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LYON : Cancer du rein : tuer les tumeurs par le froid

La Lettre "Réseau-CHU"
N° 525 - 15 juin 2010

LYON - "Le cancer du rein touche 10 000 personnes chaque année. Près de 60% de ces tumeurs sont diagnostiquées à un stade précoce, leur tumeur mesure le plus souvent moins de 4 cm. Autre particularité, ces malades ne présentent aucun symptôme et leur cancer est détecté de manière fortuite, lors d'un radio ou d'une échographie abdominale. Actuellement, le traitement de référence de ces petites tumeurs est la chirurgie (intervention appelée néphrectomie partielle qui consiste à n'enlever que la tumeur en épargnant le rein). Cette intervention n'est pas dénuée de complications puisqu'elle s'accompagne dans près de 20% des cas d'hémorragie, de fuite d'urine au niveau du rein, d'infections, d'embolie pulmonaire…). L'équipe médicale du Centre Hospitalier Lyon Sud (CHU de Lyon) est une des six équipes* françaises à expérimenter la nouvelle technique prometteuse qu'est la cryothérapie.

Les atouts de la cryothérapie : technique mini-invasive, indolore avec une durée d'hospitalisation réduite à 48h00.

Peu invasive puisque sans ouverture chirurgicale, la cryothérapie traite, par le froid, les tumeurs de moins de 4 cm qui représentent 60% des cancers du rein. L'intervention se déroule dans une salle de scanner sous anesthésie générale. Les aiguilles de cryothérapie sont placées au sein de la tumeur à travers la peau de manière très précise grâce au scanner. Ces aiguilles conduisent un gaz réfrigéré (Argon) qui va congeler la tumeur. Une fois l'opération terminée, le patient n'a ni cicatrice ni douleur. Sa durée moyenne d'hospitalisation est de 48h contre au moins 5 jours pour la chirurgie. Aucun autre traitement chimiothérapie, radiothérapie…) n'est nécessaire pour ces tumeurs bien localisées au rein. Seul un suivi radiologique sera mis en place."

L'expérience a commencé en avril 2009. Huit patients ont été traités avec succès.

* seuls les CHU de Strasbourg, Toulouse, Bordeaux, Nantes et St Louis (APHP) initient la cryothérapie dans le traitement des cancers du rein. Le Centre Hospitalier Lyon Sud couvre tout le Grand Est français.

Pour plus d'informations contacter :

Responsable de la Communication

Hospices civils de Lyon - 3, quai des célestins

69229 Lyon cedex

Téléphone : 04 72 40 70 30

Fax : 04 72 40 72 30

email : emmanuelle.valemblois@chu-lyon.fr

La santé malade de la précaution

"Inscrit dans la Constitution, il y a cinq ans, au titre de la protection de l'environnement, le principe de précaution, souvent confondu avec le principe de prévention, est aussi largement appliqué dans le domaine de la santé. L'évaluation de la mise en œuvre du principe de précaution est le premier sujet à l'ordre du jour du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques de l'Assemblée nationale, créé en 2009. Dans un rapport préparatoire et lors d'un séminaire, des députés ont souligné les risques pour la recherche, particulièrement pour les biotechnologies, d'une application généralisée dans le domaine sanitaire. Nul ne demande, cependant, l'abrogation de cet article constitutionnel."
 
Source :
Le Quotidien du Médecin
08/06/2010

BREST Imagerie de l'appareil locomoteur : acquisition du nouveau système EOS

La Lettre "Réseau-CHU"

N° 524 - 8 juin 2010

BREST - "Avec l'aide de l'Europe, de la région Bretagne, du Conseil général du Finistère, de Brest métropole océane et de l'Inserm, la plate-forme technologique et clinique du Centre régional hospitalo-universitaire de Brest, Therafonc, dispose d'un tout nouveau système d'imagerie de l'appareil locomoteur dénommé EOS.

Produit par la société française biospace med, sur la base d'une technologie ayant valu le prix Nobel de physique à Georges Charpak en 1992, ce système permet de réaliser simultanément des radiographies numériques corps entier, de face et profil, en l'absence de toute distorsion.

Cet équipement, dont seulement 9 exemplaires existent en France (et moins de 20 dans le monde), est installé dans le service d'Imagerie médicale pédiatrique de l'hôpital Morvan. Il est utilisé pour l'exploration des déformations vertébrales des enfants.

Grâce à une technicité élevée, le système EOS permet une exposition aux rayons X 10 fois moindre qu'un système de radiologie conventionnelle, voire plusieurs centaines de fois moindre qu'un scanner 3D. Il est donc parfaitement adapté au suivi des enfants tout au long de leur croissance.

EOS permet également de réaliser des reconstructions 3D du squelette humain à partir des deux images radiographiques.

Cette capacité tout à fait unique à fournir des mesures 3D à partir d'images effectuées en position debout, fait d'EOS un système particulièrement adapté au bilan pré-opératoire lors de la pose de prothèses totales de hanche ou de genou chez l'adulte.

Utilisé en pratique clinique quotidienne, EOS est également un élément important sur lequel s'appuie la recherche régionale en imagerie médicale.

Il s'intègre en effet dans un ensemble d'équipements de pointe au sein du programme européen Pimatgi (plate-forme d'innovation en imagerie médicale et action thérapeutique guidée par l'image).

Le projet Therafonc sur l'Imagerie thérapeutique fonctionnelle, élément du programme européen Pimatgi, est financée à hauteur de 3 000 000 d'euros dans le cadre du Contrat de projet Etat-Région 2007-2013."

Pour plus d'informations contacter :

Responsable de la Communication

CHU de Brest - 5 avenue Foch

29609 Brest Cedex

Téléphone : 02.98.22.39.35
Fax : 02.98.22.34.98

email : isabelle.gourmelen@chu-brest.fr

Nîmes : Dossier pharmaceutique partagé : expérience pilote entre pharmaciens et 4 hôpitaux

La Lettre "Réseau-CHU"

N° 524 - 8 juin 2010

NÎMES - "Pour la première fois les pharmaciens de ville et les équipes hospitalières des CHU de Nîmes et de Nancy et des CH de Bégin et Hyères vont pouvoir actualiser et partager les données des dossiers pharmaceutiques des patients. Objectif de cette opération pilote lancée en juin 2010 : compléter le dossier pharmaceutique ouvert dans les officines de ville en intégrant les médicaments administrés ou prescrits dans les hôpitaux afin de lister l'ensemble des traitements délivrés à un patient. Cette exhaustivité permettra d'éviter les interactions médicamenteuses et les doublons qui peuvent avoir des conséquences graves pour la santé des patients. Le dossier est consultable par les pharmaciens de ville et par les praticiens hospitaliers à partir de la carte vitale du patient. Un plus pour la qualité des soins.

Une sécurité pour les patients en vacances !

Les patients en vacances n'ont pas forcément sur eux l'ensemble des traitements, donc l'intérêt est réel. Prenons l'exemple d'une personne âgée hémophile qui quitte Lille pour un séjour touristique à Nîmes. A son arrivée, elle constate qu'elle oublié son traitement délivré par un établissement du Nord-Pas-de-Calais. Elle se rend alors au CHU de Nîmes avec son ordonnance. Le pharmacien hospitalier remarque dans son dossier que sur le trajet Lille-Nîmes elle s'est arrêtée dans une officine de Lyon et a acheté un médicament contre-indiqué. Le pharmacien l'alerte et fait le point avec elle.

En savoir plus sur le dossier pharmaceutique

Le dossier pharmaceutique recense les médicaments pris par le patients, prescrits ou non. Le dossier est ouvert à la demande du patient. 6,7 millions de dossiers pharmaceutiques ont été crées depuis la mise en place du système en janvier 2009."

Référent du dossier au CHU de Nîmes Dr Jean Marie Kinowski, Praticien Chef de service de la pharmacie.

Pour plus d'informations contacter :

Directrice de la communication

CHU de Nîmes - Place du Professeur Robert Debré

30029 Nîmes cedex 9

Téléphone : 04 66 68 30 52

Fax : 04 66 68 34 00

email : anissa.megzari@chu-nimes.fr

206 projets de recherche sélectionnés parmi les 533 présentés par les CHRU

La Lettre "Réseau-CHU"

N° 524 - 8 juin 2010RÉSEAU CHU


"198 projets (hors cancer*) ont été retenus dans le cadre du Programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) 2010 sur un total de 526 dossiers déposés par les délégations à la recherche clinique et à l'innovation des centres hospitaliers universitaires. 7 dossiers ont été sélectionnés au titre du Programme de soutien aux techniques innovantes coûteuses (PSTIC). Ces données sont extraites des résultats publiés par la Direction générale de l'offre de soins qui gère les deux programmes. Pour les mener à bien, les établissements promoteurs recevront près de 90 millions d'euros (en intégrant le volet cancer). Ces financements proviennent de crédits d'assurance maladie délégués de la part de la Direction Générale de l'Offre de Soins (DGOS).

Programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) : les CHU forts chercheurs

L'AP-HP est bien sûr très bien représentée avec près de la moitié des projets (93). On assiste aussi à une montée en puissance des CHU de province comme Lyon (17 dont 2 STIC), Lille (9), Nantes (10 dont 2 STIC), Marseille (7), Rouen (7), Toulouse (7), Bordeaux (7) et Dijon (6).

Les thèmes prioritaires des PHRC sont fixés par le président de la République et la ministre de la santé et des sports. Cette année il s'agissait de la grippe A/HN1N1, la maladie d'Alzheimer et maladies apparentées, le cancer, la santé mentale et l'autisme, la pédiatrie, les maladies chroniques, les maladies rares, la prise en charge de la fin de vie et le développement des soins palliatifs, la recherche sur les accidents vasculaires cérébraux et le soutien à des thèmes de recherche nécessitant une structuration sous forme de nouveau réseau d'investigateurs.

Modalités de sélection Pour chaque appel à projets, une procédure rigoureuse est conduite par le comité national de la recherche clinique, présidé par le professeur Loïc Guillevin et co-présidé par les professeurs Dominique Franco et Elisabeth Tournier-Lasserve.

Les équipes qui n'ont pas été retenues recevront les expertises reprenant les critiques des membres du comité. Ces éléments de réponse leur permettront d'amender leur dossier en vue d'une nouvelle présentation l'année prochaine.

Le programme STIC concerne les technologies innovantes diagnostiques ou thérapeutiques.

A partir de 54 technologies innovantes recensées, le comité d'évaluation, présidé par le professeur Dominique Franco, a présélectionné les 14 axes thématiques de l'appel à projets et a retenu 7 dossiers. Ceux-ci seront financés sur 24 mois, pour un montant global de 7M€ en crédits d'assurance maladie délégués de la DGOS.

Parmi les projets retenus, figurent le traitement par stimulation cérébrale profonde des troubles obsessionnels compulsifs (TOC), la neuroradiologie interventionnelle, la rééducation mécanisée du membre supérieur de l'hémiplégique post-AVC, un traitement chirurgical innovant de la maladie hémorroïdaire, une technique minimale invasive de chirurgie valvulaire mitrale, une prise en charge endoscopique des reprises pondérales, une technique de surveillance de la chirurgie carotidienne.

Financement des projets de recherche clinique

Les projets de recherche clinique axés sur les thématiques gouvernementales prioritaires représentent 65% des dossiers sélectionnés, soit 52M€ (en intégrant le volet cancer), auxquels s'ajoutent 24% de projets de recherche clinique sur des thèmes laissés à l'initiative libre des chercheurs (et correspondants à un 'programme blanc') soit 21M€, 6% de cohortes (projets de recherche sur un ensemble de patients déterminés) et 5% de compléments de financement de projets PHRC antérieurs.

Parallèlement à l'appel à projets national, les délégations interrégionales à la recherche clinique (DIRC), basées sur 7 CHU coordonnateurs, sont en charge des appels à projets interrégionaux (API) et du choix des projets à financer pour 3 ans, dans le cadre d'une enveloppe déconcentrée de 16,5M€.

Les projets financés par le PHRC font l'objet d'un suivi et d'une évaluation annuelle par la DGOS.

L'évaluation 2009 porte sur les programmes 2002 à 2007 et révèle un niveau de publications des résultats issus de ces projets dans des revues d'excellent niveau (Niveaux A, B, C du classement bibliométrique SIGAPS)."

En savoir plus

Le détail des résultats des appels à projets est consultable sur l'espace "Offre de soins" du site du ministère de la santé et des sports : www.sante-sports.gouv.fr/offre-de-soins

*L'Institut national du cancer (INCa) conduit le volet cancer.

Pour plus d'informations contacter :

Conseil en communication Santé Social

Domaine de Bellevue

36290 Saint-Michel-Brenne

Téléphone : 02.54.38.06.59

Mobile : 06.84.81.59.82

Fax : 02.54.38.19.82

email : resochu@club-internet.fr

AP Stylebook Adds 42 New Guidelines for Social Media

"The AP Stylebook has released its new social media guidelines, including the official change from 'Web site' to 'website' (a move first reported back in April) and 41 other definitions, use cases and rules that journalists should follow.

Among the more interesting changes –  at least from a grammar and style standpoint – are separating out 'smart phone' as two words, hyphenating 'e-reader,' and allowing fan, friend and follow to be used both as nouns and verbs.

Beyond that, the AP has also defined a number of acronyms that are commonly used in texting and instant messaging. While most of them should be fairly well-known to regular web and mobile phone users (ROFL, BRB and G2G are among the definitions) one actually was new to me: POS.

According to the AP, this stands for 'parent over shoulder' (I’ve used POS to refer to something else occasionally, but I digress), and is used by 'teens and children to indicate, in an IM conversation, that a parent is approaching.' Elsewhere, other terms making the cut include 'trending,' 'retweet' and 'unfriend' ('defriend' is also acceptable, though the AP concludes it’s less common).

Finally, the AP also offers some basic rules of thumb for how social media should and shouldn’t be used by journalists, with a focus on making sure they continue to confirm sources and information they find on blogs, tweets and other forms of social media.

The full 2010 AP Stylebook, which includes the new social media guidelines, was released today and is available on the AP’s website."