tag:blogger.com,1999:blog-136312172024-03-14T14:27:00.671+01:00Chirurgie mini invasive et robotique : les newsPresse grand public et presse scientifique, sites internet, livres récemment parus. Autour des thèmes : la chirurgie mini invasive ou chirurgie robotique.
Blog bilingue anglais !Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.comBlogger319125tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-73586775000505496922014-03-12T23:51:00.000+01:002014-03-12T23:51:03.231+01:00"Strasbourg invente la chirurgie du futur"<i>Extraits de l'article paru dans "Sciences et avenir" d'avril 2009 (p. 8-14)</i><br />
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Répétition d'opérations sur des clones virtuels de malades, nouvelles techniques d'incision, images d'intervention diffusées par Internet... Visite de l'Ecole internationale de chirurgie de l'Ircad, une référence mondiale.</blockquote>
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Debout devant un mannequin en plastique relié à un ordinateur, un chirurgien du centre hospitalier universitaire (CHU) de Strasbourg lance le programme informatique contenant les données du patient qu'il s'apprête à opérer dans quelques jours. Surgit soudain, plein écran, la réplique de l'appareil digestif de Monsieur M., en couleur et en 3D, comme si on venait de lui ouvrir l'abdomen. La morphologie des organes, leur couleur, leur aspect... tout est reproduit à l'identique. Le chirurgien saisit alors les manettes à retour de force implantées dans le ventre du mannequin et, l'oeil rivé à l'image, commence l'opération. La pince virtuelle, commandée par des leviers, soulève les tissus, sectionne des fibres. Dans ses mains et ses bras, le praticien perçoit très distinctement la résistance des matières, les différences de texture. Il repère la tumeur, logée dans le foie, identifie la position des vaisseaux à éviter. Il cherche le meilleur angle d'approche, découpe la tumeur, répète plusieurs fois la procédure délicate, affine son geste... jusqu'à se sentir prêt pour l'opération réelle. Nous sommes en 2020 et plus aucune opération chirurgicale délicate ne se fait sans que le praticien s'exerce d'abord sur le double virtuel de son patient !<br />
Rembobinons. Nous nous trouvons en 2009, à l'Institut de recherche contre le cancer de l'appareil digestif (Ircad) de Strasbourg. Depuis sa création, voilà 15 ans, ingénieurs et chirurgiens collaborent pour mettre au point des technologies révolutionnaires. Certaines ont d'ores et déjà abouti, comme la chirurgie par voie naturelle, réalisée pour la première fois en 2007, qui évite toute incision du patient (...). Ou la mise au point du simulateur de chirurgie sur copie du patient en 3D. C'est ici le temple de la chirurgie <i>high tech</i>, fondé par le professeur <i>Jacques Marescaux</i>. Accolée au CHU de strasbourg, cette tour de verre de 8 000 mètres carrés dédiée à la 'science chirurgicale' n'a pas d'équivalent au monde, hormis son 'clone'créé à Taïwan en 2008 (...). 27 ingénieurs roboticiens, 25 ingénieurs de l'image, des chirurgiens, radiologues et cancérologues oeuvrent pour moderniser le saint des saints : le bloc opératoire. (...)<br />
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Tôt le matin, le vaste hall de réception de l'Ircad est plongé dans un silence de cathédrale. Dans l'amphithéâtre attenant, 40 chirurgiens en stage de formation intensive prennent des notes, assis devant trois écrans géants qui diffusent en direct une opération par technique mini-invasive (...). L'Ecole internationale de chirurgie qui assure ces cours (European Institute of Telesurgery, EITS) fait partie intégrante de l'Institut strasbourgeois. 3 500 élèves de tous les pays viennent ici chaque année pour exercer leur scalpel sous la houlette des plus grands chirurgiens internationaux. Pour l'heure, par écran interposé, les stagiaires se retrouvent plongés dans les entrailles d'une patiente opérée pour un <i>prolapsus</i> (descente d'organes gynécologiques affectant 41 pour cent des femmes de plus de 50 ans). Le but de l'intervention consiste à remettre les organes en place en les soulevant par des bandelettes de tissus chirurgicaux. Une centaine d'articles scientifiques décrit quarante méthodes différentes pour y parvenir. <br />
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Aujourd'hui, le docteur Eric Mandron, du Mans, a choisi de présenter une intervention par laparoscopie (...), réalisée grâce à seulement quatre petites incisions abdominales. Une méthode plus esthétique et censée permettre une meilleure récupération pour la patiente. <i>'Quelle est la courbure de votre aiguille ?'</i>, demande un chirurgien stagiaire <i>via </i> un micro branché sur son pupitre de l'amphithéâtre. Depuis le bloc, micro-casque sur la tête, le praticien répond aussitôt et répète son geste de suture pour fixer les idées."<br />
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<b>Changement de dimension :</b><br />
"Les ingénieurs savent passer d'une image par scanner 2D à une vue où organes et tumeurs sont colorisés, puis à une reconstruction 3D. Les mouvements respiratoires sont ainsi modélisés. Les chirurgiens s'exercent au final sur un <b>modèle hyperréaliste</b> [<i>sur écran informatique, Ndlr</i>.]"<br />
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<i>Petit lexique de la chirurgie mini-invasive :</i><br />
<i>Chirurgie mini-invasive</i> : "au contraire d'une chirurgie 'ouverte', le chirurgien atteint sa cible par des incisions de 0,5 à 1 cm dans lesquelles il glisse des instruments longs et fins, couplés à un système vidéo."<br />
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<i>Laparoscopie :</i> "appelée aussi <i>coelioscopie</i>, c'est une technique de chirurgie mini-invasive de la cavité abdominale à des fins de diagnostic et d'intervention."<br />
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<i>Trocart</i> : "canule creuse dans laquelle on glisse des instruments ou une fibre optique."<br />
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"Le bloc, équipé de quatre écrans et d'autant de caméras, dispose d'un système d'éclairage multicolore qui, en diffusant une lumière rose, verte ou bleue permet aux spectateurs de mieux visualiser tel ou tel tissu. En régie, un opérateur sélectionne les images du duplex, comme lors d'une émission de télévision. Dans l'amphithéâtre, les stagiaires se concentrent : l'après-midi, ce sera à eux de réitérer l'intervention... sur des cochons.<br />
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En attendant de les voir à l'oeuvre, direction le deuxième étage de l'institut où siège l'équipe du Pr. Luc Soler, responsable de la recherche et développement. (...) <i>'L'idéal serait de disposer d'un simulateur sur copie du patient qui permettrait de préparer l'acte opératoire, de trouver la meilleure stratégie possible pour gagner en efficacité et en sécurité'</i>, explique explique Luc Soler. Chaque patient représente en effet un cas particulier. L'anatomie des organes diffère : leur morphologie, leur emplacement, leur taille et leur texture varient. Et même si l'imagerie médicale actuelle (scanner, IRM, TEP) permet déjà de déceler beaucoup de détails essentiels, elle n'est pas encore assez précise pour en montrer toutes les spécificités. Parfois les chirurgiens doivent opérer sans savoir vraiment ce qu'ils vont trouver, au risque de faire échouer une procédure.<br />
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Plus problématique encore, ce manque de 'visibilité' du patient peut faire renoncer à une opération, faute d'informations suffisantes, notamment lorsqu'une intervention touche à un organe aussi variable que le foie. <i>'C'est un organe vital irrigué par quatre réseaux vasculaires qui remplit à lui seul une centaine de fonctions'</i>, énonce le professeur. <i>'Il n'y en a pas deux pareils. Ils varient d'aspect selon les pathologies et surtout chaque vascularisation est aussi unique qu'une empreinte digitale. Or aujourd'hui, bien que l'imagerie de cet organe et de ses vaisseaux existe, elle n'est que trop rarement exploitée en 3D. Lorsque vous opérez, il y a toujours un risque de toucher un vaisseau sanguin vital que vous n'aviez pas vu'</i>. Conséquence, <b><i>'en France en 2005, sur les 20 497 cirrhoses et 14 267 cancers du foie recensés, seules 7 271 interventions chirurgicales ont été pratiquées. Par sécurité pour les patients, les chirurgiens renoncent à opérer en respectant les règles définies par la communauté scientifique. Malheureusement, les marges de sécurité de ces règles sont trop imprécises et trop indépendantes de l'anatomie propre du patient. Ce manque de précision prive une partie des patients d'une opération qui assure 90 pour cent de taux de survie à cinq ans ! Notre premier objectif est de réduire les marges pour pouvoir proposer l'opération à beaucoup plus de patients.'</i></b><br />
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Pour ce faire, Luc Soler coordonne un programme européen de recherche pour la simulation de patient <i>Passport</i> (<i>Patient Specific Simulation and Preoperative Realistic Training for Liver Surgery</i>). Devant nos yeux, il affiche une image du foie obtenue par un scanner. Une image médicale classique en 2D... grise, réalisée après que l'on a injecté au patient un produit de contraste qui fait apparaître les artères et les veines en clair. Luc Soler lance alors la procédure de 'virtualisation' que son équipe a mise au point. L'image grise est d'abord visualisée de façon automatique, non ,plus coupe par coupe en 2D, mais en une unique vue en 3D grâce à un premier logiciel <i>VR-Render</i>. Elle est ensuite traitée par le logiciel <i>VR-Anat</i> qui analyse les 3 000 niveaux de gris que contient l'image. Grâce à une base de données de reconnaissances des formes, le programme identifie et colore non seulement l'organe cible mais aussi - c'est nouveau - le contour des différents organes voisins et le réseau complexe des vaisseaux. Enfin le logiciel peut, le cas échéant, repérer une tache suspecte et l'identifier aussitôt comme une tumeur. En quinze minutes, il transforme les images scannées en 2D en modèle 3D et une petite tumeur apparaît.<br />
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<i>'Même un oeil expérimenté peut passer à côté de ces tumeurs'</i>, affirme le professeur. <i>'Aujourd'hui, un radiologue doit analyser en un temps très court 400 coupes réalisées tous les demi-millimètres de tissu hépatique. VR-Anat l'assiste pour réduire le risque d'erreur médicale.'</i><br />
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Cette première visualisation achevée, un autre logiciel, le <i>VR-Planning</i>, prend le relais. L'ordinateur charge l'image et les images apparaissent en relief. <i>'Ce programme aide à affiner le diagnostic et décider de la meilleure stratégie opératoire lors des réunions de staff.'</i> Avec la souris de son ordinateur, le professeur se promène dans les organes, les fait pivoter, navigue dans les artères, simule la découpe d'un tissu. <i>'Le chirurgien voit ainsi quels vaisseaux il va rencontrer pendant son exploration et quelle marge de sécurité il aura autour de la tumeur pour être sûr de tout enlever tout en préservant le maximum de tissu sain.'</i> <b>L'Ircad a déjà validé ce système unique pour les pathologies du foie, de la rate, du pancréas, de l'intestin et de la thyroïde.</b> Il est utilisé en clinique au CHU de Strasbourg pour les cas les plus problématiques et le <i>VR-Render</i> est <i>téléchargeable gratuitement sur Internet</i>. <br />
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Pour aller plus loin dans le réalisme et pouvoir s'entraîner à opérer, il reste à apporter des '<i>textures</i>' à ce modèle 3D. C'est-à-dire à lui conférer des couleurs réelles, correspondant à celles des organes du patient pour que le chirurgien se repère une fois dans l'abdomen. Il faut aussi redonner à chaque tissu les caractéristiques de résistance mécanique qui lui sont propres puisqu'un foie cirrhotique, par exemple, n'a pas la même souplesse qu'un organe sain. Pour déterminer ces données, le patient est soumis à une <i>élastograhphie</i>, un examen non invasif fait à l'aide d'une onde à ultrasons (élastomère) qui va déterminer la souplesse des tissus. Charge ensuite au <i>calculateur informatique</i> de traduire cette information en <i>sensation tactile</i> que l'on pourra ressentir en opérant à travers une manette à <i>retour d'effort</i>." [<i>Il s'agit du "tactile feedback" en anglais, ou "retour de force / d'effort", permettant au chirurgien qui opère en mode virtuel de ressentir, en mode réel, la force de résistance des organes. Ce point est au centre des recherches depuis plusieurs années. Ndlr. </i>]<br />
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"Si toutes ces techniques ne sont pas encore au point, l'Ircad est sur la bonne voie. Le modèle d'appareil digestif virtuel obtenu est déjà frappant de réalisme. Seul écueil : le temps de calcul. <i>Il faut trois semaines à la machine pour obtenir une copie du patient !</i> Les ingénieurs informatique travaillent à réduire ce délai en automatisant le processus pour le rendre compatible avec une pratique clinique routinière. Le but ultime étant de l'introduire, ensuite, dans le simulateur. <i>'Ce système sera particulièrement rentable pour un interne qui débute'</i>, affirme Luc Soler. <i>'Cela lui fera gagner un temps de rodage précieux'</i>.<br />
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Pour le moment, les simulateurs sont donc utilisés uniquement pour la formation. Dans une pièce annexe, deux internes s'exercent ainsi sur un prototype. Chacune tient une manette de retour de force implantée dans l'abdomen d'un mannequin. Hélène contrôle la caméra, Catherine manipule la pince. Toutes deux s'entraînent aux gestes qu'elles devront pratiquer sur des patients bien réels. <i>'Les élèves actuels, habitués pour la plupart aux jeux vidéos, sont plus doués que leurs aînés pour manier ces simulateurs'</i>, commente Luc Soler en souriant. <i>'Interagir sur le monde 3D en regardant un écran 2D n'est pas un problème pour eux !'</i> Une fois son opération rodée grâce aux exercices virtuels, le chirurgien de demain pourra se rendre au bloc opératoire, où, là encore, il aura affaire au monde virtuel par la biais de la <i>'réalité augmentée'</i>. L'idéal serait en effet de pouvoir projeter sur le patient réel sa copie virtuelle, comme pour 'calquer' les organes à travers son abdomen et localiser ainsi avec précision leur position avant et pendant l'opération. Dans un autre bureau du département recherche et développement, l'ingénieur Stéphane Nicolau, docteur en traitement d'information médicale, travaille sur ce programme. Il règle la position d'une caméra placée au-dessus d'un mannequin en plastique. <i>'Nous voulons concevoir un système de guidage en temps réel pour les chirurgiens'</i>, expose-t-il, <i>'en superposant des reconstructions 3D préopératoires du patient sur des images vidéo externes de son corps.'</i><br />
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Si ce genre de technique existe déjà en neurochirurgie notamment, il existe un écueil de taille qui empêche son utilisation en chirurgie digestive : le patient ... respire. <i>'La poitrine monte, descend, monte, descend'</i>, explique Stéphane Nicolau. <i>'Repositionner le modèle 3D sur l'abdomen en permanence est un tour de force pour les calculateurs.'</i> Pour pallier ce handicap, les ingénieurs de l'Ircad ont eu une idée de génie. Ils détournent une technique utilisée en muséologie pour déterminer la forme d'un objet : <i>la lumière structurée</i>. Une première mondiale. Le principe ? <b><i>'Un videoprojecteur projette sur le corps du patient des lignes parallèles qui se déforment avec les mouvements de respiration. Une caméra filme en temps réel. En suivant la déformation des lignes, l'ordinateur acquiert le mouvement respiratoire, puis recale alors l'image virtuelle sur la peau, selon des repères. On obtient ainsi un positionnement d'une précision de 2 mm pour le foie, et d'1,3 mm pour les reins.'</i></b> Prochaine étape : parvenir à repérer, toujours en temps réel, les instruments du chirurgien. Le dispositif de <i>tracking</i> le plus précis semble être le <i>suivi optique</i>. Des <i>pastilles réfléchissantes</i> posées sur les instruments sont suivies par des caméras et un <i>micro-GPS</i> recalcule à tout instant leur position. Mais le problème majeur demeure <i>l'occultation de l'image</i> quand une main passe devant la pastille. Pour éviter l'écueil, les ingénieurs de l'Ircad cherchent à doubler le système d'une autre technique qui prendrait le relais : <br />
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<b><i>'On aimerait obtenir quelque chose qui se rapproche de la Wiimote, la manette de la console de jeu Wii'</i>, explique Luc Soler. <i>'Elle fonctionne avec un système optique mais aussi un accéléromètre, un gyroscope... Nous cherchons comment reproduire la même chose avec nos outils</i>'.</b></blockquote>
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L'ensemble ce ces techniques permettrait de recaler automatiquement l'image réelle et virtuelle. Et ouvrirait la voie à <i>la robotisation des tâches délicates</i>. Pour l'heure, ingénieurs et praticiens en sont au stade des essais. <i>'Il faudra aussi que nous simplifiions tous les réseaux pour que nous n'ayons plus besoin d'un ingénieur derrière chaque praticien !'</i>, résume Luc Soler. <br />
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Au troisième étage de l'Ircad, l'agitation est grande. Le bloc opératoire qui y a été aménagé est peu conventionnel : 17 tables d'opération ont été réparties dans une vaste pièce. Des équipes constituées chacune de deux chirurgiens stagiaires, d'un infirmier de bloc et de deux anesthésistes en tenue s'affairent autour d'elles. Un chirurgien formateur surveille deux tables à la fois. Sous le champ opératoire, allongés en guise de patients ... des cochons. Les praticiens s'entraînent aux techniques opératoires. Même si Jacques Marescaux regrette que les essais se fassent encore sur des animaux, il reconnaît qu'aucune alternative n'a pour l'instant été trouvée. <i>'Cela reste le seul moyen de s'exercer'</i>, note-t-il. <i>'Pour l'heure, les cochons de laboratoire demeurent le meilleur modèle car leur anatomie ressemble beaucoup à la nôtre. Notre souhait est qu'ils soient remplacés par un simulateur virtuel sophistiqué. On va devoir attendre une dizaine d'années.'</i><br />
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Non loin de là, dans un '<i>vrai</i>' bloc opératoire, Silvana Perretta, une as de la laparoscopie, pratique une chirurgie de l'obésité sur un patient. L'opération, filmée par des caméras, est enregistrée pour être diffusée sur Internet. 29 opérations sont déjà en lignes sur le site Internet de l'institut. Des chirurgiens de toutes nationalités peuvent venir s'en inspirer. Car <b>l'Ircad a inauguré une université de chirurgie 'à distance'</b> : <b>le WebSurg</b>. <i>'Nous proposons du contenu dans toutes les disciplines'</i>, explique Thomas Parent, le '<i>SurgeMaster</i>'. Outre les vidéos d'opérations mises en ligne, le site offre 125 techniques opératoires, 135 présentations d'experts et plus de 1 000 interviews. <i>'C'est un peu la chirurgie pour les nuls'</i>, dit en souriant Thomas Parent. Depuis 2002, le site est habilité à délivrer des points de formation continue."<br />
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<b>Le site Internet <i>WebSurg</i> est accessible aux chirurgiens du monde entier.</b></blockquote>
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"Patient virtuel, réalité augmentée, chirurgie par voie naturelle, école <i>high tech</i>, <i>WebSurg</i>... Jacques Marescaux contemple son chef-d'oeuvre avec fierté. Né d'une idée un peu folle en 1994, l'Ircad a dépassé toutes ses espérances. Aujourd'hui, il a même fait des petits. Après <i>Taïwan</i> en 2008, une autre ville est déjà en lice pour s'offrir cette année une réplique, plus modeste, du modèle français : <i>Buenos Aires</i>, en Argentine."<br />
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<b>Source :</b><br />
Article et reportage d'<b>Elena Sender</b><br />
<b>Sciences et Avenir</b> <i>Avril 2009</i><br />
<i>Copyright</i> <b>Sciences et avenir</b>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-29709596760062940792011-10-17T09:31:00.001+02:002011-10-17T09:33:21.839+02:00Are Doctors Becoming Obsolete?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDIjTP0_hGXmLCW1xRKwHs1Evx50DOctThxB6z9y4k6eVLb15zCsTEApSM2SkJS3jZZvaPkt0H25LvTMTUE20FATifsb4_hE6tEphOOmx2CphJE8bppYl7VuFCu7XGUuT68fyB_g/s1600/DoctorsObsolete-Reuters-Post-thumb-615x300-65691.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="156" oda="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDIjTP0_hGXmLCW1xRKwHs1Evx50DOctThxB6z9y4k6eVLb15zCsTEApSM2SkJS3jZZvaPkt0H25LvTMTUE20FATifsb4_hE6tEphOOmx2CphJE8bppYl7VuFCu7XGUuT68fyB_g/s320/DoctorsObsolete-Reuters-Post-thumb-615x300-65691.jpg" width="320" /></a></div>"The challenge for medicine is not only to utilize patient-focused technologies, but also to recognize the unquantifiable benefit that comes from a reassuring nod, a hand on the shoulder<br />
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The idea that physicians are going to be far less important in the medicine of the future seems to be a central assumption of many next-generation health companies, an assertion that, like undergraduate Shakespeare productions set in the present day, may once have felt daring and original, but now seems merely tedious.<br />
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The logic goes something like is: Patients are accustomed to seeking insight from their doctors but doctors are far less good at providing this advice than most patients realize. As more consumer-based tools for managing health become available, patients will recognize that they now have the means and the motivation to take care of their health better than their physicians, and medical care will move directly into their hands.<br />
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<em>While patients may feel better by believing their physicians are delivering excellent care, this confidence may not always be warranted.</em><br />
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Arguably, a form of this already happens today, as patients make extensive use of non-prescription products (e.g. the Vitamin Shoppe reported net sales of $750 million in fiscal year 2010), non-traditional practitioners (e.g. total revenue received by chiropractors is estimated by Hoovers to be about $10 billion), and seek medical advice from friends on <em>Facebook </em>(which may have directly saved at least one life).<br />
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What these data don't convey, however, is something I've had the privilege to experience first-hand: Doctors enjoy an exceptionally durable bond with patients -- especially those patients with chronic illnesses. The level of trust reported by patients for their physicians is remarkable, and the role of physician as trusted adviser is difficult to overstate. It's a huge burden to manage disease on one's own, and it's generally reassuring to know your physician is with you at every step -- something I believe still happens, by the way, although obviously not in every case.<br />
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<em>The problem is, while patients may feel better by believing their physicians are delivering excellent care, this confidence may not always be warranted:</em> The reality is that the care provided by doctors is uneven and inconsistent. While the importance of 'discrepancies from standard of care' (a common performance metric) has probably been overstated (the evidence base for many guidelines can be pretty thin), it's also likely that a lot of patients would enjoy improved health if their doctors were simply better; look no further than the difficult time <em>Peter Pronovost</em> and colleagues have had getting physicians to do things as basic as washing hands and following simple checklists (see <em>Better</em>, by Atul Gawande, as well). And every medical resident knows about 'gome docs,' physicians who seem to provide unusually poor care, and yet are beloved by their patients. Some physicians are clearly much better than others, a phenomenon discussed with characteristic eloquence by <em><strong><span style="color: red;">Gawande</span></strong></em> in this wonderful <span style="color: blue;"><em><strong>essay focused on the care of children with cystic fibrosis</strong></em></span> <span style="color: blue;"><strong><em>(</em></strong></span><a href="http://www.leighbureau.com/speakers/AGawande/essays/BellCurve.pdf"><span style="color: blue;"><strong><em>read</em></strong></span></a><span style="color: blue;"><strong><em>).</em></strong></span><br />
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So perhaps there are really two questions here: First, will doctors become obsolete? I doubt it, and suspect that reports of their demise have been greatly exaggerated. Second -- and arguably more interestingly: Should (most) doctors become obsolete -- or less provocatively, does the practice of medicine need to change? Here, the answer must be yes. We urgently need to track and review outcomes that can already be measured, and we must dramatically improve our ability to measure patient health and real-world effectiveness, so that physicians can get better, and patient care can improve.<br />
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This is a distinctly non-trivial undertaking. <strong>Medicine is a profoundly conservative discipline. Change comes slowly, and with great resistance.</strong> There's also a tremendous stake in maintaining a form of the <em>status quo</em>; I've also heard my share of stories about the risks of keeping score -- I've heard of hospitals trying to maintain their favorable mortality statistics by transferring sick patients before they die, and I know of the pressures on physicians to give patients the suboptimal medicines they demand or risk a scathing patient review; and I appreciate as much as anyone how metrics can deceive, how algorithms can stultify (see also here and here), and I know how difficult it can be to capture some of the most vitally important aspects of patient care.<br />
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I am reminded of the famous quotation by management guru W. Edwards Deming -- a quote often rendered, incorrectly, as 'you can't manage what you don't measure.' In fact, he wrote, 'the most important figures that one needs for management are unknown or unknowable, but successful management must nevertheless take account of them.'<br />
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Similarly, the challenge for medicine is not only to utilize patient-focused technologies to measure more precisely and more meaningfully the quality of care our patients receive, and the quality of life they are able to enjoy, but also to ensure that we recognize the inevitable limitations of measurement, and the unquantifiable benefit that can come from a reassuring nod, from a hand on the shoulder, from an empathetic doctor. 'The good physician treats the disease,' Sir William Osler said. 'The great physician treats the patient who has the disease.'<br />
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My hope is that, informed by metrics but driven by heart, the doctor of the future will be uniquely empowered to treat both."<br />
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<em>Image: REUTERS/Swoan Parker.</em><br />
<a href="http://www.theatlantic.com/life/archive/2011/10/are-doctors-becoming-obsolete/246439/">http://www.theatlantic.com/life/archive/2011/10/are-doctors-becoming-obsolete/246439/</a>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-82584167795197962582011-09-15T11:13:00.000+02:002011-09-15T11:13:08.338+02:00Création d’un centre de recherche dans le domaine des medtech à Delémont<span class="Apple-style-span" style="-webkit-text-decorations-in-effect: none; -webkit-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: black; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font: 12px/normal Arial, Helvetica; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><strong>Un centre de recherche appliquée d'importance nationale dans le domaine de la chirurgie assistée par ordinateur s'implante à Delémont.<span class="Apple-converted-space"> </span></strong><br />
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<span id="ancContent" name="ancContent">"Dénommée SICAS (pour Swiss Institute for Computer Assisted Surgery), cette nouvelle structure est née d’une collaboration étroite entre la direction du Pôle de recherche national (PRN) 'CO-ME - Médecine et interventions chirurgicales assistées par ordinateur' cofinancé par le Fonds national suisse et actuellement situé à l’Ecole polytechnique de Zurich (EPFZ) et Creapole, organisme jurassien de soutien à l'innovation basé à Delémont. Le Gouvernement jurassien a annoncé la nouvelle mercredi (14 septembre), à l'occasion de l'inauguration du nouveau technopôle 'medtech lab' dédié aux technologies médicales.<br />
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Le nouveau centre est appelé à devenir une institution de pointe et le cœur scientifique de l’initiative medtech process de Creapole dans le but de construire une plate-forme de concertation unique en Suisse dans le domaine des technologies médicales entre les milieux scientifiques, les utilisateurs (médecins et hôpitaux) et les industriels. Il s'agit d'une des premières contributions importantes à la réalisation du Programme de législature du Gouvernement.<br />
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Concrètement, SICAS reprendra progressivement les activités de CO-ME, en particulier l’animation du réseau de chercheurs dans le domaine médical, l'intégration de la formation au niveau master, doctorants et/ou post-doctorants dans les domaines de la recherche de l’institution, l’exploitation du volet scientifique de medtech process et la coopération scientifique internationale. Un accent particulier sera mis dans le domaine du transfert technologique et de la création de start-up, tradition de CO-ME. En un peu plus de dix ans d’activités, ce pôle de recherche a donné naissance à trois centres de technique médicale à l’EPFZ et au sein des universités de Berne et de Bâle. Il a coordonné le travail de près de 550 scientifiques et cliniciens dans les universités et hôpitaux suisses, aboutissant à 770 publications scientifiques, à 31 brevets et à la création de 10 start-up.<br />
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L'implantation de ce centre est réjouissante pour la région, qui cherche à diversifier son tissu économique dans un domaine à forte valeur ajoutée en lien direct avec le savoir-faire jurassien en horlogerie et microtechnique. Le ministre de l'Economie et de la Coopération, Michel Probst, a estimé que l'implantation de SICAS à Delémont permettra de positionner encore plus le Jura comme une région favorable à l'implantation d'activités économiques dans les medtech. De son côté, Elisabeth Baume-Schneider, ministre de la Formation, de la Culture et des Sports, a souligné l'importance de la nouvelle fondation pour élargir l'offre de structures de formation et de recherche dans le Jura.<br />
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Le Canton participera à hauteur de 400'000 francs au capital de la nouvelle fondation et soutiendra également le projet au travers de la Nouvelle politique régionale (NPR) pour un montant de 1,5 million de francs entre 2012 et 2015. Le Parlement est appelé à se prononcer sur ces deux crédits.<br />
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SICAS s’implantera dans le nouveau bâtiment medtech lab dans le courant du troisième trimestre 2011. Ce bâtiment, dédié à l'accueil de projets industriels dans les medtech, a été inauguré officiellement mercredi (14 septembre) en présence des autorités cantonales et des représentants des milieux économiques. Construit par la Société jurassienne d’équipement SA, il offre une surface totale de 1550 m2. En plus de SICAS, trois start-up actives dans le domaine des technologies médicales et sciences de la vie vont s’implanter ces prochaines semaines dans le bâtiment. Ils bénéficieront d’un accompagnement de la part de Creapole. D'autres projets sont en cours qui devraient permettre d'occuper ces prochains mois environ la moitié des surfaces du bâtiment, contribuant ainsi à en faire un véritable pôle de compétences dans les medtech." /rpju</span><br />
<span name="ancContent"><br />
<a href="http://www.journaldujura.ch/Nouvelles_en_ligne/R%C3%A9gion/105337">http://www.journaldujura.ch/Nouvelles_en_ligne/R%C3%A9gion/105337</a></span></span>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-25122010483207128602011-07-19T09:37:00.000+02:002011-07-19T09:37:12.448+02:00Intervention pour fracture du sinus frontal sous endoscopie : une innovation adoptée à DijonCHU Dijon, mardi 05 juillet 2011 - "Le 16 juin 2011, le <em>Pr Zwetyenga</em>, chef du service de chirurgie maxillo-faciale du CHU de Dijon, a réalisé en ambulatoire une intervention pour fracture du sinus frontal sous endoscopie sur un homme âgé de 40 ans victime d’un accident du travail. Le patient a pu regagner son domicile le jour même et son état de santé est tout à fait satisfaisant. Il a pu reprendre ses activités. <br />
Au-delà d’une durée de séjour écourtée (le traitement classique imposait une hospitalisation de 5 à 7 jours), le malade a pu apprécier les autres avantages de cette technique : incisions minimes, invisibles dans le cuir chevelu, absence de système de drainage… <br />
<br />
La technique sous endoscopie est programmée à l’issue de la phase aigue (3 mois). Le chirurgien pratique 3 incisions d’environ 1 cm chacune dans le cuir chevelu. Il introduit ensuite une caméra (endoscope) permettant de guider la dissection de la zone du creux et d’y injecter du substitut osseux se solidifiant en quelques minutes. Ce substitut deviendra de l’os biologique au bout de quelques mois. L’intervention dure en moyenne 45 minutes, peut être réalisée sous anesthésie générale ou locale potentialisée. Il n’y a pas de système de drainage et elle peut être réalisée en ambulatoire. <br />
<br />
La fracture de la paroi antérieure du sinus frontal est relativement fréquente dans les traumatismes maxillo-faciaux. Lorsque qu’elles sont déplacées, elles entraînent une déformation du front avec des séquelles esthétiques pouvant être très importantes : creux ou front plat. <br />
<br />
Le traitement classique de ces fractures a lieu sous anesthésie générale (durée environ 2h30). Une incision du cuir chevelu allant du dessus d’une oreille à l’autre, ceci avec un large décollement très hémorragique est réalisé afin d’atteindre la zone de fracture. Des plaques sont alors mises en place et un système de drainage demeure pendant environ 5 jours pour éviter la survenue d’un hématome. Sans oublier les risques d’alopécie* secondaire. En outre, si les plaques sont gênantes ou mal tolérées, une intervention est pratiquée au bout de quelques mois ou années afin de les enlever, avec les mêmes inconvénients."<br />
<br />
Contact : CHU Dijon<br />
Céline LOPES,<br />
Responsable Communication <br />
1 Boulevard Jeanne d'Arc<br />
BP77908<br />
21079 Dijon cedex <br />
Tel : 03 80 29 36 28<br />
Email : celine.lopes@chu-dijon.fr<br />
Site : http://www.chu-dijon.fr<br />
Standard : 03 80 29 30 31<br />
<br />
<strong>Source :</strong><br />
La Lettre du Réseau CHU - n° 581 du 19/07/2011<br />
<a href="http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/intervention-pour-fracture-du-sinus-frontal-sous-endoscopie-une-innovation-adoptee-a-dijon/">http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/intervention-pour-fracture-du-sinus-frontal-sous-endoscopie-une-innovation-adoptee-a-dijon/</a>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-54888867173909358962011-07-12T09:15:00.000+02:002011-07-12T09:15:00.490+02:00Victoire des Acteurs publics 2011, Grenoble à l'honneur pour son système de prise de rendez-vous en ligne<em>CHU Grenoble, jeudi 07 juillet 2011</em> - "Le 6 juillet 2011 se déroulaient les <em>Victoires des Acteurs publics à Paris</em> sous le haut patronage de <em>Bernard Accoyer</em>, <em>Président de l’Assemblée nationale</em>. Lauréat dans la catégorie service de la Fonction publique hospitalière, le CHU de Grenoble a été primé pour son le projet E-patient. Grenoble est en effet le 1er CHU à proposer aux patients une prise de rendez-vous en ligne et des alertes par mails et SMS. Une révolution technico-administrative qui résout une fois pour toutes ce point faible de l’organisation hospitalière. <br />
<br />
Les patients accèdent aux disponibilités des agendas des médecins des unités de soins pour lesquels ils sont autorisés. Ils peuvent prendre des rendez-vous directement sans intermédiaire, qui sont ensuite confirmés (notifiés sur le portail E-patient) par le secrétariat de l’unité de soins et validés par le bureau des entrées. Le patient pourra se rendre ensuite directement dans l’unité qui l’attend."<br />
<br />
Contacts au CHU de Grenoble <br />
Jean-Philippe Descombes, directeur du pôle système d'information - Tel. 0476765030 - <a href="mailto:jpdescombes@chu-grenoble.fr">jpdescombes@chu-grenoble.fr</a><br />
<br />
Elodie Ancillon, directrice de la communication - Tel. 0476765098<br />
<a href="mailto:EAncillon@chu-grenoble.fr">EAncillon@chu-grenoble.fr</a> <br />
Site : <a href="http://www.chu-grenoble.fr/">http://www.chu-grenoble.fr/</a><br />
<br />
<br />
Les Victoires des Acteurs publics<br />
<br />
"Créées pour encourager le mouvement dans l’Etat, les collectivités et à l’Hôpital, les Victoires des Acteurs publics, organisées par le magazine <em>Acteurs publics</em>, honorent chaque année ceux qui, sur le terrain, mettent en œuvre la réforme dans 4 grands domaines : Innovation, Organisation, Service et Simplification." <br />
<br />
Les Victoires des Acteurs publics 2011 ont distingué 12 lauréats parmi les 36 nominés.<br />
<a href="http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/victoire-des-acteurs-publics-2011-le-chu-de-grenoble-a-lhonneur/">http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/victoire-des-acteurs-publics-2011-le-chu-de-grenoble-a-lhonneur/</a>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-39376902546195263152011-07-11T13:58:00.000+02:002011-07-11T13:58:50.735+02:00Médicatwitter : Utiliser twitter lors de l’exercice de la médecine."Professionnel de la santé, vous… <br />
•avez un patient qui vous pose problème. Vous envoyez un message à Twitter, la communauté médicale vous aide à poser le bon diagnostic.<br />
<br />
•supervisez un robot qui pratique une opération inédite et cliquez pour envoyer les liens vers des photos permettant de suivre l’intervention,<br />
<br />
•recevez par messages privés les résultats de contrôles effectués par des patients au moyen d’applications mobiles.<br />
<br />
•gérez vos rendez-vous avec le réseau de l’oiseau gazouilleur.<br />
<br />
Vous médicatwictez.<br />
<br />
Médicatwitcter est un verbe qui recouvre un ensemble d’usages de Twitter lors de pratiques médicales .Si l’utilisation du réseau est lié à un soin, on utilise aussi le verbe 'twoigner'.<br />
<br />
L'actualité du mot<br />
L’usage de Twitter se répand aussi dans le domaine médical.<br />
<br />
•Les professionnels de la santé l’utilisent pour suivre les publications et découvertes des médecins et organismes ou encore l’évolution d’une épidémie. Lors de la grippe A, les contributions sur le sujet se comptent en millions. Le débat sur le vaccin faisant rage, la difficulté fut de distinguer le bon grain de l’ivraie dans cette masse d’informations.<br />
<br />
•Des hôpitaux américains passent par Twitter pour rester en contact avec leurs patients. Ils les informent sur l’actualité de l’hôpital.<br />
<br />
•L’hôpital Henri Ford de Détroit est allé plus loin en tweetant en direct le retrait d’une tumeur du rein. Le chirurgien décrivait les phases de l’intervention que l’assistant envoyait au réseau. Le docteur Craig Rogers a expliqué que l'objectif dans le 'twittage' de l'opération était que les patients et soignants découvrent qu'une tumeur peut être retirée sans enlever le rein : 'Cette pratique élimine les barrières de la communication. Elle aide à comprendre quelque chose a priori effrayant', explique t-il.<br />
<br />
•Dans le même esprit, Robert Hendrick, a commenté en direct l'ablation de varices au laser que son médecin était en train de lui faire.<br />
<br />
L’ensemble de la procédure est décrite sur site Change Health Care."<br />
<br />
<em>Anne-Caroline Paucot / dicodufutur.org</em><br />
<a href="http://www.influencia.net/fr/actualites1/tweetionnaire-abcdaire-impertinent-twitter,110,1809.html">http://www.influencia.net/fr/actualites1/tweetionnaire-abcdaire-impertinent-twitter,110,1809.html</a>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-64964937416727625912011-06-14T09:46:00.001+02:002011-06-14T09:47:05.461+02:00Neurostimulation sacrée contre l'incontinence anale : pose du centième "pacemaker"CHU Nantes - "Depuis 2003, 100 dispositifs de neurostimulation sacrée ont été implantés à l'institut des maladies de l'appareil digestif. Une nouvelle solution contre l'incontinence anale. <br />
<br />
Pathologie méconnue car souvent taboue, l’incontinence anale affecte pourtant 2 % à 10 % de la population adulte en France. Si des traitements existent, ils restent malgré tout limités face à l'ampleur de ce problème de santé publique. C’est pourquoi des solutions nouvelles sont à l’étude notamment dans le domaine de la chirurgie dite mini-invasive.<br />
<br />
Depuis 2003 ce sont ainsi 100 dispositifs de neurostimulation sacrée qui ont été implantés chez les patients du <em>Pr Paul-Antoine Lehur</em> et du <em>Dr Guillaume Meurette</em> à l’institut des maladies de l’appareil digestif du CHU de Nantes. À l’origine mise en place pour l’incontinence urinaire, cette technique apparue en 1995 n’est encore que très peu pratiquée dans le cadre de l’incontinence anale. Elle consiste en la stimulation des nerfs situés au niveau du sacrum pour agir sur toute la zone du petit bassin (anus, rectum et sphincter) diminuant ainsi immédiatement l’incontinence. <br />
<br />
L’intervention réalisée sous anesthésie locale se déroule en deux phases<br />
<br />
Dans un premier temps, une électrode est implantée par voie percutanée et reliée à un boîtier temporaire afin de tester l’efficacité du dispositif. Dans le cas d’une réduction significative des épisodes de fuite d’au moins 50 %, l’électrode sera ensuite reliée à un 'pacemaker' définitif implanté dans une loge sous-cutanée au-dessus de la fesse.<br />
<br />
Encore à l’étude, cette technique aux résultats encourageants pourrait à l’avenir être proposée plus largement aux patients dont les traitements de première intention ne se sont pas avérés concluants.<br />
<br />
Bien que prometteuse, cette nouvelle technique ne fonctionne pas dans 10% à 20% des cas, lorsque la pathologie ne provient pas du système nerveux ou que celui-ci est trop altéré par la maladie."<br />
<br />
<a href="http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/neurostimulation-sacree-contre-lincontinence-anale-pose-du-centieme-pacemaker/">http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/neurostimulation-sacree-contre-lincontinence-anale-pose-du-centieme-pacemaker/</a>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-60895738960651587452011-06-11T00:14:00.000+02:002011-06-11T00:14:00.543+02:00Congrès de chirurgie robotique samedi 18 juin 2011 à l'Hôpital Américain, NeuillyVoir la vidéo d'annonce de ce congrès :<br />
==> <a href="http://youtu.be/Gl3Ne_edPAw">http://youtu.be/Gl3Ne_edPAw</a><br />
<br />
Télécharger le Programme<br />
==> (<a href="http://www.american-hospital.org/fileadmin/user_upload/espace-medecins/enseignements/Chirurgie-Robotique-18-juin-2011.pdf">Document PDF</a>)<br />
<br />
<em>Source :</em><br />
<a href="http://www.american-hospital.org/fr/actualites/notre-actualite-scientifique/actualite/article/journee-robot-orl.html">http://www.american-hospital.org/fr/actualites/notre-actualite-scientifique/actualite/article/journee-robot-orl.html</a>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-82066327686888108942011-05-31T18:30:00.000+02:002011-05-31T18:30:00.424+02:00HYSTÉRECTOMIE par robot chirurgical, première mondiale à Lille<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW0O4hgik2yEoqkLOE7DZKRdqz5jSXOK9xIgWe31QlDV-3p0gMQ4Awjq_QwLMfHgea-XqAJdF6zePA1zoQ9lwdtWik1kOnasqhWCl-1uL9L9QYn1YpwAaEq8ZFdtUJm2He84_bwA/s1600/VISUEL_ROBOT.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW0O4hgik2yEoqkLOE7DZKRdqz5jSXOK9xIgWe31QlDV-3p0gMQ4Awjq_QwLMfHgea-XqAJdF6zePA1zoQ9lwdtWik1kOnasqhWCl-1uL9L9QYn1YpwAaEq8ZFdtUJm2He84_bwA/s1600/VISUEL_ROBOT.jpg" t8="true" /></a></div>HYSTÉRECTOMIE par robot chirurgical, première mondiale à Lille – CHU Réseau (Publié le 20/05/2011) <br />
<br />
"Le 2 Mai 2011, pour la 1ère fois au monde, l'équipe de chirurgie gynécologique du <em>CHRU de Lille (Pr Cosson, Pr Collinet, Dr Lucot)</em> a utilisé le <a href="http://www.intuitivesurgical.com/products/">robot chirurgical Da Vinci S</a> pour une ablation de l'utérus par voie vaginale. Un nouveau procédé qui permet de réaliser une hystérectomie plus rapidement, avec des suites opératoires moins douloureuses, mais également moins de risque de phlébite ou d'embolie post opératoire.<br />
<br />
L'hystérectomie est actuellement l'intervention la plus fréquemment pratiquée chez la femme. Elle vient souvent en réponse à des problèmes de règles trop abondantes, ou à la présence de fibromes. <br />
<br />
Avec ce nouveau procédé, les durées d'hospitalisation et de convalescence sont par ailleurs deux fois plus courtes qu'avec une intervention chirurgicale classique. Cependant, cette technique est limitée par des questions d'accès vaginal. Grâce au robot chirurgical <em>Da Vinci S</em>, ces limites sont désormais repoussées. En effet, la haute précision et la maniabilité de cet équipement libère le chirurgien des contraintes des mouvements manuels en lui facilitant la réalisation de gestes complexes, dans des conditions de sécurité optimales.<br />
<br />
Cette innovation sera proposée à un nombre croissant de patientes. Les chances de réussite de ces interventions, ainsi que les conditions de sécurité et de confort s'en verront renforcées.<br />
<br />
En Juin 2008, le Centre de Référence Régional en Cancérologie (union du CHRU de Lille et du Centre Oscar Lambret) inaugurait le robot chirurgical <em>Da Vinci S</em>, dernier cri de la technologie pour la chirurgie coelioscopique."<br />
<br />
<em>Sources </em>: <a href="http://www.reseau-chu.org/">RéseauChu</a>, <a href="http://www.chru-lille.fr/">CHRU de Lille</a><br />
<a href="http://blog.santelog.com/2011/05/20/hysterectomie-par-robot-chirurgical-premiere-mondiale-a-lille-chu-reseau/">http://blog.santelog.com/2011/05/20/hysterectomie-par-robot-chirurgical-premiere-mondiale-a-lille-chu-reseau/</a>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-80482404611858360552011-05-31T18:22:00.001+02:002011-05-31T18:22:53.636+02:00iLumens : le 2.0 à la fac de médecine"<a href="http://www.ilumens.org/">iLUMENS</a> est un Laboratoire Universitaire Médical d’Enseignement basé sur les technologies Numériques et de Simulation, multidisciplinaire, ciblant les formations médicales initiale, spécialisée et continue, et développé à l’initiative de l’Université Paris Descartes et de sa faculté de Médecine. <br />
<br />
Ce laboratoire a pour objectifs de répondre aux besoins de formation croissants des professionnels de santé, ainsi que de participer aux efforts nécessaires d’amélioration de la qualité et sécurité des soins, par l’utilisation des nouvelles technologies numériques et de simulation. Une littérature scientifique abondante démontre clairement tout l’intérêt de ces approches pédagogiques innovantes et structurantes déjà très développées et organisées à l’étranger au niveau hospitalo-universitaire, en Amérique du Nord comme dans les pays scandinaves, mais peu voire pas du tout en France (expérience préliminaire à Nice depuis cette année). <br />
<br />
L’université Paris Descartes, puis l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (premier acteur de soins en Europe) ont toute vocation à en porter les ambitions au plus haut niveau."<br />
<br />
<span style="color: red;"><em><strong>==></strong></em></span> <a href="http://www.ilumens.org/">En savoir plus</a>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-11711934078262810562011-05-31T18:12:00.001+02:002011-05-31T18:12:52.818+02:00Les tendances technologiques pour les 50 prochaines années : Palais des Congrès de Montréal-14 Juin 2011<blockquote><span style="color: blue;"><strong><em>Etes-vous prêts pour le futur ? Et votre organisation ? Les tendances technologiques pour les 50 prochaines années : Palais des Congrès de Montréal-14 Juin 2011</em></strong></span></blockquote>MONTREAL, QUEBEC--(Marketwire - 31 mai 2011) - "<a href="http://www.biz-affaire.com/communique-770852.html">5Deka</a> est à terminer la mise en place d'une conférence unique sur l'impact des technologies sur plusieurs aspects de nos vies, tant au niveau du monde des affaires que personnel. Que vous soyez haut dirigeant ou gestionnaire vous ne pouvez manquer cette conférence qui vous éclairera sur les prochaines décennies. Cette conférence se tiendra le 14 Juin 2011 au Palais des Congrès de Montréal, et s'intitulera <em>Les 50 prochaines années: mégatendances technologiques et impact social.</em> <br />
<br />
Etes-vous prêts pour le futur? Et votre organisation? Qu'en est-il de vos directeurs et de votre personnel? Etes-vous en mesure d'interagir avec la nouvelle clientèle et les employés des générations Y et Cyber qui deviennent rapidement une part importante de la force du marché du travail?<br />
<br />
Lors de cette conférence unique et dynamique, Monsieur Réjean Bourgault partagera sa passion pour le futur et décrira l'impact de ces nouvelles technologies. Monsieur Bourgault possède plus de 22 années d'expérience en gestion et en haute technologie; quotidiennement il fait face à des gestionnaires canadiens et mondiaux qui doivent affronter ces nouvelles réalités."<br />
<br />
<span style="color: red;"><em><strong>==></strong></em></span> Sujets abordés (<a href="http://www.biz-affaire.com/communique-770852.html">lire</a>) ...<br />
<br />
<a href="http://www.lelezard.com/communique-770852.html">http://www.lelezard.com/communique-770852.html</a>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-14196000395221147952011-05-31T18:00:00.000+02:002011-05-31T18:00:23.524+02:00Un deuxième baptême "santé" pour François Fillon"Accompagné pour l’occasion de Xavier Bertrand, ministre de la Santé, de Nora Berra, secrétaire d’État chargée de la Santé, et de Philippe Richert, ministre chargé des Collectivités territoriales, le Premier ministre François Fillon s’est rendu ce lundi à Strasbourg et à Sélestat, dans le Bas-Rhin, pour un déplacement sur le thème de la santé. Après Vesouls au tout début de l’année 2010, c’est la seconde fois depuis qu’il est à Matignon que le chef du gouvernement s’empare du sujet.<br />
<br />
À Sélestat, François Fillon a inauguré la toute nouvelle tranche du centre hospitalier (180 lits) ; à Strasbourg, il a visité l’un des blocs opératoires expérimentaux de chirurgie mini-invasive et de robotique chirurgicale de l’IRCAD (Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif, créé par le Pr Jacques Marescaux).<br />
<br />
Dans son discours le Premier ministre a mis l’accent sur la rigueur appliquée par son gouvernement aux dépenses de santé – 'Notre politique de santé n’est pas un puits sans fond de dépenses publiques (...)' – mais aussi rappelé que sur les 35 milliards d’euros mobilisés dans le cadre du Grand Emprunt, 2,4 milliards seraient consacrés à des actions 'ciblées sur la santé', tandis qu’un autre milliard financerait des actions 'qui concernent la santé d’une manière ou d’une autre'.<br />
<br />
François Fillon a également mis l’accent sur le développement de la e-santé, domaine dans lequel il veut 'intensifier les efforts de la France pour rattraper son retard'."<br />
<br />
<em>Henri de Saint Roman</em><br />
<a href="http://www.lequotidiendumedecin.fr/information/un-deuxieme-bapteme-sante-pour-francois-fillon">lequotidiendumedecin.fr</a> 30/05/2011Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-61875967585399281592011-04-05T09:36:00.002+02:002011-04-05T09:36:59.924+02:00Développement de la télémédecine et de la télésanté"Il faut faire émerger des solutions industrielles<br />
<br />
La France n’est pas en retard et a les moyens de développer une filière industrielle télémédecine/télésanté dynamique en associant tous les acteurs publics et privés. C’est la conviction affichée par l’ASIP (…)"<br />
<br />
<em>Le Quotidien du Médecin du 05/04/2011 </em>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-45769078689438720202011-04-05T09:28:00.000+02:002011-04-05T09:28:22.561+02:001er séquençage génétique haut débit réalisé en France<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4PIMilawRxpwEBx21_EJ-kJFmXYyfcWIxz83a3Xo_CZs7ADhNPkHD-4DvqB56MZ7dnVi1gW6ZH2xu3FhD_63Z5fHc7Sr8B6cmspZpthY7m7eFY_RDobMDKgUpMsJpwn-Dx-ef1g/s1600/1102_Dr-Cedric-Le-Caignec-_2_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" r6="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4PIMilawRxpwEBx21_EJ-kJFmXYyfcWIxz83a3Xo_CZs7ADhNPkHD-4DvqB56MZ7dnVi1gW6ZH2xu3FhD_63Z5fHc7Sr8B6cmspZpthY7m7eFY_RDobMDKgUpMsJpwn-Dx-ef1g/s1600/1102_Dr-Cedric-Le-Caignec-_2_.jpg" /></a></div><span class="Apple-style-span" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 0px; -webkit-border-vertical-spacing: 0px; -webkit-text-decorations-in-effect: none; -webkit-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; border-collapse: separate; color: black; font: 16px "Times New Roman"; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #555555; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19px; text-align: justify;"><span style="color: blue;"><strong><em>Le Dr Cédric-Le-Caignec</em></strong><span style="color: black;">,</span> </span><span style="color: black;">CHU de Nantes</span></span></span><br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 0px; -webkit-border-vertical-spacing: 0px; -webkit-text-decorations-in-effect: none; -webkit-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; border-collapse: separate; color: black; font: 16px "Times New Roman"; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #555555; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19px; text-align: justify;">"Pour la première fois en France et pour la troisième fois au monde, une équipe analyse tous les gènes de patients atteints d’une maladie héréditaire par 'séquençage génétique haut débit' et identifie sa cause. Coordonnée par le <em>Dr Cédric Le Caignec</em>, médecin-généticien au CHU et chercheur à l’institut du thorax- Inserm UMRS_915 de Nantes, l’équipe publie ses résultats dans <em><a href="http://www.nature.com/ng/journal/v43/n4/abs/ng.778.html">Nature Genetics</a></em>*.</span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 0px; -webkit-border-vertical-spacing: 0px; -webkit-text-decorations-in-effect: none; -webkit-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; border-collapse: separate; color: black; font: 16px "Times New Roman"; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #555555; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19px; text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 0px; -webkit-border-vertical-spacing: 0px; -webkit-text-decorations-in-effect: none; -webkit-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; border-collapse: separate; color: black; font: 16px "Times New Roman"; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #555555; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 19px; text-align: justify;"><h3 style="color: #7faa1e; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 1.2em; margin: 1em 0px 0.5em;">Six familles, plus de 20 000 gènes analysés, un seul en cause</h3><div style="color: #7faa1e; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 1.2em; margin: 1em 0px 0.5em;"><span style="color: black;">Les équipes de génétique du CHU et de l'institut du thorax de Nantes, de l'hôpital Necker à Paris et du CHU de Dijon ont étudié le génome de six familles françaises touchées par le syndrome de Hajdu-Cheney, maladie génétique rare caractérisée, entre autres, par une ostéoporose sévère.</span></div><br />
'NOTCH2', l'unique gène anormal en cause dans la maladie de Hajdu-Cheney, a été identifié par l'analyse de l'ensemble des gènes de chacun des membres atteints de ces familles.<br />
<br />
Cette nouvelle technique dite de 'séquençage génétique haut débit' est en fait une nouvelle approche génétique qui nécessite la combinaison de deux atouts : un équipement de haute technologie, très coûteux, ainsi qu'une expertise en <em>bioinformatique</em> permettant d'extraire les informations utiles à l'identification de l'origine génétique des maladies. A ce jour, <em>seules deux autres équipes (Nimègue, Pays-Bas et Washington, États-Unis) ont réuni ces atouts et ainsi pu identifier le gène responsable de deux autres maladies rares.</em><br />
<br />
<span style="color: black;">Quels enjeux pour le séquençage génétique haut débit ?</span><br />
<br />
Il est probable que, dans les prochaines années, cette technologie de séquençage du génome soit utilisée de manière beaucoup plus large chez les patients. Elle permettra en effet de mettre en évidence des facteurs génétiques de prédisposition à des maladies fréquentes, cancers ou maladies neurodégénératives, par exemple.<br />
<br />
Cette technique rendrait ainsi possible une véritable approche de médecine personnalisée, c'est-à-dire une prise en charge individualisée du patient en fonction de sa 'carte génétique'. Il serait alors envisageable de mieux prévoir l'évolution de sa maladie, de prédire l'efficacité ou les effets secondaires des médicaments.<br />
<br />
Au sein de l'institut du thorax, médecins et chercheurs travaillent à de nouvelles approches de médecine personnalisée où <span style="color: red;">le séquençage génétique haut débit s'allie à l'expertise dans l'analyse des mécanismes des maladies chroniques cardiovasculaires, respiratoires et métaboliques</span>." <br />
<br />
<em>Contact presse</em> - institut du thorax : Vimla Mayoura - 02.28.08.01.13 <a href="mailto:vimla.mayoura@chu-nantes.fr">vimla.mayoura@chu-nantes.fr</a><br />
<br />
<em>*Truncating mutations in the last exon of NOTCH2 cause a rare skeletal disorder with osteoporosis Nat Genet. 2011 Mar 6. DOI: doi:10.1038/ng.778 </em><br />
<br />
<em>Bertrand Isidor1, Pierre Lindenbaum1-3, Olivier Pichon1, Stéphane Bézieau1,3, Christian Dina2-4, Sébastien Jacquemont5, Dominique Martin-Coignard6, Christel Thauvin-Robinet7, Martine Le Merrer8, Jean-Louis Mandel9, Albert David1, Laurence Faivre7, Valérie Cormier-Daire8, Richard Redon1-3 & Cédric Le Caignec1-4</em> <br />
<br />
1 centre hospitalier universitaire (CHU) Nantes, service de génétique médicale, Nantes, France. <br />
2 Inserm, UMR915, institut du thorax, Nantes, France. <br />
3 université de Nantes, Nantes, France. <br />
4 centre national de la recherche scientifique (CNRS), ERL3147, Nantes, France. <br />
5 centre hospitalier universitaire Vaudois (CHUV), service de génétique médicale, Lausanne, Switzerland.<br />
<br />
<em>Réseau CHU - Newsletter 05/04/2011</em></span></span></span></span><a href="http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/une-premiere-en-france-grace-au-sequencage-a-haut-debit/">http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/une-premiere-en-france-grace-au-sequencage-a-haut-debit/</a>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-54206413233373735992011-03-29T09:44:00.000+02:002011-03-29T09:44:09.480+02:00Fécondation in vitro : Nantes expérimente le 1er EmbryoScope® français pour améliorer les chances de grossesse<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjadU2G2Q_50zY5xRzzk42kSaxcN75C4slJW0sT7aTTn3hErdof-u-WwVIWSNcIEFf_n3pytH98_Q2hj12ZpHTP51SILAIgWGnAFTk-_rTv2EBSjOqvBmb2HOtTJAPskkRIj-JMbQ/s1600/0eceae3935.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" r6="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjadU2G2Q_50zY5xRzzk42kSaxcN75C4slJW0sT7aTTn3hErdof-u-WwVIWSNcIEFf_n3pytH98_Q2hj12ZpHTP51SILAIgWGnAFTk-_rTv2EBSjOqvBmb2HOtTJAPskkRIj-JMbQ/s1600/0eceae3935.jpg" /></a></div><em>Une technicienne du laboratoire d'AMP surveille un embryon</em><br />
"Le centre d'assistance médicale à la procréation (AMP) du CHU de Nantes est le premier centre en France à bénéficier du prêt d’un EmbryoScope® pour la réalisation d'une étude collaborative internationale. 'Il s'agit d'un équipement révolutionnaire pour l'avenir de la reproduction assistée', scande le <em>Dr Miguel Jean</em>, chef du service de biologie de la reproduction.<br />
<br />
En entrant dans le laboratoire du centre, on s'attend alors à voir un équipement volumineux. En réalité, un écran d'ordinateur et un incubateur de petite taille trônent sur une simple table de bureau. Mais il ne faut pas s'y fier : <em>l'EmbryoScope®</em> est un équipement de très haute technologie qui devrait améliorer les chances de succès des fécondations in vitro (Fiv). <br />
<br />
<em>Observation in vivo et en continu de l’embryon et de sa fécondation</em><br />
<br />
'Cette technologie nous permet d'observer l'embryon minute par minute, de la fécondation in vitro au transfert dans l'utérus, ce qui laisse espérer une amélioration substantielle dans les résultats de l'implantation embryonnaire', résume le Dr Jean.<br />
<br />
La culture embryonnaire repose sur un principe très simple : plus l'environnement de l'embryon est stable (température, exposition à l'oxygène ou au dioxyde de carbone...), mieux il se porte et plus son développement sera favorisé. Jusqu'à maintenant, tous les soins nécessaires à la vie de l'embryon imposaient de le sortir de l'univers douillet de son incubateur pour le placer, à intervalles réguliers, sur la platine du microscope. Ces bouleversements répétés de son environnement peuvent constituer des sources de stress pénalisantes pour son développement.<br />
<br />
Grâce à l'EmbryoScope®, il n'est plus nécessaire de déranger l'embryon pour surveiller son développement et lui prodiguer les soins nécessaires à sa croissance : tout se fait à distance, porte fermée, grâce à un système complexe qui allie robotisation, informatique et imagerie de très haut niveau. Ainsi, un microscope est enfermé dans l'incubateur avec l'embryon et permet de visualiser en continu son développement. 'Nous souhaitons pour l'instant offrir cette technologie aux embryons les plus fragiles', précise le Dr Jean. <br />
<br />
La société danoise <em>Unisense Fertilitech</em> qui a développé ce nouveau système a déjà équipé de nombreux hôpitaux en Europe. 'Nous sommes fiers d'être le premier CHU français à pouvoir expérimenter ce formidable équipement, déclare le Dr Thomas Fréour, praticien biologiste au centre. J'ai déjà eu l'occasion de présenter ce procédé lors de congrès médicaux et j'ai pu constater que ce sujet captivait instantanément l'auditoire'. Les tout premiers résultats européens confirment les espoirs placés dans cette nouvelle technologie. <em>L'EmbryoScope®</em> devrait donc permettre d'offrir des chances de grossesse supplémentaires aux patients infertiles pris en charge en fécondation in vitro au CHU de Nantes.<br />
<br />
L'AMP en chiffres<br />
<br />
Près de 15% des couples en âge de procréer rencontrent, à un moment de leur vie, des difficultés pour réaliser leur désir d'enfant. <br />
<br />
Le centre AMP du CHU de Nantes réalise chaque année plus de 1 000 tentatives de Fiv et Icsi (fécondation in vitro avec micro-injection), 500 IAC (insémination intra-utérine) et 300 IAD (insémination artificielle avec sperme de donneur) par an, ce qui le situe parmi les 10 premiers centres français d'AMP."<br />
<br />
<em>Contact du centre d'AMP du CHU de Nantes : 02.40.08.32.34</em> <br />
<br />
<a href="http://www.reseau-chu.org/">http://www.reseau-chu.org/</a><br />
<em>La Lettre du Réseau</em> 29/03/2011Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-92056800219650442052011-03-08T09:48:00.000+01:002011-03-08T09:48:55.218+01:00Les risques émergents en télémédecine et chirurgie ambulatoire<em>Réseau CHU, vendredi 07 janvier 2011 :</em><br />
<br />
"L'essor de la télémédecine et de la chirurgie ambulatoire entraîne une profonde restructuration de l'offre de soins. La télémédecine parce qu'elle abolit les distances entre le patient et le super spécialiste via un simple cabinet médical pour peu que celui-ci soit connecté. Et la chirurgie ambulatoire, plébiscitée par les patients, parce qu'elle allège les actes opératoires et autorise un retour à domicile le jour même. Mais ces progrès sont à l'origine de risques nouveaux et donc de responsabilités nouvelles mais celles-ci restent à définir précisément. Interrogé par Réseau CHU, Nicolas Gombault, directeur général du <a href="http://www.assmed.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=80&Itemid=70">sou médical</a>, trace les contours jurisprudentiels de ces activités phares de la médecine du XXIème siècle.<br />
<br />
<em>En tant qu'expert, intervenant aux côtés des professionnels de santé, quels conseils donneriez-vous aux membres d'une nouvelle structure juridique du réseau Télémédecine ?</em><br />
<br />
<em>Nicolas Gombault</em> : Le premier conseil à donner réside bien entendu dans le respect de la réglementation issue de l'article L 6316-1 du code de la santé publique et de son décret d'application du 19 octobre 2010. Le consentement du patient, le respect absolu de la confidentialité, le transfert sécurisé des données sont des points fondamentaux.<br />
<br />
S'agissant de la pratique de l'acte de télémédecine, la qualification des intervenants, la formation des patients, l'adéquation de l'équipement, le fait de prévoir des solutions de secours en cas de défaillance, l'examen clinique préalable du patient, la justification et la validation de l'examen sous le contrôle du médecin, l'élaboration de protocoles doivent aussi retenir particulièrement l'attention.<br />
<br />
Enfin, l'archivage, la traçabilité totale de l'examen sont nécessaires.<br />
<br />
Signalons que <em><strong>sur le plan juridique, une convention entre les différents acteurs est obligatoire, convention qui aura pour objet d'organiser leurs relations et de fixer les obligations de chacun ; cette convention devra être transmise par chaque praticien à son conseil départemental de l'ordre</strong></em>.<br />
<br />
<em>Quelles clauses doivent absolument être précisées dans la convention qui les lie ?</em><br />
<br />
Nicolas Gombault Ce sont essentiellement les obligations de chacun, en terme de délai de réponse, de modalités de travail, qui doivent y être précisées. Il peut être utile aussi de tenter d'y fixer à l'avance les règles de responsabilité. Quant au fournisseur, il sera responsable d'un dysfonctionnement technique si celui-ci n'a pas pour origine une erreur d'utilisation ou une mauvaise organisation des praticiens.<br />
<br />
Comme il n'existe malheureusement pas de modèle type de convention, il faut faire preuve d'une prudence extrême dans la rédaction de ce document essentiel. Mieux vaut se faire assister par un conseil avisé.<br />
<br />
<em>Concernant la chirurgie ambulatoire, constatez-vous un déplacement des responsabilités du chirurgien ou de l'hôpital vers le médecin généraliste ?</em><br />
<br />
<em>Nicolas Gombault</em> : Une partie du suivi post-opératoire sera incontestablement reportée sur le médecin traitant qui verra alors sa responsabilité significativement augmentée.<br />
<br />
Par ailleurs, il est important que les responsabilités de tous les intervenants de la chaîne de la chirurgie ambulatoire soient clairement définies. De même, la qualité de l'information du patient et les recommandations qui lui sont données en cas de complication sont fondamentales. Il n'en demeure pas moins que les médecins traitants doivent par ailleurs recevoir une formation adaptée."<br />
<br />
<em>Réseau CHU Newsletter 562</em><br />
<em>Responsable éditorial : Marie-Georges FAYN</em>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-23955208073230510812011-02-23T19:46:00.000+01:002011-02-23T19:46:29.105+01:00Le Pr Jean-Charles Delchier attaqué au couteau à Henri-Mondor<em>Après une gynécologue de Charente, nouvelle agression d’un médecin, le Pr Delchier, chef de service au CHU Henri-Mondor (Créteil). Ses jours ne sont pas en danger.</em><br />
<br />
<em>Source : le Quotidien du Médecin 23/02/2011</em>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-82565037570755513882011-02-23T17:04:00.002+01:002011-02-23T17:04:32.756+01:00Chirurgie robotique : la nouvelle école de Nancy<a href="http://www.lasemaine.fr/2011/02/18/chirurgie-robotique-la-nouvelle-ecole-de-nancy">http://www.lasemaine.fr/2011/02/18/chirurgie-robotique-la-nouvelle-ecole-de-nancy</a>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-44497778416017625582011-02-22T23:03:00.002+01:002011-02-22T23:03:47.581+01:00Manifestation à Créteil pour le maintien de la chirurgie cardiaque de Mondor"Quelque 300 personnes ont manifesté ce mardi dans les rues de Créteil (Val-de-Marne) pour protester contre la fermeture du service de chirurgie cardiaque du CHU Henri-Mondor, programmée dans le cadre du plan de restructuration des Hôpitaux de Paris (AP-HP).<br />
<br />
Partis de l’hôpital, les manifestants ont convergé vers la préfecture du Val-de-Marne où une délégation d’élus locaux et de représentants du personnel a remis une pétition signée, selon eux, par plus de 10 000 personnes et réclamé une table ronde.<br />
<br />
Une précédente action avait réuni environ 400 personnes le 10 février."<br />
<br />
lequotidiendumedecin.fr <br />
22/02/2011 <br />
Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-65200221256650954422011-02-21T12:02:00.000+01:002011-02-21T12:02:11.360+01:00Des Applis sur iPad pour aider les chirurgiens à expliquer aux patients des procédures chirurgicales ...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsiEilynZpGfWbRXlINvit-Ftt4VCmcfpwFcvRK3wrDGbyDnsVbceZMtRzlt9Ebars4gmuvMW5dEIX4kkvY43Sx4tEqVORniksO3ariJH_Ss2_x0o_P-EUgxpYigbt2EEGp5dWMw/s1600/kghj.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="262" j6="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsiEilynZpGfWbRXlINvit-Ftt4VCmcfpwFcvRK3wrDGbyDnsVbceZMtRzlt9Ebars4gmuvMW5dEIX4kkvY43Sx4tEqVORniksO3ariJH_Ss2_x0o_P-EUgxpYigbt2EEGp5dWMw/s320/kghj.jpg" width="320" /></a></div><br />
<span class="Apple-style-span" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 0px; -webkit-border-vertical-spacing: 0px; -webkit-text-decorations-in-effect: none; -webkit-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; border-collapse: separate; color: black; font: small "Times New Roman"; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="color: #414141; font-family: "trebuchet ms", verdana, arial, tahoma; font-size: 14px; line-height: 19px; text-align: left;">Stryker's Orthopaedics division has released two iPad apps to help surgeons explain procedures to their patients and learn about the products that the company offers.</span></span><a href="http://www.medgadget.com/archives/2011/02/stryker_orthopaedics_launches_two_ipad_apps.html"></a> <br />
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<div class="separator" style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none; clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL_jzn1eyCtepsbBX-kTiBi3vj8o7_0XcaaO0Q94nQBgqiJOl33MXAIMAaES5ijPUneB-DPZa8Ecj6FpbtIiGEz-373JugMdlMPD9ADqpZFXCR4Ei162nEk_hzbEvowdjfFRFsGA/s1600/212ffe.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="327" j6="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiL_jzn1eyCtepsbBX-kTiBi3vj8o7_0XcaaO0Q94nQBgqiJOl33MXAIMAaES5ijPUneB-DPZa8Ecj6FpbtIiGEz-373JugMdlMPD9ADqpZFXCR4Ei162nEk_hzbEvowdjfFRFsGA/s400/212ffe.jpg" width="400" /></a><a href="http://www.medgadget.com/archives/2011/02/stryker_orthopaedics_launches_two_ipad_apps.html">http://www.medgadget.com/archives/2011/02/stryker_orthopaedics_launches_two_ipad_apps.html</a></div>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-39143902288745023872011-02-21T11:32:00.000+01:002011-02-21T11:32:25.979+01:00Vidéo de chirurgie robotique en urologie, diffusée dans le JT de TF1JT de Cl<em>aire Chazal</em>, 13 heures, samedi 19 février 2011 : la chirurgie robotique en urologie :<br />
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<div><object height="270" id="wat_5714775" width="480"><param name="FlashVars" value="oasTag=TF1/videos/catchup/jt-we&recoTf1=http%3A%2F%2Fwww.tf1.fr%2Fjs%2Fvideo%2Fpoursuite%2F0%2C%2C3635793-e0NIQUlORV9JRCBVTlZfSUR9IHsyNTY2MzI3IDF9%2C00.js%3F1298126407&permalink=http%3A%2F%2Fvideos.tf1.fr%2Fjt-we%2Fle-13-heures-du-19-fevrier-2011-6284978.html&v40=1&unvId=1&chaId=2566327&conId=3635793" /><param name="movie" value="http://www.wat.tv/swfpu/105547nIc0K115714775"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed src="http://www.wat.tv/swfpu/105547nIc0K115714775" type="application/x-shockwave-flash" FlashVars="oasTag=TF1/videos/catchup/jt-we&recoTf1=http%3A%2F%2Fwww.tf1.fr%2Fjs%2Fvideo%2Fpoursuite%2F0%2C%2C3635793-e0NIQUlORV9JRCBVTlZfSUR9IHsyNTY2MzI3IDF9%2C00.js%3F1298126407&permalink=http%3A%2F%2Fvideos.tf1.fr%2Fjt-we%2Fle-13-heures-du-19-fevrier-2011-6284978.html&v40=1&unvId=1&chaId=2566327&conId=3635793" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="270"></embed></object></div><div class="watlinks" style="background: #cccccc; font-size: 11px; padding-bottom: 4px; padding-left: 0px; padding-right: 0px; padding-top: 2px; text-align: center; width: 480px;"><a class="waturl" href="http://videos.tf1.fr/jt-we/le-13-heures-du-19-fevrier-2011-6284978.html" target="_blank">Le 13 heures du 19 février 2011</a></div><br />
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<a href="http://videos.tf1.fr/jt-we/le-13-heures-du-19-fevrier-2011-6284978.html">http://videos.tf1.fr/jt-we/le-13-heures-du-19-fevrier-2011-6284978.html</a>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-44554515327953764702011-02-17T15:10:00.000+01:002011-02-17T15:10:15.805+01:00Télésanté 2011 : 31/03/2011 à Castres<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzsu8kAIC-tkyttzAjgcFQzxXoQ45gnembONvwWlThImyAenTn0i1wLYQDq-JioFFVg-MmY2aEaqSiLcqPUqC_9SxNTYcbb8OoazFJ7LtkE2XHvqZKX3h2dtn7CRA8b3kIui_1/s1600/principale1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="380" j6="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzsu8kAIC-tkyttzAjgcFQzxXoQ45gnembONvwWlThImyAenTn0i1wLYQDq-JioFFVg-MmY2aEaqSiLcqPUqC_9SxNTYcbb8OoazFJ7LtkE2XHvqZKX3h2dtn7CRA8b3kIui_1/s640/principale1.png" width="640" /></a><br />
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<span 0px;="" 0px;?="" 2;="" class="Apple-style-span" letter-spacing:="" new="" none;="" normal;="" orphans:="" roman?;="" style="-webkit-border-horizontal-spacing: 0px; -webkit-border-vertical-spacing: 0px; -webkit-text-decorations-in-effect: none; -webkit-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; border-collapse: separate; color: black;" text-indent:="" text-transform:="" times="" white-space:="" widows:="" word-spacing:=""><span 16px;?="" ?new="" class="Apple-style-span" font-size:="" new="" roman?,="" serif;="" style="border-collapse: collapse;" times,="" times="" york?,=""><span style="font-family: Calibri;">Castres-</span><span style="font-family: Calibri;">Mazamet Technopole<span class="Apple-converted-space"> </span><sup>(CEEI)</sup><span class="Apple-converted-space"> </span>renouvelle son partenariat avec le CATEL pour l’organisation de la Journée </span></span></span>TELESANTE annuelle. Organisée par le CATEL et ses partenaires, elle aura lieu pour la 11ème année consécutive le <em>jeudi 31 mars 2011</em>, en émission simultanée par <em>visioconférence</em> dans plusieurs villes de France et à l’étranger.<br />
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<span style="color: red;"><strong><em>==></em></strong></span> Voir le programme, s'inscrire (c'est gratuit) : <a href="http://www.journee-telesante.com/">cliquer ici</a>.Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-40812912679130816782011-02-15T09:45:00.000+01:002011-02-15T09:45:07.842+01:00AMIENS - 10 médecins et infirmières haïtiens en formation au CHU"Le 13 janvier 2011, un an après le séisme à Haïti, 10 professionnels de santé haïtiens sont arrivés à Amiens pour débuter des formations médicales et soignantes au sein du CHU d'Amiens Picardie. Ces médecins et infirmières sont les premiers d'un groupe de 60 haïtiens qui seront formés durant les 18 prochains mois au sein de l'hôpital.<br />
L'équipe haïtienne arrivée jeudi 13 janvier est composée de cinq jeunes médecins de cinq spécialités différentes : chirurgie générale, chirurgie orthopédique, médecine interne, gynécologie-obstétrique et pédiatrie et de cinq infirmières (2 infirmières sages-femmes, 1 puéricultrice et 2 infirmières-chefs). Les formations de ces professionnels sont d'une durée s'étalant de 1 mois à un an. Ils seront encadrés par des professionnels amiénois connaissant déjà le contexte haïtien et qui pourront ainsi adapter au plus près des besoins ces formations professionnelles.<br />
De retour à Haïti, ils pourront bénéficier d'un tutorat par les équipes amiénoises grâce à un dispositif de télé-enseignement qui sera installé durant le premier trimestre 2011 et permettra de réaliser des formations à distance ainsi que la discussion de cas médicaux difficiles. Ces professionnels seront le relais, au sein de leur établissement, pour la formation de l'ensemble du personnel.<br />
Une fois l'ensemble du personnel formé, un chantier d'un montant prévisionnel de 30 Millions d'Euros et d'une durée de 4 ans, mené par le Ministère de la Santé Publique et de la Population d'Haïti et appuyé techniquement et logistiquement par le CHU d'Amiens Picardie, sera réalisé afin de fournir les moyens matériels à ces personnels pour mettre pleinement en oeuvre leurs nouvelles compétences. Ce deuxième volet du projet est en cours d'étude pour financement par la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH), co-présidée par le Président de la République d'Haïti, Monsieur René Préval et Monsieur William Clinton.<br />
Fortement engagé engagé à Haïti depuis 2001 le CHU d'Amiens Picardie est jumelé avec l'Hôpital Universitaire Justinien de Cap Haïtien depuis 2006<br />
Quelques jours après le séisme, le CHU d'Amiens Picardie avait envoyé une équipe de professionnels de chirurgie et d'urgence pour aider à prendre en charge l'afflux massif de blessés aux urgences. Le CHU a ensuite obtenu un financement de 500.000 ? de la Mission Interministérielle pour la Reconstruction d'Haïti (MIRH) afin de former l'ensemble du personnel de direction, médical, soignant et technique de cet hôpital. Ce projet, d'une durée de 18 mois, est conçu comme le premier volet d'un projet ambitieux de reconstruction de l'Hôpital Universitaire Justinien afin de mieux répondre aux besoins de la population et d'être aux normes anti-sismiques."<br />
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Pour plus d'informations contacter :<br />
Secrétaire Générale<br />
CHU d'Amiens, Place Victor Pauchet<br />
80054 AMIENS CEDEX 1<br />
Téléphone : 03 22 66 80 22<br />
Fax : 03 22 66 80 19<br />
email : <a href="mailto:Dupaigne.bergamote@chu-amiens.fr">Dupaigne.bergamote@chu-amiens.fr</a><br />
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La Lettre "Réseau-CHU"<br />
N° 559 - 15 février 2011Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-56163366870747236622011-02-12T09:52:00.001+01:002011-02-12T09:53:32.111+01:00"En 2045, l'homme deviendra immortel"<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsBsXzKk_hMhqE28taEP705pJY_43nTYkyYBcQEw-6412pPaqfLyXvY-NlDaDw7aq3VLIRj-A_d2cnf5imCsdgkdjlC2KNwP-bxOykv6fwdFmWedFM180YYuxlX56qwj7vDog9UQ/s1600/wsingularity_0221.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" h5="true" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsBsXzKk_hMhqE28taEP705pJY_43nTYkyYBcQEw-6412pPaqfLyXvY-NlDaDw7aq3VLIRj-A_d2cnf5imCsdgkdjlC2KNwP-bxOykv6fwdFmWedFM180YYuxlX56qwj7vDog9UQ/s200/wsingularity_0221.jpg" width="150" /></a></div><em>Technologist Raymond Kurzweil has a radical vision for humanity's immortal future</em><br />
<em></em><br />
<em>Photo-Illustration by Ryan Schude for TIME</em><br />
"Nous approchons le moment où les ordinateurs vont devenir non seulement intelligents, mais bien plus intelligents que nous les humains. Quand cela se produira, l'humanité - nos corps, nos esprits, notre civilisation - en sera totalement et pour toujours transformée. Ce n'est pas de la science-fiction. Le très sérieux magazine <a href="http://www.time.com/time/health/article/0,8599,2048138-2,00.html">The Time</a> consacre un très long article à cette transformation radicale à venir et à cette thèse connue sous le nom de <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Singularit%C3%A9_technologique">singularité</a></em>. Le mot singularité lui-même a été emprunté à l'astrophysique. Il décrit un point dans l'espace-temps - par exemple dans un trou noir - où les règles de la physique ordinaire ne s'appliquent plus.<br />
<br />
Cette théorie de la singularité appliquée à l'espèce humaine qui va transcender son corps et son esprit est portée par quelqu'un considéré comme un des plus grands génies scientifiques de notre temps <em><a href="http://www.kurzweiltech.com/aboutray.html">Ray Kurzweil</a></em>. Il est décrit comme un 'impitoyable génie' par le <em>Wall Street Journal</em> et comme une 'machine à penser' par Forbes. Selon ses calculs, la fin de la civilisation telle que nous la connaissons se produira dans 35 ans.<br />
<a name='more'></a>Sous son impulsion, <em>l'Université de la Singularité</em> (<a href="http://singularityu.org/">Singularity University</a>) a été fondée il y a trois ans. Elle est abritée par la NASA et l'un de ses principaux sponsors est Google. Le cofondateur de Google, <em>Larry Page</em>, y est intervenu l'année dernière.<br />
<br />
Tout part du constat que les ordinateurs sont de plus en plus rapides et puissants et que cette évolution ne se ralentit pas... au contraire. Cela signifie qu'à un moment proche ils seront capables de faire des choses comparables à l'intelligence humaine. Toute cette puissance et cette vitesse vont être à même d'émuler tout ce que nous avons dans le cerveau y compris la conscience, c'est-à-dire pas seulement de faire des calculs ultra rapides et composer de la musique, mais conduire des voitures, écrire des livres, prendre des décisions éthiques, juger de la qualité d'une peinture…<br />
<br />
Si on comprend et admet cette perspective, et Ray Kurzweil et d'autres personnes très brillantes sont convaincues qu'elle est imminente, alors tout devient possible. Il n'y a aucune raison de penser que les ordinateurs vont cesser de devenir encore plus puissants.<br />
<br />
Il est impossible de prédire le comportement de ces intelligences surhumaines avec qui nous devrons un jour partager la planète. Mais les théories ne manquent pas. Peut-être allons-nous fusionner avec ces machines et devenir des <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cyborg">cyborgs</a> surperintelligents utilisant des ordinateurs pour augmenter nos capacités. Peut-être que l'intelligence artificielle nous permettra de prolonger notre vie indéfiniment. Peut-être que nous deviendrons de purs esprits et vivrons à l'intérieur de ces machines. Peut-être les ordinateurs se retourneront contre leurs créateurs et annihileront l'humanité.<br />
<br />
Il y a une chose que toutes ces théories ont en commun : la transformation de notre espèce en quelque chose qui ne sera jamais plus l'humanité que nous connaissons en 2011."<br />
<br />
<a href="http://www.slate.fr/lien/34063/2045-homme-immortel-singularite">http://www.slate.fr/lien/34063/2045-homme-immortel-singularite</a>Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-13631217.post-67278170628998195662011-02-04T19:15:00.000+01:002011-02-04T19:15:14.776+01:00La chirurgie mini-invasive a son université virtuelle : WEBSURG<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwVYxh2FPgG7RYZbJFjm5YY5Cym5h2ZCpIoLFZjYkphM9GDXfcfIkcEGFnl2K9h1LZBNWOCZnXHNIOTa8GF87AeXJeYeNxykABjJa5xPD6DTSt-2NRU4DZeoyVf0Rx7Sd-w8wDCA/s1600/wvu_titre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" h5="true" height="96" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwVYxh2FPgG7RYZbJFjm5YY5Cym5h2ZCpIoLFZjYkphM9GDXfcfIkcEGFnl2K9h1LZBNWOCZnXHNIOTa8GF87AeXJeYeNxykABjJa5xPD6DTSt-2NRU4DZeoyVf0Rx7Sd-w8wDCA/s640/wvu_titre.jpg" width="640" /></a></div><br />
<a href="http://www.websurg.com/?lng=fr">Websurg</a> est une université virtuelle conçue par des chirurgiens pour des chirurgiens, gratuite, à explorer en ligne !Ethics, Health and Death 2.0http://www.blogger.com/profile/17009076490421439239noreply@blogger.com0