Da Vinci TM : le robot qui facilite la laryngectomie
Paris, le jeudi 5 août 2010 – "Ces dernières années, le système de chirurgie assistée par ordinateur da Vinci TM s’est imposé comme un confrère incontournable pour les chirurgiens des centres les plus perfectionnés du monde entier. Ce 'robot' a en effet entraîné une petite révolution dans les blocs en particulier dans le domaine de la chirurgie ORL. C’est notamment grâce à lui qu’a été réalisée le 19 juillet la première laryngectomie totale par voie transorale en France, dans le service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale de l’hôpital européen Georges Pompidou (HEGP). Il s’agit de la quatrième intervention de ce type dans le monde que viennent de réaliser le professeur Daniel Brasnu et son équipe.
Des suites opératoires plus douces
Da Vinci TM n’est pas né en Toscane mais en 2000 dans la Silicon Valley, est doté de trois bras articulés, d’une caméra binoculaire en 3D et d’une amplitude des poignets de 180 degrés inégalable par l’homme. En outre, il peut réaliser des gestes d’une très grande précision. 'Tous les petits parasites, comme un tremblement par exemple, sont supprimés', avait ainsi observé le docteur Philippe Céruse, chirurgien ORL aux Hospices civils de Lyon à l’origine en mars 2009 de la première laryngectomie partielle assistée par ordinateur réalisée en France. En dépit de ses très grandes qualités, da Vinci TM a besoin d’être dirigé par un chirurgien en chair et en os. Cette collaboration sans faille entre l’homme et le robot permet dans le cas d’une opération du larynx d’éviter de nombreuses suites opératoires douloureuses. Le docteur Céruse avait notamment souligné l’année dernière que pouvait ainsi être évitée la trachéotomie.
De leur côté, l’équipe du professeur Daniel Brasnu et du docteur Stéphane Hans à Paris indique que le grand avantage de l’utilisation du robot est d’éviter 'une incision de la peau et des muscles au niveau du cou et de faciliter les sutures du pharynx'."
Aurélie Haroche
Journal International de Médecine (JIM)
Les services de chirurgie de 54 hôpitaux menacés de fermeture faute d'activité
"A la Une (...) les services de chirurgie de 54 hôpitaux menacés de fermeture faute d'activité dont le Journal du dimanche a diffusé la liste le 4 juillet 2010. Dans son article, Marie-Christine Tabet précise que pour maintenir leur service de chirurgie, les hôpitaux devront avoir opéré 1.500 patients par an entre 2007 et 2009. Un sursis de 16 mois est accordé aux services qui dépassent 70 % de l'objectif (1 050 opérés par an). Ce n'est donc qu'en 2012 que la liste définitive sera connue. Les établissements ont en effet trois ans pour améliorer leur score ou s'associer à un autre établissement. Ce nouveau décret est destiné à 'garantir la sécurité des soins', puisque plusieurs rapports pointent 'le lien entre le volume d'activité et la sécurité des gestes pratiqués'. Pierre Bienvault journaliste à La Croix cite l'exemple d'une coopération en Charente : pour continuer à faire tourner ses blocs opératoires l'hôpital de Ruffec - menacé par le décret gouvernemental - a signé des accords avec le CHU de Poitiers, l'hôpital d'Angoulême et deux cliniques privées. La mise à disposition de chirurgiens expérimentés permet de maintenir la chirurgie ambulatoire en orthopédie, gynécologie, ORL et urologie. Feuilleton à rebondissements, le décret - dont la publication était prévue pour fin juillet - a été reporté 'sine die' annonce Laetitia Clavreul dans le Monde du 28 juillet 2010 qui commente : 'Roselyne Bachelot a décidé de jouer l'apaisement' et note qu'une 'mission d'information dans laquelle siègeront un préfet, des élus et des médecins pourra être saisie par les villes dont le bloc opératoire pose problème.' Il est précisé dans l'article qu'en 2007, 2009 133 hôpitaux ont enregistré en moyenne moins de 1 500 séjours de chirurgie par an, parmi eux plus de 80 hôpitaux comptabilisent moins de 1 050 actes. Des exemples de rapprochement entre services de chirurgie sont cités dont celui de l'hôpital de lavaur (Tarn) avec le CHU de Toulouse. La Fédération Hospitalière de France (FHF), interrogée sur la question, 'préfère une démarche territoriale site par site à celle des seuils'. Le Monde complète son dossier par un reportage à Carhaix, où 'malgré la fusion avec le CHU de Brest, l'hôpital cherche toujours des médecins.'"
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Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 532 - 3 août 2010
A retenir également :
- Le manque de personnel pointé dans Le Parisien du 17 juillet 2010 et dans l'Humanité du 21 juillet 2010 "Soignants au bord de la crise de nerfs à Nantes" onze blocs du CHU sont fermés titre Cécile Rousseau.
- L'influence du net sur l'information santé : "Les hypocondriaques du net" dossier de Jacqueline de Linarès publié dans Le Nouvel Observateur du 22 juillet 2010 ; thème abordé sous un autre angle par Léa Billon dans La Croix du 3 juillet : "Les sites médicaux font tousser les médecins"
USD 10 Cellphone Microscope Wins 3 Awards, Heading To Africa for Tests
"Mobile phones have become one of the most universal pieces of advanced technology in the world, and they are about to become even more vital. Aydogan Ozcan of UCLA has developed a microscope attachment for a cell phone – turning the device into a sort of mobile medical lab. It’s both lightweight (~38g or 1.5 oz) and cheap (parts cost around $10). As described in the journal Lab on a Chip, the cellphone microscope can analyze blood and saliva samples for microparticles, red blood cells, white blood cells, platelets, and water borne parasites. Ozcan and his team have recently won three prestigious awards for the device: a Grand Challenges award from the Bill and Melinda Gates Foundation (worth $100,000), the National Geographic Emerging Explorer award (worth $10,000), and the CAREER award from the National Science Foundation ($400,000). With these funds, Ozcan plans on starting case studies in Africa to see how the microscope can help revolutionize global medicine.
LUCAS cell phone attachment. Disposable slides (not pictured) would fit into the sample holder.
Ozcan isn’t the only researcher looking to combine cellphone and microscope, the Cellscope from UC Berkeley was developed with similar medical goals in mind. Yet Ozcan’s device stands out for its unique approach and success. Termed the Lensless Ultrawide field Cell monitoring Array platform based on Shadow Imaging (LUCAS), the microscope uses an LED to illuminate a sample and then analyze the sample’s shadow to get information. You can read more about that analysis in our original article on the device.
LUCAS’s main advantage over other systems is that it uses no lenses or lasers, so its very cheap and can fit into a small space with little weight. For just $10 you can put a microscope on a cellphone and turn it into a medical testing platform. A nurse or aid giver in the field takes a blood or saliva sample, places it into the device and sends the picture to an automated database which will return data on the required information (such as red blood cell count). That information can be used to diagnose the patient.
Ozcan describes some of the potential for the LUCAS microscope in the video below. It was taken when he won another award, this one from Net Explorateur, earlier in the year."
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