La recherche clinique face à la mondialisation

"L'hôpital devient le lieu essentiel de la recherche biomédicale, et les partenariats entre hospitalo-universitaires et industriels sont au coeur d'une intense compétition mondiale."

"'Médecine et biologie sont liées. Il n'existe pas d'exercice médical sans la compréhension des mécanismes des maladies et des médicaments et pas de recherches sur les maladies sans les concepts et les techniques de la biologie fondamentale.' Derrière cette sentence se cache une réalité qui se vérifie tous les jours. La recherche biomédicale se pratique de plus en plus 'au lit du malade', en associant des médecins hospitaliers, des biologistes et des industriels de la pharmacie. La multiplication des partenariats entre ces acteurs de la santé confirme cette nouvelle tendance ('Les Echos' du 16 avril). Là encore, la compétition est devenue mondiale et seuls les hôpitaux disposant de plates-formes d'analyse moléculaire de très haut niveau et de spécialistes de talent resteront dans la course. A la clef, la participation aux essais préliminaires où les thérapies novatrices sont expérimentées pour la première fois in vivo.
Tout le monde semble trouver son compte dans cette nouvelle donne. Les médecins se réapproprient les phases exploratoires à forte valeur ajoutée, et les laboratoires pharmaceutiques se concentrent sur le développement des molécules. 'Cette approche de type gagnant-gagnant conditionne la qualité des progrès thérapeutiques en cancérologie', résume le professeur Jean-Charles Soria, de l'Institut Gustave-Roussy à Villejuif près de Paris.
Tous les grands hôpitaux français se préparent à cette mue historique qui redonne tout son sens au concept du centre hospitalier universitaire (CHU), créé en 1958 par Michel Debré. 'Les professeurs des hôpitaux universitaires sont sélectionnés et payés pour remplir une triple mission incluant la recherche. Se limiter aux soins, c'est répondre aux besoins des malades d'aujourd'hui, mais c'est renoncer à participer aux progrès de la médecine, contre l'intérêt des malades de demain', indique Philippe Even, de l'Institut Necker, dans son enquête sur la recherche biomédicale hexagonale ('Les Echos' d'hier).

Super-CHU

Selon ce document, la France compte aujourd'hui à peine une quarantaine de sites de recherche biomédicale de classe internationale, dont une quinzaine de facultés de médecine. Ce classement révèle un fait alarmant. Près de la moitié des CHU (18) ne sont pas de niveau international, voire 'très en deçà en valeur absolue comme en valeur relative'. Ce problème est connu depuis longtemps. Il est le résultat d'un état d'esprit et d'une culture médicale que dénonce le médecin Even. 'Beaucoup de cliniciens, plaidant pour eux-mêmes, prétendent que la qualité des soins est sans rapport avec les activités de recherche clinique ou biologique. Dès lors, la recherche serait une activité de luxe inutile aux malades et qui détournerait les médecins des activités de soin.'
Plutôt que de trancher dans le vif en rappelant à l'ordre les CHU défaillants, le gouvernement a préféré ajouter une couche au millefeuille du système hospitalier actuel : les instituts hospitalo-universitaires (IHU). Cinq super-CHU seront prochainement installés pour 'participer de manière active à l'innovation industrielle en accroissant ses liens avec la recherche privée'. Près de 850 millions d'euros issus du grand emprunt vont alimenter ces nouvelles cathédrales de la santé qui devront 'offrir un niveau d'excellence internationale en matière de soins, de recherche et d'enseignement'.
Selon le rapport établi par Jacques Marescaux, ces IHU auront un statut spécifique (des fondations de coopération scientifique), leur comité de direction aura une liberté de manoeuvre totale et ils devront mobiliser une masse critique de talents (plus de cent). Ce concentré d'excellence d'inspiration anglo-saxonne bénéficiera d'un avantage exclusif qui demande confirmation : leur patron devra 'être une personnalité charismatique reconnue dans le monde de la santé et de la recherche'.
En attendant, le bilan dressé par l'Institut Necker montre que l'activité scientifique déployée par les 4.000 PU-PH (professeur des universités-praticiens hospitaliers) est très variable. Environ 1.500 d'entre eux travaillent dans les 350 unités de l'Inserm et mènent une 'activité scientifique mesurable'. De cette minorité, 170 ont atteint un très bon niveau et une cinquantaine ont rejoint l'élite mondiale. A l'autre bout du spectre, la situation est très préoccupante. '1.700 PU-PH, c'est-à-dire 42 % du total, ne publient rigoureusement rien et ne remplissent donc pas leur mission statutaire de recherche'. Dans la réalité, il est difficile de se couper en trois et la recherche est souvent sacrifiée au profit des deux activités jugées prioritaires par les universitaires : les soins et l'enseignement. 'La charge des soins est devenue très lourde', admet Philippe Even.

Champions hexagonaux

Mais selon cet expert, la créativité des hospitalo-universitaires est en baisse constante. 'La plupart des PU-PH cliniciens se sont mis à la remorque de l'Amérique et se bornent à répéter ou à participer de façon minoritaire à des travaux collaboratifs d'un conformisme affligeant.' Cette baisse de niveau a un impact direct sur le nombre d'essais cliniques de phase I confiés à des sites français. A part la cancérologie, dont l'image de marque reste forte, la recherche clinique hexagonale perd du terrain. 'Presque toutes les percées cliniques, diagnostiques ou thérapeutiques de ces trente dernières années viennent d'ailleurs', indique l'enquête de l'Institut Necker.
Malgré ce climat, l'Hexagone possède d'incontestables champions dont certains sont devenus des personnalités. Des grands chirurgiens comme Alain Carpentier, Laurent Lantiéri, Jacques Marescaux, Jean-Michel Dubernard, Laurent Sedel ou Bernard Devauchelle et de nombreux spécialistes qui ont réalisé des percées fondamentales : Alain Fischer, Patrick Aubourg et Marc Peschanski, devenus des stars mondiales de la thérapie génique.

Des succès qui ne suffisent pas pour affronter la très forte concurrence mondiale qui se profile à l'horizon. 'Peut-être avons nous commis une erreur en universitarisant, entre les années 1960 et 1990, des milliers de médecins, certes cliniquement excellents, mais qui n'avaient ni la formation scientifique, ni la fibre universitaire, ni celle de la recherche. Ils font de notre corps de PU-PH un ensemble très hétérogène. Il est six fois supérieur en nombre à celui des années 1960, et trois fois supérieur à celui de l'Angleterre d'aujourd'hui', conclut le professeur parisien."

ALAIN PEREZ, Les Echo

"Recherche publique : le classement qui accuse"

La recherche biomédicale française en panne

"Le nouveau classement des chercheurs français dans les sciences du vivant confirme la perte d'influence de la recherche académique hexagonale. Depuis neuf ans, les 12.000 scientifiques français ne cessent de perdre du terrain face à leurs concurrents.
La France compte environ 12.000 chercheurs publics en poste dans les sciences du vivant. Cette communauté exerce dans des organismes nationaux comme le CNRS, l'Inserm ou l'Institut Pasteur, des facultés de médecine de type Cochin, la Pitié-Salpêtrière ou Necker, des hôpitaux dont Gustave-Roussy ou Curie et des institutions telle l'Ecole normale supérieure. La recherche biomédicale est la discipline scientifique qui totalise la production de connaissances la plus élevée et la concurrence la plus intense. Tous les jours, des milliers de résultats ou de données cliniques s'ajoutent au fonds mondial et une vingtaine de pays mènent des activités significatives. Mesurer et classer les travaux des spécialistes français est une tâche colossale.

C'est l'objectif que s'est fixé le professeur Philippe Even, président de l'Institut Necker à Paris. Quatre ans de travail pour évaluer l'activité individuelle des biologistes hexagonaux, en pointant à la main leurs publications dans les principales revues du secteur entre 2000 et 2009. Ces magazines restent des références incontestables. Décrocher une page dans 'Science', 'Nature', 'Cell' ou dans les 'PNAS' demeure une garantie quasi certaine de notoriété et, pour l'auteur principal, une source d'invitations dans les grands congrès. Ce bilan va susciter critiques et dénis dans un pays où l'évaluation des chercheurs basée sur la bibliométrie est mal vue et perçue comme une sanction voire une discrimination. L'Académie des sciences et l'agence d'évaluation (Aeres) entretiennent avec ambiguïté cette exception française en minimisant régulièrement l'importance de ce mètre étalon universel défavorable aux couleurs nationales.

Concours permanent
Sans être parfait, cet indicateur reste le plus utilisé et le plus fiable. 'La valeur d'une recherche se mesure par sa capacité à être publiée dans les revues internationales les plus sélectives, qui organisent une sorte de concours permanent. C'est l'instrument clef de toute politique scientifique', indiquait, en 2008, un collectif de 25 chercheurs français d'excellence réunis autour de Thomas Piketty. 'L'évaluation n'est pas destinée à sanctionner mais à repérer les meilleurs', complète Philippe Even. Les données, disponibles sur le site des 'Echos', reflètent donc le niveau hexagonal. Pas de doute : il y a péril en la demeure. 'Le déclin s'accélère', estime Philippe Even. La part des travaux d'origine française dans 'Nature' a baissé de 40 pour cent, dans 'Cell' de 71 pour cent et la chute dans 'Nature Neurosciences' atteint 80 pour cent.

Plusieurs facteurs expliquent cette dégringolade. Un dirigisme d'Etat toujours très pesant, une culture de la recherche inexistante chez les décideurs, le pouvoir d'influence souterrain des grands corps d'ingénieurs, qui ne vivent que par les 'grands programmes', des structures et des organismes publics trop rigides, des financements insuffisants, un saupoudrage des crédits dans une multitude de petits centres peu actifs, près de 30 pour cent des effectifs démotivés. 'Nos chercheurs d'excellence restent excellents, mais ils sont de plus en plus pauvres et sous-équipés', résume l'Institut Necker.

Deux grands mouvements ont marqué les sciences du vivant au cours des vingt dernières années. D'abord, l'explosion des savoirs. Il y a peu, la représentation de la cellule humaine se limitait à une membrane, à un noyau et à quelques messagers commandant les circuits internes.

Mercenaires de la science
Actuellement, il est pratiquement impossible de décrire la dynamique des dizaines de milliers de composants qui interagissent entre eux. Résultat de cette hypercomplexité : la biologie est devenue une 'big science' exigeant, à l'image de la physique des particules, des instruments lourds et coûteux. La seconde nouveauté est la multiplication des prétendants. Des équipes suisses, danoises, australiennes voire coréennes ou chinoises rivalisent désormais avec les grandes puissances historiques. L'exemple de Singapour est révélateur. En débauchant des spécialistes de renom, la ville-Etat a mis sur pied une cité scientifique ultramoderne (Biopolis) en passe de devenir un modèle du genre.

La science n'a évidemment pas de frontières et les talents sont très courtisés. Certains sont devenus des mercenaires, n'hésitant pas à traverser la moitié de la planète pour diriger un laboratoire bien doté. Cette mondialisation accentue la plongée hexagonale. 'La plupart des grandes percées se font hors de France', constate avec amertume Philippe Even. L'Hexagone est toujours au cinquième rang mondial en termes de production brute. Mais il recule au treizième rang quand on utilise l'indice mesurant l'appréciation de ces travaux par la communauté mondiale. De surcroît, les chercheurs français sont peu présents dans les sujets chauds du moment : cellules souches induites, ARN interférents, analyse des génomes entiers (GWA). A plusieurs reprises, 'Science' et 'Nature' se sont inquiétés de cette chute d'une nation qui tenait le haut du pavé dans les années 1960, du temps des Jacob, Monod et Lwoff.

Environ 900 chercheurs sur 12.000 tirent leur épingle du jeu et une centaine sont de classe internationale. Parmi ces locomotives figurent Pierre Chambon, Miroslav Radman, Jean-Pierre Changeux, Alain Fischer. Mais ces vedettes, qui entretiennent une relation quasi obsessionnelle avec leur discipline, doivent composer avec une administration méfiante, tatillonne et, pour être clair, radine. En queue de peloton, près de 3.000 chercheurs statutaires ont visiblement baissé les bras et plombent la vitesse moyenne du train de la recherche biomédicale française.

Selon le professeur parisien, 'toujours plus d'argent et toujours plus de postes n'est pas la solution'. Il faudrait d'abord réformer la gouvernance et la formation, qui ankylosent l'existant. Certes, le biomédical français ne roule pas sur l'or et cette faiblesse est ancienne. Mais cette maladie chronique n'explique pas tout. La production scientifique du Royaume-Uni dépasse de 30 pour cent celle de la France. Et l'écart augmente avec le niveau de qualité. Dans les 5 pour cent de découvertes majeures, les Britanniques produisent 40 pour cent de plus que leurs collègues français. Philippe Even en tire une conclusion alarmante. 'Plus on élève la barre de l'excellence, plus l'écart se creuse avec les premiers.'"

ALAIN PEREZ, Les Echos

==> Les principaux classements sur lesechos.fr/document


"Les chiffres clefs de l'enquête
· La production scientifique des 12.000 chercheurs hexagonaux spécialisés dans les sciences du vivant a été analysée par l'Institut Necker entre 2000 et 2009.
· Près de 3.000 chercheurs dits 'non publiants' n'ont jamais publié d'article dans les revues internationales en langue anglaise, seules prises en compte par l'enquête, et ne sont donc pas classés.
· Les 9.000 autres chercheurs dits 'actifs' ont publié ou participé à la rédaction de 200.000 articles pendant la période considérée.
· Les 900 meilleurs chercheurs français (10 pour cent des actifs) ont publié à eux seuls 60 pour cent du total des publications françaises.
· Selon cette enquête, 1 pour cent des chercheurs (environ une centaine) font partie de l'élite mondiale, 10 pour cent sont qualifiés d'excellents et 25 pour cent possèdent un niveau 'de qualité'.
· Près de 70 pour cent des chercheurs (6.300) ont un niveau d'activité très faible et ne recueillent que 10 pour cent du total des citations.
· Les citations des meilleurs chercheurs français dans les 12 journaux mondiaux de référence sont voisines de celles de leurs équivalents américains ou anglais.
· La France représente 5 pour cent du total des citations mondiales en sciences biomédicales contre 13 pour cent pour le Royaume-Uni et 9 pour cent pour l'Allemagne.
· L'enquête estime que ces résultats suggèrent indirectement qu'aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni le niveau de base des chercheurs est deux fois meilleur.
· Depuis 1945, la France a recueilli 14 Nobel en sciences contre 51 à l'Angleterre, 32 à l'Allemagne et 241 aux Etats-Unis.
· Entre 2000 et 2008, les étudiants choisissant les filières scientifiques sont passés de 185.000 à 150.000 (- 20 pour cent) et ceux qui ont retenu la filière biologie et géosciences sont passés de 85.000 à 70.000 (- 18 pour cent).
· En 2007, la France consacrait 570 euros par habitant à la recherche (toutes disciplines confondues) contre 1.000 euros par habitant aux Etats-Unis, 670 euros en Allemagne et 500 euros en Angleterre."

Source :

Les Echos

"Des champions hexagonaux méconnus"

"Selon l'enquête de l'Institut Necker, sur les 900 chercheurs français de niveau international, une centaine font partie de l'élite. Un petit groupe de biologistes discrets dont les noms sont méconnus du grand public.
Pierre Chambon, Guido Kroemer, Stanislas Dehaene, Christine Petit, Alain Fischer, Jean-Laurent Casanova, Didier Raoult, Michel Haissaguerre, Philippe Menasché, Louis-Alim Benabid. Qui connaît ces noms en France ? Pourquoi tout le monde est au courant des faits et gestes de Jérôme Kerviel et personne n'a entendu parler des découvertes de ces biologistes qui font tous partie des leaders mondiaux de leur discipline ? L'enquête menée par Philippe Even à l'Institut Necker classe près de 900 chercheurs des sciences de la vie (sur un total de 12.000 en poste en France) dont les travaux ont retenu l'attention de la communauté mondiale.

Ce bilan prend en compte le nombre de citations parues dans les plus grands journaux scientifiques ou médicaux du monde (tous de langue anglaise). Un progrès thérapeutique mis en évidence dans un laboratoire peut ainsi être cité quelques centaines de fois dans la littérature. Mais une découverte majeure ou un concept original fait véritablement exploser les compteurs et peut atteindre les 10.000 citations accumulées sur plusieurs années.

Ce classement établit une hiérarchie graduée en six niveaux d'excellence au sein d'une vingtaine de spécialités différentes comme la biologie moléculaire, la biologie structurale, la génomique fonctionnelle, les neurosciences, l'immunologie ou la cancérologie.

L'auteur a également signalé l'appartenance des chercheurs qui font partie du monde hospitalo-universitaire (PU-PH) ou les salariés d'un établissement public (CNRS, Inserm, CEA) ou semi-public ((Institut Pasteur, Institut Curie). Il prend également en compte le statut d'auteur principal qui marque en fait 'le vrai père' des travaux. Les premiers de la liste (niveau 1) sont toujours des chercheurs confirmés. Mais cette enquête permet également de repérer des jeunes scientifiques dont les premiers travaux ne sont pas passés inaperçus (niveaux 4, 5 ou 6).

Poids des grands
Plusieurs dizaines de chercheurs ont dépassé le seuil mythique des 1.000 citations au cours de leur carrière. Outre les chercheurs cités plus haut, on trouve parmi ces champions les habituels intervenants des congrès médicaux régulièrement mis en avant par l'organisme auquel ils appartiennent. C'est le cas de Marie France Carlier, spécialiste au CNRS des moteurs moléculaires, qui décroche 1.800 citations, Dino Moras (IGBMC de Strasbourg, 2.650), Geneviève Almouzni (Institut Curie, 1.630), Jean-Marc Egly (IGBMC Strasbourg, 1.280), Alexis Brice (Salpétrière, 2.960), Arnold Munnich (Necker, 4.050), Jules Hoffmann (IBMC Strasbourg, 3.350), Maxime Dougados (Cochin, 4.650) ou encore Yves Agid (Salpêtrière, 3.600).

Ce palmarès confirme deux tendances lourdes. Tout d'abord, la prédominance des hommes et ensuite le poids des grandes institutions. La majorité des très bons chercheurs exercent dans les grands centres nationaux. Parmi les vingt premiers sites de recherche biomédicale hexagonale toutes disciplines confondues, douze sont situés dans la région parisienne, deux à Strasbourg, deux à Marseille, deux autres à Lyon, un à Nice et un à Lille. Cette short-list comprend huit facultés de médecine (dont six parisiennes) et douze centres de recherche des grands organismes."

A. P., Les Echos

Covidien lance le dispositif de suture SILS™ Stitch pour la chirurgie laparoscopique avancée

"Covidien (NYSE : COV), une société internationale de produits de soins de santé de premier plan, a annoncé aujourd'hui le lancement mondial du dispositif de suture avec articulation SILS TM Stitch pour la chirurgie laparoscopique avancée, incluant les procédures SILS à incision unique. L'instrument SILS Stitch élargit la gamme de produits SILS de la société ainsi que son portefeuille de produits de suture endoscopique, qui comprend le produit d'endosuture automatisée leader aujourd'hui, l'instrument et les recharges Endo Stitch TM.

Le nouvel instrument SILS Stitch est le seul dispositif de suture automatisée avec des fonctionnalités d'articulation et un embout rotatif afin de permettre une mobilité optimale. Ses nouvelles fonctionnalités, qui incluent une articulation à 75 degrés, une rotation de l'embout à 360 degrés et une plus grande longueur, procurent aux chirurgiens un meilleur accès et une plus grande manoeuvrabilité. Cette combinaison unique porte la suture endoscopique à un niveau supérieur de performance en offrant un contrôle maximal et un accès sans précédent, même dans les angles les plus difficiles de la chirurgie laparoscopique.

Le Dr Dana Portenier, professeur adjoint en chirurgie au Duke University Medical Center, a déclaré : 'L'instrument SILS Stitch peut permettre une procédure dans les cas d'incision unique où les avantages de l'articulation dépassent les limitations que nous avons en n'ayant pas de triangulation. En laparoscopie standard, nous avons utilisé la triangulation pour surmonter les limitations dues au travail avec des instruments droits, mais le dispositif SILS Stitch nous permettra d'attaquer les tissus où ils se trouvent, plutôt que de les tirer dans des endroits qui sont pratiques pour nous'.

Le nouveau dispositif peut être utilisé dans une large gamme de domaines adoptant l'approche mini-invasive, notamment les procédures gynécologiques dans lesquelles la suture reste un défi important. L'instrument SILS Stitch offre aux chirurgiens gynécologues l'accès dont ils ont besoin durant une hystérectomie laparoscopique.

Le Dr Stuart Hart, professeur adjoint à la division urogynécologie et chirurgie reconstructive pelvienne, Département d'obstétrique et de gynécologie, École de médecine de l'Université du Sud de la Floride, et co-directeur du Centre USF pour l'avancement de la chirurgie pelvienne mini-invasive, a déclaré : 'J'utiliserais SILS Stitch dans n'importe quelle chirurgie laparoscopique pour laquelle je pratique habituellement la suture laparoscopique, comme par exemple l'hystérectomie laparoscopique totale traditionnelle ou l'hystérectomie laparoscopique à incision unique, la suspension laparoscopique de voûte par ligament utérosacral et la myomectomie laparoscopique'.

L'instrument SILS Stitch est présenté au Congrès américain des obstétriciens et gynécologues qui se tient à San Francisco du 15 au 19 mai 2010, et lors de manifestations SURFF (Surgical Film Festival®). Ces présentations réunissent des chirurgiens pratiquant la chirurgie mini-invasive sur une base régionale pour en savoir davantage sur les techniques mini-invasives novatrices. SILS Stitch fait également partie de la tournée Innovation: Delivered (Innovation : engagements tenus) , un programme mobile lancé en avril 2010 pour présenter aux hôpitaux à travers le pays le dispositif d'accès pour instruments à usages multiples SILS Port et d'autres innovations du portefeuille SILS de Covidien.

Covidien travaille activement avec des chirurgiens de renom du monde entier pour développer et promouvoir des approches mini-invasives avancées de la chirurgie, dont les procédures SILS. En avril 2009, Covidien à lancé SILS Port, une plate-forme d'accès pour instruments à usages multiples pour les procédures SILS. Le dispositif SILS Stitch est le dernier d'une série d'ajouts récents au portefeuille unique de la société de produits SILS."

Source :
http://bourse.lci.fr

Hôpital Expo Paris 18-21/05/2010

Dans le cadre de ce congrès qui a lieu en ce moment Porte de Versailles : HIT Paris (Health Information Technologies) : technologies et solutions au service des professionnels. Voici les ateliers auxquels je vais assister demain :

- jeudi 20 mai, 9h30 : atelier Santeos sur la messagerie sécurisée
- jeudi 20 mai, 14h20 : atelier Bull sur la virtualisation

Inde : intervention de remplacement de plusieurs articulations sur une jeune patiente nigériane de 27 ans !

Fortis Hospitals permet à une jeune nigériane de 27 ans de remarcher après une intervention de remplacement de plusieurs articulations.

MUMBAI, Inde, May 13, 2010 /PRNewswire/ -- "Fortis Hospitals Mulund, de Mumbai, a effectué une intervention de remplacement de plusieurs articulations sur une jeune patiente nigériane de 27 ans. Rebacca a subi une intervention chirurgicale de remplacement de la hanche et de l'épaule réalisée par le Dr Sachin Bhonsle, chirurgien orthopédiste-conseil, après des années de souffrance dans la douleur et l'immobilité."

"Rebecca souffrait d'une drépanocytose depuis sa naissance ; un trouble héréditaire (génétique) qui implique que les corpuscules des érythrocytes (RBC) revêtent une forme anormale de faucille lorsqu'ils sont soumis à certaines conditions. Tout stress, blessure ou opération peut occasionner un changement de la forme des RBC. Toutefois, ils sont extrêmement sensibles à la chute de saturation de l'oxygène dans le sang, résultant en une falciformation imminente.

Les cellules falciformes contiennent de l'hémoglobine anormale, connue sous le nom d' hémoglobine S , qui donnent une forme de faucille aux cellules. Les cellules à forme de faucille ne peuvent pas se déplacer facilement dans les vaisseaux sanguins. Les agglomérations de cellules falciformes bloquent le flux sanguin vers les membres et les organes. Les vaisseaux sanguins bouchés peuvent engendrer de la douleur, des infections graves et endommager les organes. Ils peuvent même parfois constituer un danger de mort.

Les complications les plus fréquentes sont :

1. Des crises drépanocytaires - des urgences abdominales douloureuses
causées par le blocage des vaisseaux sanguins qui assurent la
circulation vers les viscères abdominaux.

2. Anémie - les érythrocytes sont facilement détruit et leur durée de vie
est réduite, ce qui provoque l'anémie.

3. Nécrose avasculaire (AVN) des os - certains os dont l'afflux en sang
est particulier subissent des AVN attribuable au blocage de l'artère.
Une fois la circulation rendue impossible, l'os se détériore et les
articulations adjacentes sont touchées par l'arthrite. Cela se produit
le plus fréquemment à l'endroit des articulations de la hanche et de
l'épaule. Parfois, le squelette en entier est touché.

Dans le cas de Rebecca, la maladie était si avancée que 93 pour cent de son hémoglobine était anormale. Cet état avancé de la maladie lui causait une douleur abdominales extrême et une perte d'afflux sanguin dans les os. En raison de la perte d'afflux sanguin dans ses os, des nécroses avasculaires se sont formées dans l'articulation de sa hanche et dans son épaule droite. Elle est arrivée dans un état d'immobilité complète et avec une hanche et épaule droites douloureuses qui étaient totalement endommagées. La maladie drépanocytaire avait également touché ses genoux , a constaté le Dr Sachin Bhonsle, chirurgien orthopédiste-conseil.

Trois obstacles se dressaient devant nous avant que nous décidions d'entreprendre la chirurgie. Premièrement, la stabilisation de sa maladie drépanocytaire - Rebecca avait un taux d' hémoglobine S de 93 pour cent (HBs), La soumettre à un éventuel trauma causé par une intervention importante comme le remplacement d'une articulation, la perte sanguine et le stress auraient provoqué une crise drépanocytaire qui aurait mis sa vie en danger. Afin de réduire son taux de HBs à environ 30 pour cent, nous avons dû effectuer une transfusion d'échange. Les transfusions d'échange ont consisté à l'élimination du sang contenant l'antigène HBs pour le remplacer par du sang frais provenant de donneurs compatibles. Environ cinq jours se sont écoulés avant que le taux de HBs ne soit ramené à un niveau sécuritaire qui permette de procéder à la chirurgie.

Deuxièmement, le fait de faire un remplacement d'épaule et de hanche en même temps constituait un obstacle. Troisièmement, le remplacement d'une articulation sur une très jeune patiente implique la réalisation d'une intervention de remplacement d'articulation qui lui donnerait une meilleure qualité de vie à long terme.

Après un examen minutieux, nous avons décidé de procéder au remplacement de sa hanche et de son épaule droite. Nous avons opté pour l'utilisation d'une hanche de remplacement non cimentée a fabrication résistante, qui a un potentiel de durer toute une vie. Une articulation de céramique qui ne s'usera jamais a été choisie pour cette hanche.

Le Dr Bhonsle a employé une méthode à effraction minimale pour le remplacement de la hanche droite de Rebecca, pour laquelle on est parvenu à l'articulation par une incision minimale de seulement 4 pouces. En raison de la présence de nécroses avasculaires, la qualité de l'os était très complexe et difficile à préparer, mais elle a été atteinte grâce à l'utilisation d'instruments précis et spécialisés. Une prothèse non cimentée a été solidement implantée et une articulation de céramique a été installée. Rebecca pouvait maintenant se servir de sa hanche. Une méthode à effraction minimale semblable a été employée pour l'articulation de l'épaule. Une prothèse d'épaule cimentée a été choisie et implantée.

Rebecca pouvait marcher dès le 2ième jour suivant sa chirurgie. Depuis l'intervention, sa douleur a complètement disparu. Elle s'est rapidement rétablie et a pu reprendre son train de vie habituel dans les quelques semaines qui ont suivi l'intervention."

Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter :

Priyam Bortamuli
Relations publiques et communications
E-mail - priyam.bortamuli@fortishospitals.in
Portable - +91-9845558559
Ou enquiries@fortishospitals.in

Source :
http://www.generation-nt.com

Québec : Saint-François-d’Assise à la fine pointe en laparoscopie

SL20100511-3
Inauguration de 2 nouvelles salles de chirurgie par laparoscopie a l'hopital St Francois d'Assise.  Dr.Jean Pierre Gagne
Stevens LeBlanc 
11 mai 2010

“Dotées d’équipements à la fine pointe, les deux nouvelles salles de chirurgie par laparoscopie de l’hôpital Saint-François-d’Assise améliorent les soins et l’enseignement, a indiqué hier le chirurgien Jean-Pierre Gagné, qui voit l’aboutissement d’un projet soumis en 2007.”

© Stevens LeBlanc

“La Fondation du CHUQ permet à l’hôpital Saint-François-d’Assise de joindre les rangs de grands centres américains grâce à deux nouvelles salles de chirurgie par laparoscopie à la fine pointe.

Sur un investissement global de 570 000 $, la fondation a réuni la somme de 270 000 $ afin de concrétiser ce projet, notamment grâce au don majeur de Mme France Gagnon Pratte, dont la famille est très attachée à l’hôpital Saint-François-d’Assise. Le Dr Jean-Pierre Gagné, chirurgien spécialisé en laparoscopie, voit ainsi l’aboutissement de ses démarches entreprises en 2007 afin de doter l’établissement de deux salles ultra-modernes qui améliorent les soins et l’enseignement.

Un bras d’équipement mobile, suspendu au plafond, rassemble les équipements permettant de libérer l’espace autour de la table d’opération et de faciliter les déplacements de toute l’équipe. ‘lI n’y a plus de fils qui traînent par terre, ce qui diminue le risque de chute compte tenu qu’on travaille dans le noir en laparoscopie (le chirurgien guide ses instruments à l’aide d’une caméra miniature et d’un écran qui reproduit des images HD d’une grande précision)‘, a expliqué le Dr Gagné mardi.

La technologie de pointe en haute définition améliore également la qualité des gestes du chirurgien, tout en étant plus sécuritaire pour le patient. Les équipements de ces deux salles permettent la transmission de la voix et des images, procurant ainsi de nouvelles possibilités en matière de télémédecine et d’enseignement."

Fierté

"Ces nouvelles technologies favorisent en outre le recrutement et la rétention des chirurgiens. ‘À ce chapitre, auparavant, le Québec ressemblait au tiers-monde par rapport aux États-Unis. On est fiers aujourd’hui de nos équipements qui se comparent à ceux des grands centres américains. Depuis trois ans, nous avons recruté trois nouveaux chirurgiens ayant fait leur sur-spécialisation en cancer colorectal à la célèbre clinique Mayo, aux États-Unis. Ils n’étaient pas hésitants à revenir au Québec’, a fait ressortir le Dr Gagné.

La technique par laparoscopie consiste à faire de petites incisions de un à deux centimètres afin d’introduire une petite caméra et des instruments dans la cavité abdominale, un rein ou d’autres organes. Le chirurgien peut de la sorte extraire une tumeur dans un rein, sans avoir à enlever le rein au complet, comme c’était le cas il y a plusieurs années.

Le patient peut quitter l’hôpital en 48 heures; il sera rétabli en quatre à six semaines. En comparaison, la chirurgie ouverte nécessite une incision d’une trentaine de centimètres, quatre à cinq jours d’hospitalisation et plus de deux mois de convalescence. Au cours de la dernière année, 110 procédures par laparoscopie ont été réalisées en urologie et plus de 550 au niveau du tube digestif.”

johanne.roy@journaldequebec.com

http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/sante/archives/2010/05/20100511-195923.html

Les CHU sous l'oeil des caméras d'HospiTV

"Première chaîne d'information hospitalière en ligne sur le net, Hospitv réalise un journal hebdomadaire qui fait la part belle aux CHU. Innovation thérapeutique, lutte contre la douleur, culture à l'hôpital, les multiples facettes des hôpitaux universitaires sont saisies sur le vif. Des reportages qui complètent les actualités diffusées sur www.reseau-chu.org.

Ci-dessous une sélection d'actualités tournées dans les CHU par Hospitv.

Maladie cardiaque : Lutter contre rétrécissement de la valve aortique
En 2002, le Pr Cribier, chef du service de cardiologie du CHU de Rouen, réalisait une première mondiale en implantant une valve cardiaque par voie non chirurgicale. En 2009, il accomplit une nouvelle avancée avec la pose d'une valve aortique posée par voie percutanée sans opération à coeur ouvert.
Transplantation d'une valve aortique par voie percutanée

Traitement contre le diabète
Au CHU de Lille, le Dr. Vantyghem et son équipe greffent directement les cellules responsables de la sécrétion d'insuline. Une thérapie qui s'adresse aux patients qui souffrant de diabètes de type 1 particulièrement instables.
La thérapie cellulaire contre le diabète de type 1

Soulager la douleur de la douleur
Depuis 15 ans, le CHU de Bordeaux pratique une gestion de la douleur adapté au patient. L'hôpital a été élu par l'Express parmi les meilleurs établissements de santé français concernant la prise en charge de la douleur.
La gestion de la douleur à Bordeaux

A l'Hôpital Ambroise Paré (AP-HP), à Boulogne, la stimulation magnétique transcrânienne sur les douleurs démontre son efficacité sur les douleurs chroniques qui touchent 30 pour cent de la population.. Cette technique, qui consiste à créer un champ magnétique dans le cortex moteur du cerveau, agit également sur les composantes affectives de la douleur.
La stimulation magnétique transcrânienne

6 Milliards d'autres en CHU
Reportage au CHU de Lyon qui accueille l'expo vidéo de Yann Arthus-Bertrand
6 Milliards d'autres

En savoir plus sur Hospitv
Fondée en 2009, la Hospitv compte déjà plus d'une centaine de reportages sur les hôpitaux à son actif dont plus d'une trentaine pour les seuls CHU. Son Journal Télévisé 'tout images' traite des derniers faits marquants de la vie hospitalière en France. Ce JT hebdomadaire dure 10 minutes et comprend 4 reportages réalisés à Paris et en province. La Newsletter gratuite d'Hospitv avertit ses abonnés en temps réel de la mise en ligne de nouveaux sujets."

Contact hospitv
Charles Cardine
Directeur
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Agence Sensorielle-Hospitv
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89100 SENS
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Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 520 - 11 mai 2010

La médecine de pointe en CHU vue par "Femme Actuelle"

"Cette semaine, Femme Actuelle entraîne ses lectrices dans l'univers futuriste des avancées technologiques mises au point dans les hôpitaux universitaires. Un tour de France en 14 escales* pour découvrir les interventions mini-invasives pratiquées avec l'assistance de robots chirurgicaux de nouvelle génération, l'impressionnante efficacité des lasers et les images dynamiques et en trois dimensions produites par des scanners aux multiples fonctionnalités....
Femme Actuelle a retenu : les ultrasons contre les fibromes utérins, une naissance après autogreffe de tissu ovarien, le système de navigation qui contrôle en temps réel le geste chirurgical, le scanner bi-tube plus rapide que le coeur, la cardiologie interventionnelle plus précise, la nouvelle génération de lithotriteurs extracorporels, l'ablation de la thyroïde assistée d'un robot, l'alternative à la prothèse de hanche, le nouveau système d'imagerie du squelette, le scanner qui donne des images dynamiques et tridimensionnelles des organes, l'ablation d'un rein par incision du nombril, la presbytie soignée en 10 secondes, la chirurgie cérébrale éveillée, des tumeurs du cerveau éliminées par laser, le futur un centre d'hadronthérapie, les premiers pacemakers compatibles avec l'IRM, le traitement d'un anévrisme par le nez, une IRM interventionnelle unique en Europe…"

*Besançon, Bordeaux, Brest, Grenoble, Lille, Limoges, Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy, NÏmes, Paris, Rouen, Strasbourg.

Pour plus d'informations contacter :
Conseil en communication Santé Social
Domaine de Bellevue
36290 Saint-Michel-Brenne
Téléphone : 02.54.38.06.59
Mobile : 06.84.81.59.82
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email : resochu@club-internet.fr

Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 520 - 11 mai 2010

"Comment on a prélevé un rein par l’ombilic"

 



On se rappelle l’équipe de transplantation du Pr Xavier Martin de l’hôpital Édouard-Herriot à Lyon, qui avait présenté en mars 2010 la technique et le matériel utilisés pour réaliser un prélèvement de rein sur donneur vivant, début février 2010.


”C’EST UN NOUVEAU TYPE de trocart, inséré par une incision unique au niveau de l’ombilic qui a permis de réaliser une cœliochirurgie 'single-port'. Le dispositif possède plusieurs valves capables d’accueillir une caméra et deux ou trois instruments.”

“Le rein a été disséqué, mis dans un sac d’extraction, puis le trocart momentanément retiré, et le rein, enfin, extrait. Une fois refermée, la cicatrice de 6 cm a été largement enfouie dans le nombril offrant ainsi une chirurgie quasiment sans cicatrice visible.

Le temps opératoire a été de 4 heures, le temps d’ischémie chaude du greffon de 4 minutes et la perte sanguine de 100 ml, ce qui, pour ce dernier point, 'est une quantité légèrement inférieure à la norme'. Une fois extrait, le rein a été immédiatement pris en charge par l’équipe de transplantation qui l’a greffé chez le receveur. Selon l’équipe, 'le greffon a immédiatement repris une fonction avec production d’urine'.

Pour l’heure, cette intervention, qui est une première européenne, se présente donc comme une réussite sur tous les plans. Outre l’avantage esthétique pour le donneur, cette nouvelle approche chirurgicale par l’ombilic semblerait diminuer les douleurs postopératoires et accélérer la convalescence. En l’occurrence, la donneuse âgée de 45 ans qui a été hospitalisée 4 jours (contre 26 jours pour une intervention standard), indique n’avoir plus ressenti de douleur 48 heures après l’opération et doit très prochainement reprendre son travail.

'Devant la pénurie de greffons rénaux en France, cette nouvelle technique de prélèvement pratiquement sans cicatrice visible pourrait, comme cela a été le cas aux États-Unis, amener plus de personnes à recourir au don de rein apparenté, en améliorant le confort du donneur', a indiqué Xavier Martin, qui rappelle qu’outre-Atlantique, le prélèvement sur donneur vivant permet de fournir 50 pour cent des dons de reins en vue d’une greffe. L’équipe lyonnaise, qui réalise en moyenne une dizaine de greffes avec donneur vivant, espère, à l’avenir, pouvoir développer cette chirurgie par trocart unique qui s’inscrit dans l’évolution des techniques mini-invasives."

CAROLINE FAESCH
http://www.quotimed.com
Copyright photo : le Quotidien du Médecin

HOPITAL EXPO et HIT à l'heure internationale

"25 000 visiteurs attendus venus de 100 nations, 750 exposants dont 70 étrangers, 900 leaders européens de la santé présents au 'Health Executive Summit' … l'édition 2010 marque un tournant pour HOPITAL EXPO et HEALTH INFORMATION TECHNOLOGY qui affirment leur dimension internationale. A la fois, centres de réflexion et de formation, espaces de rencontres privilégiées avec les leaders des technologies et services de santé, ces biennales se vivent comme les rendez-vous obligés de tous les professionnels hospitaliers et désormais des personnalités du monde politique européen.

Décideurs, cadres administratifs, cadres de santé et chefs de services, personnels médicaux et paramédicaux, personnels techniques apprécieront la programmation qui fait la part belle aux questions d'actualité et à la mise en oeuvre de la Loi Hôpital Patient Santé et Territoire : l'e-santé, projets régionaux, communautés hospitalières de territoire, certification, accréditation des praticiens exerçant une spécialité à risques, universitarisation des études paramédicales, efficience des achats… 'Pour chacune de ces problématiques, nous avons eu l'ambition de présenter un état des lieux et des connaissances disponibles, mais aussi de distinguer les réponses et solutions trouvées sur le terrain, afin de susciter de véritables échanges au sein de la communauté des professionnels de santé.', annonce Cédric Lussiez, directeur de la communication à la Fédération Hospitalière de France, qui ajoute 'Le salon HIT sera articulé autour de la place des systèmes d'information dans l'émergence des territoires de santé, la télémédecine, le pilotage de la performance, et le partage des données ...'.
Une fois de plus, les CHU seront très présents et leurs responsables sont nombreux à intervenir dans le cadre des conférences du Forum de l'Hôpital public et du secteur médico-social."

Les temps forts du salon
"Mardi 18 mai de 10 h à 12h Inauguration officielle en présence de Madame Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la Santé et des Sports et de Jean Léonetti, Président de la Fédération Hospitalière de France.
Mercredi 19 mai : sur Health Executive Summit, table-ronde ministérielle sur la gestion des maladies chroniques: interventions de Roselyne Bachelot, du Pr Ferruccio Fazio, Ministre de la Santé italien, et d'Anna-Maria Borissova, Ministre de la Santé bulgare.
Jeudi 20 mai : sur Health Executive Summit,journée e-santé : intervention de Karin Johansson, Secrétaire d'Etat au Ministère de la santé et des affaires sociales de Suède
Vendredi 21 mai : sur Health Executive Summit, journée Développement durable : intervention de Jean-Louis Borloo, Ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de la Mer, France
Très prisés également : les ateliers thématiques très ciblés et basés sur des retours d'expérience d'établissements hospitaliers et les espaces d'animation articulés sur des thèmes d'actualité Bien être des patients et des personnels soignants, Ressources humaines en établissements de santé, développement durable, la gestion des risques, la traçabilité, la mutalisation des services logistiques...

La présence des CHU à Hôpital Expo
Les responsables hospitalo-universitaires sont nombreux à intervenir dans les conférences du Forum de l'Hôpital public et du secteur médico-social.
Mercredi 19 - 'Loi HPST et coopérations entre établissements : de nouveaux outils au service de la stratégie de groupe'. Seront présents : André Fritz, DG du CHU de Rennes, Dominique Picault, Directrice de la stratégie médicale et des activités, CHRU de Lille.
Objectif : accompagner les hospitaliers dans l'organisation de l'offre de soins sur le territoire en leur présentant les outils stratégiques et juridiques mis à leur disposition par la Loi HPST. Avec la présence d'Annie Podeur, de Marie Sophie Desaulle, ...
Mercredi 19 mai et jeudi 20 mai Journées Finances et CNIM Actualités en MCO et en SSR et Impacts financiers et contrôles de l'Assurance maladie. Avec la participation du Dr Bruno Aublet Cuvelier, DIM du CHU de Clermont Ferrand et Dr Véronique Gilleron, DIM du CHU de Bordeaux
Jeudi 20 mai : régulation de l'offre de soins et médico-sociale : les nouvelles règles Seront présents pour les CHU : Pr Alain Destée, président de la Conférence des Présidents de CME de CHU, Jean-Pierre Dewitte, DG du CHU de Poitiers.
Il s'agit d'actualiser les connaissances sur la démocratie sanitaire, d'identifier les enjeux de la nouvelle gouvernance et les outils de la mise en oeuvre opérationnelle. Au programme : échanges et tables-rondes inédites entre représentants d'ARS (Claude Evin, Laurent Habert ), des représentants des usagers, des hospitaliers et des élus.
Jeudi 20 : 2 conférences sur les ressources humaines, avec pour les CHU : Robert reicher, DG du CHU de Saint Etienne, Véronique Anatole-Touzet, DG du CHR de Metz Thionville
Vendredi 21 : L'accréditation des praticiens exerçant une spécialité à risques à l'hôpital : pré requis à la certification des établissements : avec notamment le Dr Charles de Riberolles, du CHU de Clermont Ferrand et le Pr Millat du CHU de Montpellier . Au coeur des problématiques : la qualité et la sécurité des actes à l'hôpital public, alors que les praticiens des établissements privés sont déjà tous accrédités."

Le marché hospitalier reste porteur
"Acteurs essentiels du système de santé, les hôpitaux réalisent chaque année plus de 25 millions de séjours en ambulatoire ou en hospitalisation complète. Ces millions de patients qui leur font confiance sont pris en soin par 900 000 professionnels bien souvent formés, dans les écoles ou les facultés de ces mêmes établissements. Donneurs d'ordres de premier plan, les hôpitaux ont un périmètre d'achat de plus de 15 milliards d'euros annuels. A elles seules ces données attestent l'importance stratégique des hôpitaux, principaux acteurs économiques de la ville voire de la région où ils sont implantés.

En ces temps de timide reprise, les hôpitaux sont reconnus comme d'indispensables amortisseurs de crise dans la quasi totalité des secteurs d'activités. Observatoires du marché de la commande hospitalière, HOPITAL EXPO et HEALTH INFORMATION TECHNOLOGY enregistrent un maintien d'un niveau pertinent de représentativité dans les domaines de la gestion, des services, du confort de vie, de l'informatique, de la logistique, du plateau technique, de la sous traitance des industries médicales… Cependant des disparités existent. Ainsi les demandes de systèmes d'information restent très soutenues de même que les activités 'hors établissements' comme la télémédecine et l'e-sante. Les nombreux programmes immobiliers des hôpitaux ont aussi une influence positive sur l'architecture et la construction qui demeurent toniques. En revanche, le secteur des équipements du bloc opératoire, les activités restauration ou blanchisserie sont plus en retrait."

HOPITAL EXPO renseignements pratiques
Dates: 18-21 mai 2010
Lieu : VIPARIS / Porte de Versailles / Hall 1
Horaires : 9h-18h
Conditions d'accès : accès au salon gratuit pour les professionnels de santé munis d'une invitation ou d'un badge professionnel d'accès commandé en ligne.

Pour plus d'information contacter
Fédération Hospitalière de France
Marine Al Dahdah
Tél : 01 44 06 84 44
m.aldahdah@fhf.fr

SNITEM / INTERMEDICA
Natalie Allard
Tél : 01 47 17 62 68
Natalie.allard@snitem.fr

La Lettre "Réseau-CHU"
N° 519 - 4 mai 2010

RÉSEAU CHU : "Femme actuelle" met les CHRU à l'honneur

"En mai, il plaît à Femme Actuelle de réserver trois dossiers aux hôpitaux universitaires. Pourquoi le N°1 de la presse féminine s'intéresse-t-il aux CHU ? Pourquoi ce coup de projecteur sur les efforts relationnels et les progrès techniques développés par leurs équipes ? Bénédicte Aubry, rédactrice en chef adjointe, répond aux questions de RESEAU CHU : 'Depuis toujours, nos lectrices éprouvent un très grand intérêt pour tout ce qui a trait à leur santé. D'où l'idée de leur proposer une série de trois dossiers consécutifs (à paraître les 3, 10 et 17 mai) qui met en lumière ce qui se fait de mieux dans les CHU de France. Parce qu'on sait tous qu'on a, dans ce pays, des médecins et du personnel soignant capables de faire des prodiges, des services et des matériels de pointe mais on ne sait pas forcément où les trouver. C'est aussi l'occasion de parler de l'hôpital d'une manière différente : non pas pour y pointer les dysfonctionnements mais au contraire pour y montrer ce qu'on y accomplit d'exemplaire aussi bien dans le traitement de la douleur que la technologie ou l'accompagnement des malades et de leur famille.'
Lundi 3 mai, 6 millions de lectrices ont découvert les multiples soutiens relationnels imaginés par les équipes pour adoucir les séjours des patients. Ces trésors d'attention révèlent l'importance qu'infirmières et médecins accordent au bien-être de la personne soignée. Une façon de montrer que les CHU, voués à l'excellence des soins, n'ont pas oublié leurs valeurs fondatrices d'humanisme, d'hospitalité et de respect de l'autre.

L'édition du 10 mai dressera un panorama des toutes dernières avancées technologiques. Du robot chirurgical aux nanotechnologies, 'Femme actuelle' a fait le tour des équipements high tech, visite d'un monde futuriste où il est question de chirurgie sans incision, de coeur et de squelette en 3 dimensions ...

Le 17 mai, l'hebdomadaire recense pour la première fois les techniques les plus originales de lutte contre la douleur qui soulagent efficacement les malades chroniques, les opérés ou les personnes souffrant de névralgie... Il sera question de programmes novateurs et de traitements originaux.

Pour en savoir plus rendez-vous dans vos kiosques et sur le site de www.femmeactuelle.fr à partir du 3 mai 2010."

Pour plus d'informations contacter :
Conseil en communication Santé Social
Domaine de Bellevue
36290 Saint-Michel-Brenne
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Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 519 - 4 mai 2010

METZ-THIONVILLE : 500ème Vidéo-capsule endoscopique

"A l'occasion du 500ème patient bénéficiant d'une exploration de son intestin par vidéo-capsule, le CHR Metz-Thionville rappelle la prouesse technologique de miniaturisation que représente cette technique et met l'accent sur l'originalité de sa diffusion au travers du réseau CAPLOR. La vidéo-capsule est une mini caméra en forme de gélule que le patient absorbe et qui transmet des images tout au long de son parcours dans l'intestin. Une technique qui remplace avantageusement les endoscopes introduits par l'orifice naturel."

Vidéo-capsule endoscopique à usage unique

"Pour permettre au plus grand nombre de bénéficier de ce progrès, un réseau innovant – il n'en existe que 2 au monde - a été constitué : CAPLOR. Financé à 50 pour cent par le Conseil Régional de Lorraine, ce réseau regroupe 1 centre référent coordonnateur (le service d'hépato-gastro-entérologie de l'hôpital Bon-Secours, sous la responsabilité du Docteur Alain Courrier) et plusieurs centres associés. Les patients de la zone sanitaire Nord Lorraine souffrant de maladies de l'appareil digestif n'ont plus besoin de se déplacer exclusivement dans le service d'hépato-gastro-entérologie de l'hôpital Bon-Secours à Metz. Leur examen est réalisé par leur médecin spécialiste traitant ce qui garantit une prise en charge plus efficace et plus homogène. Au bout de 2 ans les résultats montrent que la performance diagnostique de l'examen dans le réseau est équivalente à celle des grands centres mondiaux."

Naissance du réseau CAPLOR

"Le coût de l'installation, les difficultés de réalisation et d'interprétation des examens ont limité la diffusion de cette technique à de rares centres dont l'hôpital Bon-Secours à Metz depuis 2001. C'est pourquoi, jusqu'en 2007, les patients de la région Nord Lorraine devaient se rendre à Metz pour bénéficier de cet examen. Dans la plupart des cas un arrêt de travail était nécessaire.

Pour améliorer l'accès à la vidéo-capsule, le Centre Hospitalier Régional Metz-Thionville a initié un réseau hospitalier de santé réunissant le centre référent coordonnateur (le service d'hépato-gastro-entérologie de l'hôpital Bon-Secours à Metz) et des centres associés, (à ce jour, les hôpitaux Saint André et Legouest de Metz, les établissements hospitaliers de Freyming Merlebach, Sarreguemines, et Forbach). Le réseau a bénéficié du soutien du Conseil Régional de Lorraine qui a financé à 50 pour cent sa création à hauteur de 75 000 €, dans le cadre du projet de télésanté en Lorraine.

Les centres associés ont déboursé 10 000 EUR pour l'acquisition de la station d'enregistrement au lieu des 50 000 euros nécessaires pour l'ensemble de l'installation. La formation des équipes soignantes du centre référent coordonnateur a été assurée par le fabricant (Given imaging)."

Fonctionnement du réseau

"L'examen est effectué par l'équipe soignante dans le service hospitalier prescripteur, proche du domicile du patient. Les données sont ensuite transmises au service d'hépato-gastro-entérologie de l'hôpital Bon-Secours de Metz où elles sont transformées en un support vidéo. Les résultats sont interprétés par le praticien du centre référent et du service prescripteur."

Un plus pour les patients

"Les patients vivant dans des régions à faible densité démographique ou isolés géographiquement ont accès, à proximité aux mêmes soins que les citadins. Dans certains cas, ils n'arrêtent pas le travail. Enfin, le délai d'attente dans les centres associés est court, ce qui optimise la performance diagnostique de l'exploration par vidéo-capsule. En effet, l'examen précoce améliore les résultats.

Un plus pour les médecins

Le réseau permet une prise en charge par le médecin traitant. Le travail en commun facilite, au début, la formation à cette technique innovante. Les contacts étroits et réguliers entre les gastro-entérologues de la région, tous types de structures hospitalières, a renforcé la collaboration s'étendant maintenant à l'ensemble de la prise en charge des patients souffrant de maladie de l'appareil digestif.

Un plus pour les hôpitaux

Les investissements nouveaux sont très onéreux et ne pourront pas être acquis par tous les établissements. Un réseau de soin représente une solution bien adaptée sur le plan économique et médical. Le réseau améliore l'offre de soins et valorise l'établissement hospitalier 'associé'."

Description de la capsule

"La capsule contient une mini-caméra, un système de transmission d'images, un lumière puissante et une batterie sont intégrés dans une gélule de 27x11mm. Absorbée par la bouche, cette capsule progresse dans l'intestin sous l'effet des contractions naturelles. Pendant tout son parcours, la capsule caméra transmet des photographies (2 par secondes) à un enregistreur externe que le patient porte à la ceinture.
Cette capsule est à usage unique. Son coût est de 500 euros + 110 euros pour l'interprétation. Depuis peu, elle est prise en charge à 100 pour cent."

Perspectives de développement

"L'exploration de l'intestin est une première étape. L'apparition d'une nouvelle capsule d'exploration du côlon laisse espérer le développement d'une méthode d'exploration du côlon (ou gros intestin) particulièrement importante dans la détection de la maladie cancéreuse colique (un des cancers les plus fréquents en France).
L'exploration par vidéo-capsule, en concurrence avec les images virtuelles par scanner ou IRM, pourrait à terme compléter voire remplacer la coloscopie, exploration endoscopique invasive, pour le diagnostic des maladies du gros intestin.
Par contre, la coloscopie garderait toute sa place pour le traitement non chirurgical des lésions détectées par les autres méthodes d'imagerie."

Pour plus d'informations contacter :
Chargée de Communication
CHR Metz-Thionville
28/32 Rue du XX° Corps américain - 57 000 METZ
Téléphone : 03 87 55 79 94
Mobile : 06 76 45 73 93
email : c.roldo@chr-metz-thionville.fr

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La Lettre "Réseau-CHU"
N° 519 - 4 mai 2010

Robotique et chirurgie pédiatrique : première au CHU de Nancy

NANCY - Avril 2010 : "Une enfant de 5 ans suivie en oncologie pédiatrique au CHU de Nancy a été opérée d'une tumeur thoracique par robot chirurgical. Première pour l'établissement lorrain qui ouvre ainsi de nouvelles perspectives dans le domaine de la chirurgie pédiatrique. Après l'urologie, la chirurgie digestive, la gynécologie oncologique, l'ORL et la chirurgie cardiaque, le CHU de Nancy pionnier en chirurgie robotique et expert au niveau international, élargit encore le champ d'application de cette technique mini-invasive."

"L'ablation de la tumeur thoracique située dans la partie haute du médiastin, région difficile d'accès pour la chirurgie classique, a été pratiquée intégralement de façon mini-invasive grâce au robot chirurgical Da Vinci par les équipes du CHU de Nancy. Les avantages de cet outil ont été déterminants : la qualité de la vision endoscopique tridimensionnelle et son grossissement, ainsi que l'amplitude des mouvements accordée par les instruments de chirurgie robotique ont permis une dissection minutieuse de la tumeur dans la région aorto-pulmonaire dans d'excellentes conditions. Les suites opératoires ont été des plus simples et la récupération physique a été très rapide grâce à des cicatrices limitées. L'enfant a pu très rapidement reprendre sa scolarité.

Cette expérience tend à montrer que les enfants peuvent eux-aussi bénéficier des progrès de la chirurgie mini-invasive en particulier lorsque les techniques vidéo-assistées habituelles n'offrent pas la même performance ou la même sécurité. Jusqu'à présent, la taille du robot comparée à celle des patients pédiatriques avait, à tort, retardé l'application de cette technique aux pathologies touchant les enfants.

En dehors des très jeunes enfants, la chirurgie robotique apparaît comme une technique prometteuse pour des interventions difficiles qui nécessiteraient sinon le recours à la chirurgie traditionnelle, source de cicatrices importantes voire, provoqueraient des troubles de la croissance staturale. Les indications concernent tout spécialement l'exérèse des tumeurs abdominales ou thoraciques et le traitement de pathologies du domaine urologique comme l'hydronéphrose.

Les séquelles des traitements médicaux et chirurgicaux représentent une préoccupation croissante. A l'image de l'évolution des pratiques chirurgicales chez l'adulte, la chirurgie robotique offre de bonnes perspectives de développement chez l'enfant avec un haut niveau de performance. Les résultats de cette intervention confirment l'importance des capacités de développement de la chirurgie mini-invasive robotique dans des situations complexes là ou d'autres techniques peuvent échouer ou se traduire par des séquelles plus lourdes.

Après une formation intensive à la chirurgie robotique de l'équipe pédiatrique dans le cadre du diplôme interuniversitaire de chirurgie robotique créé à la Faculté de Médecine de Nancy, c'est la mise en commun des compétences des équipes de Chirurgie infantile, d'Urologie, de l'équipe anesthésique, des infirmiers anesthésistes et de bloc des hôpitaux adulte et enfant de Brabois, qui a permis d'appliquer la technique robotique à cette enfant et à l'intervention de se dérouler dans les meilleures conditions. Le succès de l'intervention souligne une nouvelle fois le bien-fondé des innovations chirurgicales entreprises depuis 10 ans au CHU de Nancy et encourage les équipes à poursuivre leur collaboration et les investissements dans cette technologie."

Pour plus d'informations contacter :
Responsable de la Communication
CHU Nancy - 29, av du Mal de Lattre de Tassigny
54035 Nancy cedex
Téléphone : 03 83 85 14 78
Fax : 03 83 85 11 88
email : l.verger@chu-nancy.fr

Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 519 - 4 mai 2010

Victoires de la médecine 2010 : appel à projets des trois Conférences

CONFÉRENCES DG, DOYENS ET CME

"Reconnues pour leur effet galvanisant sur les équipes hospitalo-universitaires, les Victoires de la médecine convient chaque année médecins, chirurgiens et chercheurs à présenter leurs innovations dans six grandes disciplines : 1- la cancérologie, 2- la cardiologie, 3- la neurologie, 4- la technologie, 5- la chirurgie, 6- les réseaux de soins. Les Conférences des Président de la Conférence des Directeurs Généraux de CHRU, des Commissions Médicales d'Etablissement de CHRU et des Doyens des facultés de médecine soutiennent cette manifestation qui offre en une soirée un panorama unique de l'excellence des CHRU. Le 21 avril 2010, elles ont lancé un appel à projets très officiel. 'La mobilisation de nos équipes contribuera à la renommée des CHRU, acteurs majeurs de l'innovation et de la recherche en science de la vie.' soulignent les responsables.

Une nouveauté pour la 9ème édition des Victoires de la médecine
Placées sous le signe de la diffusion du savoir médical et de sa transmission, les Victoires 2010 ont confié aux lauréats des années précédentes la mission d'examiner les candidatures de leurs pairs. Sélectionneurs et sélectionnés feront l'objet d'un reportage qui sera présenté le 2 décembre 2010 à 19h45 au Casino de Paris. La prestigieuse soirée se déroulera en présence des plus grands noms de la médecine, des personnalités issues du monde politique, de célébrités engagées dans de grandes causes humanitaires et de plus de 1 000 praticiens. Le palmarès final sera établi par les médecins présents dans la salle qui éliront les lauréats de leur choix par vote électronique, en présence de Madame la Ministre de la Santé.

Comment participer aux Victoires de la médecine
Pour participer les équipes hospitalo-universitaires doivent envoyer leur candidature avant le 27 août 2010. Leur fiche de participation peut être saisie à partir du site victoires-medecine.com. Il est également possible de retourner ce document à l'adresse suivante : Victoires de la médecine - MVS production - 4 bis rue de la gare - 92594 Levallois-Perret Cedex.

Définition
Par innovation, les organisateurs désignent les avancées qui se situent au stade de la recherche clinique et post recherche clinique. Les progrès et projets soumis seront donc les plus récents possibles. Ils doivent présenter une avancée à court ou moyen terme pour les patients tant dans le domaine diagnostic que clinique ou dans le registre de la qualité des soins.

Les Victoires de la médecine sont organisées par la société MVS production, avec le soutien des CHU. Elles bénéficient d'une large couverture médiatique nationale et régionale."

Pour plus d'informations contacter :

Domaine de Bellevue
36290 Saint-Michel-en-Brenne
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Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 519 - 4 mai 2010