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"Le CHU de Limoges a réalisé aujourd'hui avec succès les premières resynchronisations cardiaques françaises avec un robot chirurgical Da Vinci TM. Il est le deuxième hôpital au monde à réaliser ce type d'intervention robotisée. Une opération, ou plus exactement deux, pratiquées en présence d'un chirurgien belge précurseur de cette technique qui offre de nombreux avantages par rapport à la thoracotomie."
"Habituellement, lorsqu'un patient a une insuffisance cardiaque avancée, pour laquelle le positionnement de la sonde dans le sinus coronaire n'est pas optimal ou a échoué lors d'une première implantation, il est nécessaire de pratiquer une incision chirurgicale de sa paroi thoracique. Cette thoracotomie expose à un risque d'infection, et est à l'origine de douleurs qu'un acte mini-invasif (incision de quelques millimètres) tel que celui pratiqué grâce au robot Da Vinci TM permet de diminuer considérablement.
'Les temps d'hospitalisation et de convalescence du patient sont aussi très inférieurs à ceux d'un patient opéré sans robot' précise le Dr Emmanuel Ostyn, du service de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire du CHU de Limoges. Ce praticien assisté du Dr Jean-Luc Jansens, chirurgien cardiaque venu spécifiquement de Bruxelles et du Dr Anahita Kowsar-Lagrange, cardiologue du CHU de Limoges, vient de pratiquer deux resynchronisations cardiaques avec implantation de 2 défibrillateurs multisites.
'Cette intervention demande l'implantation d'une sonde dans le sinus coronaire. Or les veines sont situées à des endroits différents d'un patient à l'autre. L'extrême précision apportée par le robot est donc une plus-value évidente.' Le Dr Jansens, pionnier dans l'utilisation du robot Da Vinci TM en Europe, sait de quoi il parle : il a pratiqué 400 procédures avec le robot, et n'a connu aucune reprise suite à une de ses interventions.
En France, cette technique n'est possible qu'en seconde intention, si la première intervention, une implantation effectuée sous anesthésie locale par un cardiologue, a échoué. Un échec qui concerne selon les études, 15 à 20 pour cent des cas.
Le Dr Ostyn et le Dr Kowsar vont poursuivre leur collaboration pour réaliser ce type d'interventions cardiaques robotisées. Ils pensent en réaliser une dizaine en 2009, sur des patients adressés par des cardiologues du CHU (qui réalisent 70 resynchronisations chaque année) et d'autres praticiens de la région."
Pour plus d'informations contacter :
Direction de la Communication
2 Avenue Martin Luther-King
87042 Limoges
Téléphone : 05.55.05.62.49
Fax : 05.55.05.66.88
email : Philippe.Frugier@chu-limoges.fr
Source :
Réseau CHU-Newsletter
Newsletter N°449 - 30/12/2008
"Avancée technologique qui repousse toujours plus loin les frontières de la chirurgie mini-invasive, le robot chirurgical s'applique idéalement à la population pédiatrique. Pour informer et démontrer l'intérêt de ce matériel, l'équipe de chirurgie pédiatrique conviait les familles des enfants opérés, les médecins généralistes et les pédiatres à une soirée pour présenter cette technique de pointe et dresser un bilan d'un an d'activité, le mardi 16 décembre à l'hôpital Clocheville à 19 heures."
"Au programme : projection d'un film et un diaporama, témoignages de jeunes patients et de leur famille, échanges...
Le service de chirurgie viscérale pédiatrique accueille les enfants atteints d'une pathologie malformative ou acquise concernant les viscères, c'est à dire les organes intra-abdominaux ou intrathoraciques. Sont inclues :
- La cancérologie pédiatrique et le traitement des tumeurs solides de l'enfant.
- L'urologie pédiatrique comprenant les malformations congénitales dépistées in-utéro, mais aussi les pathologies dépistées après la naissance et révélées soit par des infections urinaires soit par la surveillance clinique.
- La chirurgie plastique pour corriger les malformations de naissance (fentes labiales, malformations du palais, angiomes, naevus dont certains sont parfois géants et séquelles plastiques d'interventions antérieures)
- Le service des brûlés, pôle référent pour l'inter-région tant dans la phase aigue que dans la phase de séquelles cicatricielles.
L'essor de la chirurgie mini-invasive grâce à l'avènement de la coelioscopie et du robot chirurgical
La coelioscopie permet au chirurgien d'opérer à l'intérieur de la cavité abdominale ou de la cavité thoracique, sous contrôle d'un moniteur vidéo, grâce à une caméra introduite dans l'abdomen et à des instruments introduits par des orifices secondaires.
En évitant d'ouvrir l'abdomen, on diminue les complications ainsi que la douleur post-opératoire. La récupération est beaucoup plus rapide et par conséquent une sortie au domicile plus précoce. Certaines interventions restent néanmoins difficiles à réaliser par cette technique coelioscopique et les progrès technologiques ont permis l'avènement de la chirurgie robotique.
Technologie très avancée, la chirurgie robotique apporte plus de précision et de miniaturisation à la coelioscopie. Les instruments de coelioscopie sont articulés avec des degrés de liberté plus importants. Ils sont manipulés par le chirurgien sur une console qui transmet les mouvements aux instruments. Les sutures micro-chirurgicales gagnent en minutie. Ainsi des interventions ont pu être réalisées sur tout petit enfant de moins de 2 ans."
Pour plus d'informations contacter :
Service de communication
37 044 TOURS CEDEX 9
Téléphone : 02 47 47 75 75 - 02 47 47 37 57
Fax : 02 47 47 84 31
email : ak.nancey@chu-tours.fr
Source :
Réseau CHU-Newsletter
Newsletter N°447 - 16/12/2008