Première laryngectomie totale transorale en France

"Le service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale de l’hôpital européen Georges-Pompidou, dirigé par le Pr Daniel Brasnu, a réalisé, le 19 juillet dernier, la première laryngectomie par voie transorale en France. C’est le quatrième cas mondial. L’opération a été réalisée à l’aide du robot da Vinci TM. Contrairement à la laryngectomie totale conventionnelle, l’abord transoral permet la dissection complète par la bouche sans avoir de large incision au niveau du cou. La durée de l’intervention a été de 4 h 30 et les suites opératoires ont été simples. L’équipe a opéré une trentaine de patients depuis mai 2009 par chirurgie transorale assistée par robot, permettant la préservation de certains éléments du larynx et du pharynx."
I. D.

Quotimed.com, le 30/07/2010

Un robot chirurgien du dos qui voit en 3 D

Neurologie Première européenne à Saint-Luc

"Louis, 72 ans, a mal au dos. Deux de ses vertèbres glissent l’une sur l’autre, bloquant les nerfs, rendant la marche difficile. Jeudi, il est passé sur la table d’opération des cliniques Saint-Luc (UCL), pour une opération qui doit fixer les deux vertèbres défaillantes ensemble et lui permettre de remarcher quasi normalement.

Louis l’ignore peut-être, mais il a bénéficié du nec plus ultra en matière de chirurgie vertébrale, grâce à l’intervention d’un robot qui crée, en direct, une imagerie en trois dimensions, ce qui réduit de beaucoup les risques liés à cette opération. En Europe, c’est le seul appareil de ce type en fonction, et le quatrième dans le monde. 'Il permet de compenser parfaitement le fait qu’en travaillant de manière percutanée avec de petites ouvertures de maximum 2 centimètres dans la peau, on n’avait plus de vision directe sur l’opération que l’on pratiquait', explique le professeur Christian Raftopoulos, chef du service de neurochirurgie des cliniques universitaires Saint-Luc. Aujourd’hui, de nombreuses opérations de ce type se pratiquent encore en pratiquant une large ouverture le long de la colonne. La technique percutanée permet de limiter l’intrusion dans la peau à 15 pour cent de cette surface.

L’opération de la colonne consiste à introduire quatre vis, une de chaque côté des deux vertèbres qui doivent être solidarisées par une tige. Traverser les muscles au lieu de les écarter permet de ne pas les traumatiser, mais demande une technique d’imagerie extrêmement précise. De même, il faut éviter les racines nerveuses, au risque de provoquer une sciatique ou une cruralgie (douleur du nerf fémoral) dont le patient ne se rend compte qu’à son réveil, ce qui impose une nouvelle opération complète pour déplacer les vis mal placées.

'Dans tous les centres du monde, le quart des vis ne se retrouvent pas où on voulait qu’elles soient. Un constat qu’on ne pouvait faire que 48 heures plus tard. Avec cet appareil en 3-D, la vérification se fait sur la table d’opération et permet de remédier instantanément à un mauvais placement.' De 25 à 30 pour cent de problèmes, cette technique permet d’atteindre 5 pour cent d’erreurs.

Du coût d’un million d’euros pour une cinquantaine d’opérations par an, ce type d’investissement n’était possible qu’en partageant cette innovation avec d’autres spécialistes, en l’occurrence vasculaires et cardio-vasculaires, qui utilisent cette technique pour progresser au cœur des artères. Il ne faut pas confondre cette innovation avec un robot chirurgical : cet appareil-ci automatise la prise d’images, permettant au chirurgien de récupérer la précision nécessaire, malgré le caractère moins invasif de l’opération."

Frédéric SOUMOIS - Vendredi 9 juillet 2010

Lyon : Cardio : Atout coeur - une gamma caméra en médecine nucléaire

LYON - "Le service de médecine nucléaire du Groupement Hospitalier Est vient de se doter d'une Gamma caméra cardiaque à semi conducteurs. Il n'existe que 5 appareils de ce type en France (3 dans des hôpitaux privés de Paris, 1 au CHU de Bordeaux). Il s'agit d'un système innovant d'imagerie nucléaire, dédiée à la cardiologie. L'appareil réalise une scintigraphie* qui délivre des images du coeur en action : seules les zones physiologiquement actives apparaissent sur l'image.

Pratiqué après un test d'effort, l'examen permet d'évaluer la circulation du sang au niveau du muscle cardiaque et de donner des renseignements sur sa fonction et ses capacités de contraction du coeur. La qualité des images produites en 3D facilite une meilleure prise en charge de la maladie coronarienne.

Un traceur composé d'une molécule vectrice et d'un élément radioactif est injecté. Le traceur se localise sur le coeur. Le marqueur radioactif émet un rayonnement gamma qui va être détecté par la Gamma-caméra.

L'examen avec la Gamma caméra cardiaque à semi conducteurs est indiqué dans les troubles du rythme cardiaque, la maladie coronarienne et la cardiopathie entre autre.
Pour les patients, un double avantage : réduction très significative de la dose d'exposition et rapidité d'acquisition des images (3-5 minutes au lieu de 15-20mn).

Le coût du matériel est de 650 000 EUR. Le service de médecine nucléaire estime son activité à 2 500 examens/an.

* La scintigraphie est une imagerie d'émission (c'est-à-dire que le rayonnement vient du patient après injection d'un traceur) par opposition à l'imagerie conventionnelle radiologique qui est une imagerie de transmission (le faisceau est externe et traverse le patient)."

Pour plus d'informations contacter :

Responsable de la Communication
Hospices civils de Lyon - 3, quai des célestins
69229 Lyon cedex
Téléphone : 04 72 40 72 44
Fax : 04 72 40 72 30
email : emmanuelle.valemblois@chu-lyon.fr

Source :
La Lettre "Réseau-CHU"

N° 530 - 20 juillet 2010

Ces robots porteurs de plus-values

Simone Wapler, Moneyweek, 19/07/2010 

"Les Chinois, qui ne se contentent plus d’un bol de riz, réclament des augmentations de salaires. Comment vont-ils gagner en productivité ? Qui peut supporter les vapeurs nocives des peintures industrielles ? Comment intervenir sans lésions en microchirurgie ? Comment empêcher les crashs aériens dus aux collisions avec des oiseaux ? Le pétrole, qui jaillit des profondeurs de la mer du golfe du Mexique, vient souiller la Louisiane : qui nettoiera ?

Une unique réponse peut vous rapporter gros : la robotique. De plus en plus sophistiqués, de plus en plus coûteux, mais aussi de plus en plus rentables, voici les nouveaux robots. Rien à voir avec les films de science-fiction des années 1960.

Les industries automobile, électronique et chimique restent aujourd’hui les plus gros débouchés de la robotique. Logiciels compris, le marché pesait 19 milliards de dollars en 2008.

Les robots industriels à l’assaut de l’Usine du monde

Sans surprise, 2009 fut une année exécrable, avec des ventes en chute libre de 40 pour cent. Les industriels ont vu la demande mondiale s’effondrer. Ils ont sabré dans les coûts et reporté sine die tous les projets d’expansion.

Mais le vent vient une nouvelle fois de tourner. La production reprend. Il reste de la croissance dans les pays émergents. La Chine octroie d’impressionnantes augmentations de salaires (voir Moneyweek numéro 87) : 24 pour cent chez Honda, 70 pour cent chez Foxconn, sous- traitant, entre autres, d’Apple. La main-d’oeuvre devient plus exigeante, le taux de démission augmente. La Chine va réaliser des gains de productivité à l’occidentale : elle va employer elle aussi des robots. Déjà, en 2008, ses achats dans ce domaine avaient augmenté de 20 pour cent et ceux des autres pays d’Asie (Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam) de près de 10 pour cent. Sans surprise, un des champions de la robotique est allemand : Dürr (Xetra : DE0005565204 – DUE).

Les braves petits soldats et infirmiers

L’industrie n’est pas la seule à employer des robots. Deux autres domaines sont en forte croissance : les applications militaires et médicales. Ce marché, évalué à 11 milliards de dollars en 2008, a triplé en en trois ans. Défense, agriculture, médecine sont des secteurs plus défensifs que ceux de la production industrielle.

Le premier robot médical, qui date de 1985, fut utilisé pour les biopsies du cerveau. Le champion de la microchirurgie, qui s’appelle Intuitive Surgical (Nasdaq : US46120E6023 – ISRG), nous a valu une plantureuse plus-value de 92 pour cent en sept mois (voir MoneyWeek numéros 38 et 67). Aujourd’hui, les robots médicaux représentent 8 pour cent des ventes au secteur professionnel. Plus spécialisé, Accuray (Nasdaq : US0043971052 – ARAY), qui se focalise sur les scalpels radiologiques, affiche un hallucinant ratio cours/bénéfice de 50, ce qui montre le potentiel de croissance auquel s’attend le marché.

Les amateurs de James Bond apprécieront les robots militaires. Israël est le champion des drones, mais les Etats-Unis – qui en utilisent déjà plus de 5 300 – vont encore y consacrer près de 1 900 milliards de dollars. Les Américains développent leurs soldats mécaniques aptes aux tâches '3D', comme dirty, dangerous, dull (dégoûtant, dangereux, ennuyeux).

Et notre petit esclave à nous ?

C’est le marché le plus concurrentiel. Il faut dire que, à part l’aspirateur qui ne vous demande rien, la démocratisation du valet de chambre n’est pas pour demain. Pourtant, on en compte 7,2 millions et le Syndicat international de la robotique (International Federation of Robotics) s’attend à ce que cette cohorte grossisse de 4,4 millions d’individus d’ici à 2012. La guerre est ouverte pour savoir qui saura produire ce miracle : l’aide standard au quotidien, le Microsoft de la soubrette. Dans ce domaine, un acteur se détache déjà. Et c’est celui sur lequel nous vous proposons de miser aujourd’hui."

Première parution le 24 juin dans le numéro 088 de MoneyWeek

Par Simone Wapler (photo), le 19 juillet 2010

Interaction-Healthcare a présenté les premiers cas cliniques de réanimation en Français sur la plateforme V-healthcare de Pulse


A l'occasion de la journée numérique organisée par 'i-Lumens' laboratoire Universitaire Médical d'Enseignement basé sur les technologies Numériques et de simulation, à la Faculté des Saints-Pères et en la présence de Mme la Ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, Interaction-Healthcare a présenté les premiers cas cliniques de réanimation en Français sur la plateforme V-healthcare de Pulse.
Les objectifs sont de répondre aux besoins de formation croissants des professionnels de santé, ainsi que de participer aux efforts nécessaires d'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, par l'utilisation des nouvelles technologies numériques et de simulation.

Les activités de soins impliquent un nombre croissant d'intervenants de culture et de formation différentes, imposant de travailler sur le renforcement de la communication entre les équipes. Cette évolution met les professionnels devant une responsabilité immense, comme celle d'imaginer de nouvelles façons d'enseigner, de transmettre des connaissances puis des compétences, qui doivent, en équipe, se transformer en performances pour le meilleur des patients et la réalisation d'économie.

L'utilisation des techniques numériques (e-learning, serious games ) et de simulation, dès la Faculté de Médecine, est un moyen performant et moderne de répondre à ces différentes problématiques en permettant d'améliorer conjointement les connaissances personnelles, les capacités d'utilisation de ces connaissances, l'efficacité et la cohésion des équipes, dans des conditions de sécurité optimale pour les patients.

Elle permet à tous les niveaux de l'enseignement, la formation d'équipes dans des conditions proches du réel, dans des situations pédagogiquement parfaites, et sans contraintes vis-à-vis des patients.

PULSE! premier 'serious game' médical répond complètement à ces objectifs de formation et il est prévu de développer dans ce cadre là un nombre important de cas, visant à couvrir le plus grand nombre de pathologies enseignées.

Nous vous invitons à découvrir l'interview de Madame La secrétaire d'État Nathalie Kosciusko-Morizet sur notre blog: http://blog.interaction-healthcare.com/
et restons à votre disposition pour tout complément d'information.
Cordialement.



Rim Boubaker


Responsable Marketing
Interaction Healthcare

64 rue Pierre Demours
75017 Paris
Tél: 0 820 820 706
Mobile: 06.74.49.72.18
e-mail: rim.boubaker@interaction-healthcare.com


http://www.interaction-healthcare.com

MONTPELLIER : l'IRM enfin accessible aux porteurs de pacemaker ! Une 1ère européenne

"Mardi 29 juin 2010, l'équipe du Pr Davy a procédé à la première pose européenne d'une nouvelle génération de stimulateurs cardiaques compatibles avec l'IRM chez 3 patients du CHRU de Montpellier.

Irremplaçable pour diagnostiquer un cancer ou un désordre neurologique, indispensable pour les examens poussés du cerveau et de la moelle épinière, nécessaire au suivi du cancer du sein, l'IRM était cependant refusée aux patients porteurs de stimulateurs cardiaques (Pacemaker). Or selon les dernières études, sur une période de suivi de 12 mois, 17 pour cent des patients porteurs de stimulateurs cardiaques ont eu besoin d'un diagnostic IRM*. Mais 50 à 75 pour cent d'entre ont été refusés**. Une amélioration des mécanismes des stimulateurs cardiaques trop sensibles au champ magnétique s'imposait. Il aura fallu 10 ans de recherche à Medtronic pour concevoir le 'SureScanTM Pacing System'. Avec ce nouveau stimulateur cardiaque, un porteur de pacemaker pourra, comme toute autre personne, bénéficier d'un IRM. Le souci de la sécurité du patient, de l'équité de traitement des personnes et la collaboration interprofessionnelle entre radiologues et cardiologues qui ont convaincu l'équipe de rythmologie cardiaque du CHRU de Montpellier. Après avoir suivi ces derniers mois le résultat des études internationales avec des stimulateurs prototypes et la délivrance de la norme européenne, l'équipe du Pr Davy a procédé mardi 29 juin 2010 à la première pose européenne de ce système chez 3 patients du CHRU de Montpellier.

Lors d'une IRM, il suffit de mettre en place sur l'appareil une programmation spécifiquement dédiée à l'examen, puis de le déprogrammer une fois l'examen terminé.

L'IRM, un examen indispensable qui représente une menace pour les porteurs de pacemaker

Dépourvue de rayons radiologiques, son innocuité en fait un outil de choix dans les diagnostics et suivi de cancer du sein. En 2007, environ 3,3 millions d'actes IRM ont été réalisé en France. Mais l'IRM fonctionne avec des aimants très puissants. Il est donc interdit, lors de l'examen, d'introduire dans le champ magnétique tout type de matériau ferreux. Les stimulateurs cardiaques, fonctionnant grâce à un mécanisme très complexe, peuvent être déréglés par le champ magnétique (comme lors d'un faux contact) qui entraîne soit un emballement cardiaque soit un arrêt. De plus, l'IRM peut provoquer l'échauffement du bout de la sonde qui relie le boîtier du stimulateur au coeur, ce qui se traduit par une brûlure cardiaque et l'arrêt de fonctionnement de la sonde et donc de la stimulation.

Les premiers pacemakers ont été posés en 1962. Depuis, la pose de cet appareil qui reproduit l'impulsion électrique naturelle entraînant la contraction cardiaque est devenue une routine thérapeutique pour les équipes de cardiologie, notamment en traitement de syncopes. Au CHRU de Montpellier, environ 300 patients sont équipés de pacemakers tous les ans."

*Sakakibara et al., Jpn Heart 1999
**Roguin A. Europace 2008Une


Pour plus d'informations contacter :


CHRU Montpellier - Centre Administratif A. Bénech


191, ave. du doyen Gaston Giraud 34295 Montpellier cedex 5


Téléphone : 04 67 33 93 43


Fax : 04 67 33 93 65


email : g-boulet@chu-montpellier.fr


Source :
 
La Lettre "Réseau-CHU"

N° 529 - 13 juillet 2010

Convention on Health Analysis and Management : canal CHAM

Professeur Guy Vallancien, Ecole Européenne de Chirurgie :

"Si vous voulez comprendre les enjeux de l'organisation des soins dans les pays economiquement avancés, en particulier la France, allez sur le site : canalcham.fr.

Les discussions sur les thèmes de la production de soins, son financement, son évaluation, la communication, l'ethique et l'innovation y sont tres ouvertes et offrent des perspectives d'avenir."

Le robot chirurgical arrive en Bretagne, à Brest et à Rennes !

"Les deux hôpitaux universitaires bretons, les CHU de Rennes et de Brest vont s'équiper dans les semaines qui viennent d'un robot chirurgical, première installation du genre dans la région Bretagne.

Cet équipement apporte un réel progrès dans les alternatives aux techniques chirurgicales classiques avec des incisions très petites, une douleur réduite, des suites d'intervention plus simples.

Le robot est en quelque sorte l'assistant du chirurgien. Celui-ci est installé derrière une console à distance du patient. Un écran lui apporte une vision en trois dimensions de haute définition de la zone d'intervention. Des bras mécaniques convertissent ses gestes, mêmes complexes, sur des instruments placés à l'intérieur du patient, en mouvements fins et précis. Certaines interventions particulièrement délicates sont ainsi rendues plus aisées.

Plusieurs CHU ont déjà acquis cet équipement d'une valeur de deux millions d'euros qui sera installé à Rennes en mai et à Brest en juin. La montée en charge de l'activité se fera progressivement.

A Brest, les premières interventions sont programmées la mi-juin et concerneront également des malades d'urologie.

L'installation du robot chirurgical sur le site de La Cavale Blanche, qui a nécessité quelques travaux au sein du bloc opératoire central, sera finalisée à la fin du mois de mai. Son positionnement permettra à cet équipement d'être utilisé en chirurgie digestive, gynécologique et cardiologique. Dès l'automne, plusieurs autres disciplines chirurgicales débuteront la formation à l'utilisation de l'équipement.

A Rennes, la machine est installée dans le bâtiment principal de l'hôpital Pontchaillou dans le bloc opératoire d'urologie. Comme la plupart des CHU déjà équipés, c'est cette discipline qui est l'utilisatrice principale pour la chirurgie de la prostate, du rein et de la vessie.

En septembre 2010, la chirurgie digestive programmera à son tour des interventions principalement sur l'oesophage.

Enfin en 2011, la chirurgie gynécologique utilisera également le robot dans le domaine du cancer notamment de l'utérus."
 
Source :
La Lettre "Réseau-CHU"

N° 528 - 6 juillet 2010

Orléans : Médecine nucléaire : 2 examens en 1 grâce à la gamma camera hybride

ORLÉANS - "Le CHR annonce l'acquisition d'un appareil d'imagerie hybride (TEMP –TDM Symbia T2) qui combine une gamma camera pour les scintigraphies et un scanner intégré pour les coupes. Evolution majeure en médecine nucléaire, le couplage de ces deux techniques améliore la précision de localisation des lésions tumorales, cervicales ou thoraco-abdominales. Aujourd'hui, ses applications dépassent le champ de la cancérologie. Utilisé également en rhumatologie ou pour des pathologies traumatiques, il permet d'augmenter les performances du scanner en facilitant la détection de certaines lésions de faible taille. En réalisant deux examens en un, un grand nombre de patients évite le recours à d'autres explorations.

La scintigraphie, technique d'imagerie fonctionnelle, permet d'étudier le fonctionnement des organes grâce à la détection externe d'un traceur radio-pharmaceutique préalablement administré au patient (par inhalation, injection ou ingestion). Les désintégrations des atomes radioactifs du produit radiopharmaceutique vont permettre d'obtenir des images caractérisant des processus biochimiques et physiopathologiques. Le scanner apporte une information anatomique.

Le CHR d'Orléans, seul établissement à posséder cet équipement dans le Loiret, a réalisé un important investissement.

Le coût de l'équipement est de 670 000 € TTC, sa maintenance est chiffrée à 70 000 € TTC par an. Les travaux d'installation d'un montant de 190 000 € TTC ont duré 5 mois."

Pour plus d'informations contacter :

Direction des usagers, de la qualité et de la communication

CHR Orléans - 1, rue Porte Madeleine BP 2439

45032 Orléans cedex 1

Téléphone : 02 38 74 46 98 - 02 38 74 47 16

Fax : 02 38 74 41 51

email : virginie.turquet@chr-orleans.fr

Source :
La Lettre "Réseau-CHU"

N° 528 - 6 juillet 2010

Tours : Cancer – radiothérapie : l'hyper précision du CyberKnife®

"4ème machine installée en France et 1ère dans un CHU, le CyberKnife ® de Tours est opérationnel depuis le 14 juin 2010. Capable d'intervenir sur des tumeurs de moins de 5 cm dans tout le corps le Cyberknife traitera 200 à 300 patients présentant des lésions intracraniennes primitives ou secondaires, des tumeurs du poumon, du foie, des vertèbres, du pancréas, de la prostate et du sein. Son système robotisé télécommandé par ordinateur permet d'administrer une dose élevée de rayonnement. Le traitement peut être renouvelé durant une à cinq séances pratiquées en ambulatoire. Pour acquérir cet équipement hautement performant, le CHU de Tours a investi plus de 6 millions d'euros (dont 4,3 millions d'euros pour l'achat et 1,5 million d'euros pour l'aménagement des locaux dont les murs peuvent atteindre, 1,5m d'épaisseur.)

Bénéfice pour le patient

Les tissus sains sont préservés grâce à une précision exceptionnelle de 2 à 3 mm par rapport à la position de référence. Au moindre décalage dû, par exemple, aux mouvements respiratoires le bras robotisé sur lequel est monté l'accélérateur va se déplacer pour corriger en temps réel le positionnement du faisceau. La toxicité du produit est donc très limitée. Autre avantage, les complications sont plus rares qu'avec la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie (qui concerne plus de 60% des patients souffrant d'un cancer) ou la radiochirurgie classique.

Déroulement des soins

Avant de procéder au traitement d'une tumeur par le système CyberKnife ®, il faut en déterminer la taille, la forme et l'emplacement exact. La première étape du traitement est donc la réalisation de clichés de la tumeur par tomodensitométrie haute résolution standard ou, pour certaines tumeurs plus difficiles d'accès, par d'autres techniques d'imagerie (IRM, angiographie ou TEP).

Planification : Préparer l'intervention

À la suite de ces examens, les données d'imagerie sont transférées numériquement au poste de planification du traitement du Système CyberKnife ®, d'où le médecin traitant identifie les taille, forme et emplacement exact de la tumeur à cibler ainsi que les structures vitales adjacentes à éviter. Un médecin qualifié et/ou un radiothérapeute utilise alors le logiciel CyberKnife ® pour mettre au point un plan de traitement qui définira la dose de rayonnement qui sera délivrée à la tumeur lors du traitement ainsi que les différentes trajectoires choisies afin de cibler la tumeur tout en évitant d'endommager les tissus sains environnants. Dans le cadre du plan de traitement, le logiciel de planification propriétaire du Système CyberKnife ® détermine la durée et les angles d'administration des faisceaux de rayonnement.

Traitement : Un rendez-vous comme les autres

Au cours d'une procédure CyberKnife ®, le patient est confortablement installé sur la table de traitement. Aucune anesthésie n'est nécessaire car la procédure est non invasive et indolore. Selon le type de tumeur à traiter, l'exposition aux rayonnements dure en général entre 30 et 90 minutes et inclut l'administration de 100 à 200 faisceaux de rayons depuis différentes directions (le robot tourne autour du patient), chacun durant de 10 à 15 secondes. Le traitement peut être réalisé en 1 à 5 séances. Avant l'administration des faisceaux, le système acquiert de nouvelles images radiologiques et les compare aux clichés originaux. Cette approche centrée sur le guidage par imagerie détecte, suit et corrige en continu le mouvement du patient et de la tumeur tout au long du traitement pour garantir un ciblage ultra précis. En général, le patient quitte le centre médical immédiatement après la fin de la procédure.

Suivi du patient

Le plus couramment, une tomodensitométrie ou un IRM est réalisé dans les semaines ou les mois qui suivent le traitement afin de confirmer la destruction et l'éventuelle élimination de la tumeur ciblée.

Le Système CyberKnife mis au point par la société Accuray associe une technologie de guidage par imagerie continue à un accélérateur linéaire compact capable de se déplacer dans l'espace selon un plan de traitement défini en amont de l'intervention. Ce système dit de 'robotique intelligente' est capable de traiter des tumeurs extra- et intracrâniennes en dirigeant de façon très précise les rayonnements de très haute intensité directement vers la tumeur tout en suivant les possibles mouvements de celle-ci en temps réel. La précision unique du Système dans le traitement des tumeurs, que celles-ci soient statiques ou mobiles, permet de préserver les tissus sains et les organes vitaux.

Le Système CyberKnife est beaucoup plus qu'une alternative non invasive à la radiochirurgie conventionnelle, qui, elle, ne permet de traiter que les lésions intracrâniennes ou lésions cervicales hautes. Par ailleurs, le Système CyberKnife ne nécessite pas l'utilisation de cadres rigides aussi appelés 'cadres stéréotaxiques' fixés au crâne du patient pour l'immobiliser et ainsi cibler la tumeur de façon précise.

Le Système de Radiochirurgie Robotisée CyberKnife permet non seulement de cibler partout dans le corps des tumeurs difficilement accessibles par les moyens de chirurgie conventionnels voire inopérables, mais aussi de préserver la qualité de vie des patients. Il ne requiert en effet aucune anesthésie, est indolore et peut être réalisé en consultation externe.

Depuis le lancement de la première génération de Systèmes CyberKnife en 1987, Accuray a installé plus de 200 Systèmes CyberKnife dans le monde. Ces appareils ont déjà permis de traiter plus de 90 000 patients dont environ 1 300 en France. L'installation des Systèmes CyberKnife et la formation des personnels amenés à les manipuler permettent à Accuray de développer une relation privilégiée avec ses clients. L'écoute des utilisateurs et des patients représente en effet une source intarissable d'informations que les équipes d'Accuray exploitent de façon régulière afin de continuellement améliorer le Système CyberKnife en le rendant ainsi toujours plus simple d'utilisation pour les professionnels de santé, plus efficace et moins contraignant pour les patients.

Coût du Cyberknife

Achat Cyberknife : 4 340 000 €

Maintenance annuelle : 500 000 €

Achat du scanner de repérage (Scanner + station + lasers de simulation virtuelle) : 480 000 €

Maintenance annuelle : 60 000 €

Achat de matériels de radiophysique : 50 000 € - Pas de maintenance.

Achat de mobiliers : 20 000 €

Travaux : 1 500 000

TOTAL : 4 390 000 €

Ce montant concerne exclusivement l'Investissement (avec indication du coût en maintenance).

L'activité induit ensuite des dépenses d'exploitation qui peuvent s'avérer non négligeables comme par exemple l'achat par la Pharmacie de matériels de contention ou de grains d'or utilisés comme points de repère pour certains traitements (environ 20 000 € par an)."

Pour plus d'informations contacter :

Service de communication

37 044 TOURS CEDEX 9

Téléphone : 02 47 47 37 57

Fax : 02 47 47 84 31

email : ak.nancey@chu-tours.fr

Source :
La Lettre "Réseau-CHU"

N° 528 - 6 juillet 2010

Le palmares des hôpitaux qui traitent le mieux la douleur

Au mois de juin, l'Express a dressé le palmarès des hôpitaux qui traitent le mieux la douleur. Dans ces 15 pages, aux côtés des classements, les reporters racontent comment les équipes de petites ou grandes structures soulagent les maux des patients. Leur engagement au quotidien et leur détermination font la différence.
"'Tous les patients ont désormais le droit non seulement d'être bien soignés mais aussi d'être soulagés de leurs souffrance' clament Vincent Olivier, Annabel Behnhaiem, Pierre Falga et Thomas Guien en préambule du dossier 'Les hôpitaux qui traitent le mieux la douleur' (15 pages). Ce second palmarès dressé par L'Express et publié le 16 juin classe les hôpitaux et cliniques en fonction des moyens qu'ils investissent dans la lutte contre la douleur. L'enquête menée par le magazine (et non pas sous-traitée) concernait les 1 187 établissements. 812 ont répondu au questionnaire de l'hebdomadaire soit 68% 'ce qui est remarquable' note Pierre Falga.

A partir des données recueillies 6 tableaux sont élaborés, pour les CHRU, les CH de plus de 300 lits, les CH de moins de 300 lits, les cliniques de plus de 100 lits et celles de moins de 100 lits et enfin pour les centres de lutte contre le cancer. Une note de A (plus de 16/20) à E (moins de 10/20) a été attribuée à chacun d'eux. Elle tient compte de l'existence d'un Comité de lutte contre la douleur, d'une structure de traitement de la douleur chronique et d'une équipe mobile, de la formation des soignants, de la diffusion de protocoles d'évaluation de la douleur des patients à leur arrivée dans le service et des douleurs induites par les soins.

Les résultats sont encourageants : 'les 7/8 des hôpitaux ont des notes supérieures à 14/20, un établissement sur deux a une mention bien ou très bien. Evidemment, plus on monte en gamme dans la hiérarchie hospitalière, meilleurs sont les résultats.' commente le journaliste. Les 2/3 des CHU affichent au moins 14/20 contre un quart des centres hospitaliers de moins de 100 lits. Les bons exemples sont mis en exergue dans des encadrés (pour les CHU : l'hypnose au Kremlin-Bicêtre (AP-HP), le kit communication de l'AP-HP, les électrodes qui soulagent à la Timone (AP-HM).

Plusieurs facteurs expliquent la meilleure prise en charge de la douleur à l'hôpital : son enseignement obligatoire aux étudiants en médecine, l'entrée à l'hôpital de l'acupuncture et des thérapies cognitives, des antalgiques avec une présentation adaptée, l'empathie entre le médecin et son patient, un signalement systématique du patient qui souffre au CLUD. La situation s'est donc améliorée mais elle n'est toujours pas optimale -102 établissements n'obtiennent pas la moyenne- . Sont pointés du doigt le manque de moyens financiers ou affectés à d'autres postes, une 'organisation défaillante' ... La conclusion du dossier revient au Dr Alain Serrie responsable du centre antidouleur de l'hôpital Lariboisière : 'La prise en charge de la douleur n'est plus seulement une priorité de santé. C'est une question de société.'"
 
Source :
La Lettre "Réseau-CHU"

N° 528 - 6 juillet 2010

Carmat : Un placement coup de cœur

"Le groupe conçoit et fabrique des cœurs artificiels entièrement transplantables. Le placement est risqué mais il peut rapporter gros.

La société Carmat fera son entrée sur Alternext le 13 juillet. 'Car' pour le chirurgien spécialiste des greffes, Alain Carpentier, et 'mat' pour Matra dont le projet est issu. Carmat a mis au point le premier cœur artificiel intégralement transplantable.

L’appel au marché de 15 millions d’euros servira à financer une première étude clinique sur six patients volontaires. Une autre levée de capitaux sera nécessaire pour financer la seconde partie des essais portant sur seize patients. La commercialisation n’est pas attendue avant 2013 en Europe et 2015 aux Etats-Unis.

Le placement est risqué, mais il peut rapporter gros, avec un marché potentiel de 16 milliards d’euros pour 100 000 patients.

Le Revenu conseille de souscrire à l’action Carmat."

http://www.lerevenu.com/en-direct-de-la-bourse/analyses-et-conseils/le-conseil-du-jour/201006210090722/carmat-un-placement-coup-de-coeur.html

Ecole Européenne de Chirurgie : nouveau site internet !

L'Ecole Européenne de Chirurgie, située à Paris : c'est là où les chirurgiens vont se former aux nouvelles technologies mini invasives. Un site tout nouveau, qui informe les chirurgiens et les usagers de la santé sur les nouvelles techniques utilisées par les chirurgiens au bloc, dont la chirurgie mini invasive assistée par ordinateur, très utile pour opérer de la prostate en douceur, mais pas seulement !

Site A visiter !

   ===> http://www.eec-fr.com/site

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