"Chronique d’une mort annoncée. Celle de près de 200 blocs opératoires et de 28 maternités. L’arrêté, prêt depuis trois ans, devrait paraître au journal officiel fin 2009. Le secteur public sera le plus touché.
Selon le Quotidien du médecin qui révèle l’information, 'sous 1 500 séjours annuels pour les services de chirurgie, les blocs fermeront'. Le chiffre est encore à l’étude, selon Roselyne Bachelot, mais 'c’est le plus vraisemblable'. Pour la ministre de la santé, ce qui est sûr, c’est qu’il faudra tailler dans le vif. Plus du quart des blocs opératoires du secteur public devraient être supprimés contre '9 pour cent dans les cliniques privées' précise Métro.
Objectif affiché : selon la Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins (DHOS), 182 établissements de santé sur 1075 pratiquant aujourd’hui la chirurgie, 'sont en dessous du seuil fatidique', c’est-à-dire qu’ils peuvent mettre en péril la sécurité des patients. Pour l’heure, rappelle les Echos, aucun seuil minimal n’est fixé.
Objectif caché : 'cette évolution, souligne les Echos, devrait permettre des économies de coûts par une plus grande rationalisation'. Cela concerne non seulement les actes chirurgicaux, mais aussi les opérations gynécologiques."
Source :
http://www.agoravox.fr
Marseille : Imagerie : "le corps entier en moins de 10 secondes"
"Le service d'imagerie médicale de l'hôpital Sainte Marguerite dispose depuis septembre 2009 d'un nouveau scanner : le LightSpeed VCT. La grande innovation de ce système d'imagerie non invasive est son nouveau détecteur, qui fournit simultanément une large couverture d'acquisition de l'anatomie et une haute résolution. Sa rapidité d'acquisition permet de scanner la majorité des organes en une seconde, et d'acquérir le corps entier en moins de 10 secondes.
Les avantages du le LightSpeed VCT pour les patients et les équipes
- plus rapide qu'avec les scanners ancienne génération, l'examen réalisé avec le LightSpeed VCT dure moins longtemps pour les patients. Leur immobilisation est de courte durée ce qui représente un gain en terme de confort.
- le LightSpeed VCT délivre une dose de rayons X inférieure à la dose habituelle.
- il fournit des images d'une qualité inégalée en proposant un flux d'images dynamiques.
Parallèlement, à cet équipement l'AP-HM a fait l'acquisition d'un système d'ostéodensitométrie permettant d'utiliser les images du scanner pour générer des mesures de la densité osseuse.
Ce scanner ouvre notamment des perspectives nouvelles dans le diagnostic et le traitement des pathologies ostéo-articulaires.
Cet équipement révolutionnaire vient renforcer le service d'imagerie médicale des hôpitaux Sud qui réalise près de 145 000 actes par an soit 30 pour cent des examens d'imagerie de l'AP-HM. Il complètera le plateau technique de haut niveau à l'Institut de l'appareil locomoteur prochainement créé à l'hôpital Sainte-Marguerite pour un meilleur suivi de l'ensemble des habitants de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur."
*de la marque General Electric
Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 492 - 27 octobre 2009
Pour plus d'informations contacter :
Responsable de la Communication
Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille,80 rue Brochier
13354 Marseille cedex 5
Téléphone : 04 91 38 20 20
Mobile :
Fax : 04 91 38 20 02
email : Denis.Burgarella@mail.ap-hm.fr
Les avantages du le LightSpeed VCT pour les patients et les équipes
- plus rapide qu'avec les scanners ancienne génération, l'examen réalisé avec le LightSpeed VCT dure moins longtemps pour les patients. Leur immobilisation est de courte durée ce qui représente un gain en terme de confort.
- le LightSpeed VCT délivre une dose de rayons X inférieure à la dose habituelle.
- il fournit des images d'une qualité inégalée en proposant un flux d'images dynamiques.
Parallèlement, à cet équipement l'AP-HM a fait l'acquisition d'un système d'ostéodensitométrie permettant d'utiliser les images du scanner pour générer des mesures de la densité osseuse.
Ce scanner ouvre notamment des perspectives nouvelles dans le diagnostic et le traitement des pathologies ostéo-articulaires.
Cet équipement révolutionnaire vient renforcer le service d'imagerie médicale des hôpitaux Sud qui réalise près de 145 000 actes par an soit 30 pour cent des examens d'imagerie de l'AP-HM. Il complètera le plateau technique de haut niveau à l'Institut de l'appareil locomoteur prochainement créé à l'hôpital Sainte-Marguerite pour un meilleur suivi de l'ensemble des habitants de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur."
*de la marque General Electric
Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 492 - 27 octobre 2009
Pour plus d'informations contacter :
Responsable de la Communication
Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille,80 rue Brochier
13354 Marseille cedex 5
Téléphone : 04 91 38 20 20
Mobile :
Fax : 04 91 38 20 02
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Rouen : "Cardio : Nouvelle technique d'implantation percutanée de valve aortique"
"Toujours aux avant postes du progrès, le service de cardiologie du CHU de Rouen vient de tester avec succès une nouvelle valve cardiaque. En Avril 2002, le Pr Cribier, chef du service, réalisait en première mondiale l'implantation d'une valve cardiaque par voie non chirurgicale. En octobre 2009, il évalue pour la première fois en France un nouveau modèle de valve particulièrement performant. Deux patientes de plus de 80 ans ont bénéficié de ce progrès thérapeutique.
Valve aortique artificielle
schéma de la technique d'implantation de la valve par voie non chirurgicale
Une technique innovante reconnue mondialement
Le rétrécissement de la valve aortique est une maladie cardiaque très fréquente et grave qui ne peut être traitée que par remplacement de la valve malade par une valve artificielle. Ceci nécessite une opération chirurgicale lourde, à coeur ouvert, régulièrement pratiquée (150 000 cas par an) et donnant d'excellents résultats, mais dont les risques peuvent être considérés dans un tiers des cas comme trop élevés.
Ces nombreux malades, souvent âgés, qui ne sont pas considérés comme de bons candidats à ce type de chirurgie cardiaque, sont de ce fait condamnés à court terme.
Pour pallier cette situation, l'équipe du Pr Cribier du CHU de Rouen a tout d'abord initié dès 1985 la technique dite de 'dilatation valvulaire aortique au ballonnet' qui a connu un grand succès mais qui s'est révélée insuffisante pour le maintient de bons résultats à long terme. Après 20 ans de recherche en laboratoire et chez l'animal, une valve aortique artificielle a été développée par la même équipe, pouvant être implantée sans chirurgie cardiaque, par simple cathétérisme cardiaque sous anesthésie locale. Pour les patients dont les artères fémorales sont de calibre trop petit, elle peut être également mise en place par chirurgie mini-invasive, une chirurgie beaucoup moins lourde et mieux tolérée que la chirurgie traditionnelle.
En 2007, l'équipe du Professeur Bessou au CHU de Rouen, a été la première équipe en France à tester cette autre modalité d'implantation.
La technique d'implantation par voie fémorale consiste à introduire la valve dans l'artère au pli de l'aine. Elle est ensuite poussée jusqu'au coeur sous contrôle radiologique, positionnée à l'intérieur de la valve aortique malade, puis libérée par gonflage d'un ballonnet sur lequel elle a été préalablement sertie. Une fois en place, le flux sanguin peut à nouveau s'écouler normalement à travers cette prothèse valvulaire, aboutissant à la guérison du patient.
Depuis 2002, cette technique a connu un véritable engouement international. Près de 10 000 patients ont été ainsi traités dans le monde. La technique est actuellement utilisée en Europe dans plus de 150 centres et connaît une croissance exponentielle. Une large étude (1200 patients, 24 centres) vient de s'achever aux Etats-Unis avec randomisation contre la chirurgie traditionnelle.
Le CHU de Rouen est devenu en Avril 2008 l'un des deux centres d'entraînement européen pour ces techniques d'implantations valvulaires et a déjà formé plus de 500 médecins français et étrangers.
Aujourd'hui, l'équipe du Pr Cribier a pour la première fois en France appliqué avec succès sur deux patientes une nouvelle technique simplifiée et prometteuse qui était très attendue, utilisant un nouveau modèle de valve, un nouveau système de mise en place et un introducteur de plus petite taille dont les avantages sont multiples. Cette valve devrait :
- bénéficier à beaucoup plus de patients car elle permet l'introduction de la valve dans des artères de calibre réduit, jusqu'alors non utilisables pour la voie fémorale.
- être posée sans aucun geste chirurgical, par ponction directe de l'artère fémorale (jusqu'à présent, l'introduction du stent contenant la valve se faisait par une incision permettant de 'dénuder' l'artère, au niveau du pli de l'aine).
En octobre 2009, 2 patientes de plus de 80 ans ont pu bénéficier au CHU de Rouen de cette amélioration importante de la technique d'implantation d'une valve cardiaque qui devrait aboutir à une expansion encore plus rapide des indications."
Pour plus d'informations contacter :
Responsable de la Communication
CHU de Rouen - 1 rue de Germont
76031 Rouen Cedex
Téléphone : 02 32 88 85 20
Mobile :
Fax : 02 32 88 80 65
email : remi.heym@chu-rouen.fr
Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 492 - 27 octobre 2009
Valve aortique artificielle
schéma de la technique d'implantation de la valve par voie non chirurgicale
Une technique innovante reconnue mondialement
Le rétrécissement de la valve aortique est une maladie cardiaque très fréquente et grave qui ne peut être traitée que par remplacement de la valve malade par une valve artificielle. Ceci nécessite une opération chirurgicale lourde, à coeur ouvert, régulièrement pratiquée (150 000 cas par an) et donnant d'excellents résultats, mais dont les risques peuvent être considérés dans un tiers des cas comme trop élevés.
Ces nombreux malades, souvent âgés, qui ne sont pas considérés comme de bons candidats à ce type de chirurgie cardiaque, sont de ce fait condamnés à court terme.
Pour pallier cette situation, l'équipe du Pr Cribier du CHU de Rouen a tout d'abord initié dès 1985 la technique dite de 'dilatation valvulaire aortique au ballonnet' qui a connu un grand succès mais qui s'est révélée insuffisante pour le maintient de bons résultats à long terme. Après 20 ans de recherche en laboratoire et chez l'animal, une valve aortique artificielle a été développée par la même équipe, pouvant être implantée sans chirurgie cardiaque, par simple cathétérisme cardiaque sous anesthésie locale. Pour les patients dont les artères fémorales sont de calibre trop petit, elle peut être également mise en place par chirurgie mini-invasive, une chirurgie beaucoup moins lourde et mieux tolérée que la chirurgie traditionnelle.
En 2007, l'équipe du Professeur Bessou au CHU de Rouen, a été la première équipe en France à tester cette autre modalité d'implantation.
La technique d'implantation par voie fémorale consiste à introduire la valve dans l'artère au pli de l'aine. Elle est ensuite poussée jusqu'au coeur sous contrôle radiologique, positionnée à l'intérieur de la valve aortique malade, puis libérée par gonflage d'un ballonnet sur lequel elle a été préalablement sertie. Une fois en place, le flux sanguin peut à nouveau s'écouler normalement à travers cette prothèse valvulaire, aboutissant à la guérison du patient.
Depuis 2002, cette technique a connu un véritable engouement international. Près de 10 000 patients ont été ainsi traités dans le monde. La technique est actuellement utilisée en Europe dans plus de 150 centres et connaît une croissance exponentielle. Une large étude (1200 patients, 24 centres) vient de s'achever aux Etats-Unis avec randomisation contre la chirurgie traditionnelle.
Le CHU de Rouen est devenu en Avril 2008 l'un des deux centres d'entraînement européen pour ces techniques d'implantations valvulaires et a déjà formé plus de 500 médecins français et étrangers.
Aujourd'hui, l'équipe du Pr Cribier a pour la première fois en France appliqué avec succès sur deux patientes une nouvelle technique simplifiée et prometteuse qui était très attendue, utilisant un nouveau modèle de valve, un nouveau système de mise en place et un introducteur de plus petite taille dont les avantages sont multiples. Cette valve devrait :
- bénéficier à beaucoup plus de patients car elle permet l'introduction de la valve dans des artères de calibre réduit, jusqu'alors non utilisables pour la voie fémorale.
- être posée sans aucun geste chirurgical, par ponction directe de l'artère fémorale (jusqu'à présent, l'introduction du stent contenant la valve se faisait par une incision permettant de 'dénuder' l'artère, au niveau du pli de l'aine).
En octobre 2009, 2 patientes de plus de 80 ans ont pu bénéficier au CHU de Rouen de cette amélioration importante de la technique d'implantation d'une valve cardiaque qui devrait aboutir à une expansion encore plus rapide des indications."
Pour plus d'informations contacter :
Responsable de la Communication
CHU de Rouen - 1 rue de Germont
76031 Rouen Cedex
Téléphone : 02 32 88 85 20
Mobile :
Fax : 02 32 88 80 65
email : remi.heym@chu-rouen.fr
Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 492 - 27 octobre 2009
"Cardio : Nouvelle technique d'implantation percutanée de valve aortique"
"Toujours aux avant postes du progrès, le service de cardiologie du CHU de Rouen vient de tester avec succès une nouvelle valve cardiaque. En Avril 2002, le Pr Cribier, chef du service, réalisait en première mondiale l'implantation d'une valve cardiaque par voie non chirurgicale. En octobre 2009, il évalue pour la première fois en France un nouveau modèle de valve particulièrement performant. Deux patientes de plus de 80 ans ont bénéficié de ce progrès thérapeutique."
Une technique innovante reconnue mondialement
"Le rétrécissement de la valve aortique est une maladie cardiaque très fréquente et grave qui ne peut être traitée que par remplacement de la valve malade par une valve artificielle. Ceci nécessite une opération chirurgicale lourde, à coeur ouvert, régulièrement pratiquée (150 000 cas par an) et donnant d'excellents résultats, mais dont les risques peuvent être considérés dans un tiers des cas comme trop élevés. Ces nombreux malades, souvent âgés, qui ne sont pas considérés comme de bons candidats à ce type de chirurgie cardiaque, sont de ce fait condamnés à court terme.
Pour pallier cette situation, l'équipe du Pr Cribier du CHU de Rouen a tout d'abord initié dès 1985 la technique dite de 'dilatation valvulaire aortique au ballonnet' qui a connu un grand succès mais qui s'est révélée insuffisante pour le maintient de bons résultats à long terme. Après 20 ans de recherche en laboratoire et chez l'animal, une valve aortique artificielle a été développée par la même équipe, pouvant être implantée sans chirurgie cardiaque, par simple cathétérisme cardiaque sous anesthésie locale. Pour les patients dont les artères fémorales sont de calibre trop petit, elle peut être également mise en place par chirurgie mini-invasive, une chirurgie beaucoup moins lourde et mieux tolérée que la chirurgie traditionnelle.
En 2007, l'équipe du Professeur Bessou au CHU de Rouen, a été la première équipe en France à tester cette autre modalité d'implantation. La technique d'implantation par voie fémorale consiste à introduire la valve dans l'artère au pli de l'aine. Elle est ensuite poussée jusqu'au coeur sous contrôle radiologique, positionnée à l'intérieur de la valve aortique malade, puis libérée par gonflage d'un ballonnet sur lequel elle a été préalablement sertie. Une fois en place, le flux sanguin peut à nouveau s'écouler normalement à travers cette prothèse valvulaire, aboutissant à la guérison du patient.
Depuis 2002, cette technique a connu un véritable engouement international. Près de 10 000 patients ont été ainsi traités dans le monde. La technique est actuellement utilisée en Europe dans plus de 150 centres et connaît une croissance exponentielle. Une large étude (1200 patients, 24 centres) vient de s'achever aux Etats-Unis avec randomisation contre la chirurgie traditionnelle.
Le CHU de Rouen est devenu en Avril 2008 l'un des deux centres d'entraînement européen pour ces techniques d'implantations valvulaires et a déjà formé plus de 500 médecins français et étrangers.
Aujourd'hui, l'équipe du Pr Cribier a pour la première fois en France appliqué avec succès sur deux patientes une nouvelle technique simplifiée et prometteuse qui était très attendue, utilisant un nouveau modèle de valve, un nouveau système de mise en place et un introducteur de plus petite taille dont les avantages sont multiples. Cette valve devrait :
- bénéficier à beaucoup plus de patients car elle permet l'introduction de la valve dans des artères de calibre réduit, jusqu'alors non utilisables pour la voie fémorale.
- être posée sans aucun geste chirurgical, par ponction directe de l'artère fémorale (jusqu'à présent, l'introduction du stent contenant la valve se faisait par une incision permettant de 'dénuder' l'artère, au niveau du pli de l'aine).
En octobre 2009, 2 patientes de plus de 80 ans ont pu bénéficier au CHU de Rouen de cette amélioration importante de la technique d'implantation d'une valve cardiaque qui devrait aboutir à une expansion encore plus rapide des indications."
Hopital.fr
http://www.viefemme.com
Une technique innovante reconnue mondialement
"Le rétrécissement de la valve aortique est une maladie cardiaque très fréquente et grave qui ne peut être traitée que par remplacement de la valve malade par une valve artificielle. Ceci nécessite une opération chirurgicale lourde, à coeur ouvert, régulièrement pratiquée (150 000 cas par an) et donnant d'excellents résultats, mais dont les risques peuvent être considérés dans un tiers des cas comme trop élevés. Ces nombreux malades, souvent âgés, qui ne sont pas considérés comme de bons candidats à ce type de chirurgie cardiaque, sont de ce fait condamnés à court terme.
Pour pallier cette situation, l'équipe du Pr Cribier du CHU de Rouen a tout d'abord initié dès 1985 la technique dite de 'dilatation valvulaire aortique au ballonnet' qui a connu un grand succès mais qui s'est révélée insuffisante pour le maintient de bons résultats à long terme. Après 20 ans de recherche en laboratoire et chez l'animal, une valve aortique artificielle a été développée par la même équipe, pouvant être implantée sans chirurgie cardiaque, par simple cathétérisme cardiaque sous anesthésie locale. Pour les patients dont les artères fémorales sont de calibre trop petit, elle peut être également mise en place par chirurgie mini-invasive, une chirurgie beaucoup moins lourde et mieux tolérée que la chirurgie traditionnelle.
En 2007, l'équipe du Professeur Bessou au CHU de Rouen, a été la première équipe en France à tester cette autre modalité d'implantation. La technique d'implantation par voie fémorale consiste à introduire la valve dans l'artère au pli de l'aine. Elle est ensuite poussée jusqu'au coeur sous contrôle radiologique, positionnée à l'intérieur de la valve aortique malade, puis libérée par gonflage d'un ballonnet sur lequel elle a été préalablement sertie. Une fois en place, le flux sanguin peut à nouveau s'écouler normalement à travers cette prothèse valvulaire, aboutissant à la guérison du patient.
Depuis 2002, cette technique a connu un véritable engouement international. Près de 10 000 patients ont été ainsi traités dans le monde. La technique est actuellement utilisée en Europe dans plus de 150 centres et connaît une croissance exponentielle. Une large étude (1200 patients, 24 centres) vient de s'achever aux Etats-Unis avec randomisation contre la chirurgie traditionnelle.
Le CHU de Rouen est devenu en Avril 2008 l'un des deux centres d'entraînement européen pour ces techniques d'implantations valvulaires et a déjà formé plus de 500 médecins français et étrangers.
Aujourd'hui, l'équipe du Pr Cribier a pour la première fois en France appliqué avec succès sur deux patientes une nouvelle technique simplifiée et prometteuse qui était très attendue, utilisant un nouveau modèle de valve, un nouveau système de mise en place et un introducteur de plus petite taille dont les avantages sont multiples. Cette valve devrait :
- bénéficier à beaucoup plus de patients car elle permet l'introduction de la valve dans des artères de calibre réduit, jusqu'alors non utilisables pour la voie fémorale.
- être posée sans aucun geste chirurgical, par ponction directe de l'artère fémorale (jusqu'à présent, l'introduction du stent contenant la valve se faisait par une incision permettant de 'dénuder' l'artère, au niveau du pli de l'aine).
En octobre 2009, 2 patientes de plus de 80 ans ont pu bénéficier au CHU de Rouen de cette amélioration importante de la technique d'implantation d'une valve cardiaque qui devrait aboutir à une expansion encore plus rapide des indications."
Hopital.fr
http://www.viefemme.com
EndoGastric Solutions Adds 9.5 Million USD
"EndoGastric Solutions Inc., a Redmond, Wash.-based medical device company focused on endoluminal reconstructive gastric procedures, has secured 9.5 million USD in new private financing (including equity and debt), according to a regulatory filing. It previously raised around 82 million USD, from firms like Advanced Technology Ventures, Chicago Growth Partners, DeNovo Ventures, Foundation Medical Partners, MPM Capital and Oakwood Medical Investors."
www.endogastricsolutions.com
Source:
http://www.pehub.com
www.endogastricsolutions.com
Source:
http://www.pehub.com
Lyon : "Le 1er centre français d'hadronthérapie ouvrira ses portes en 2014"
"1er Centre Français d'Hadronthérapie et 9ème du Monde, le 'Centre ETOILE' scintille à nouveau à l'est de Lyon, sur le site du Bioparc* ! Technique innovante de radiothérapie, deux à trois fois plus efficace que les radiothérapies classiques, l'hadronthérapie utilise les faisceaux d'ions carbone ou de protons pour irradier les tumeurs cancéreuses. Un bénéfice indéniable pour les malades qui se calcule en gains de vies sauvés (250 à 500 vies supplémentaires pour 1000 patients traités), en réduction du handicap et en meilleure qualité de vie. Cependant, malgré l'évidence du bénéfice thérapeutique, le projet lancé en 2001 a connu d'importants retards. Que s'est-il passé ? Quel est l'état d'avancement du programme aujourd'hui ? Quels sont les partenaires ? Les financements sont-ils tous trouvés ? Existe-t-il encore des freins à son lancement ? Le Directeur du Centre Etoile, le Pr Jacques Balosso répond aux questions de RESEAU CHU.
Réseau CHU : L'étoile du centre français d'hadronthérapie a failli disparaître à jamais de l'univers sanitaire français mais aujourd'hui son éclat est ravivé. Sa naissance semble pourtant particulièrement difficile. Pourquoi un tel retard ? Quels sont les facteurs qui permettront à l'étoile de se former complètement ?
Pr. Jacques Balosso : La grande complexité de ce projet dans un univers sanitaire français assez peu enclin aux grands investissements techniques et matériels a ralenti le développement du projet. La détermination du précédent ministre de la santé a permis le lancement de l'appel d'offres en cours actuellement. L'accompagnement gouvernemental actuellement sollicité reste le facteur déterminant pour la réussite du projet.
Tous les freins ont-ils été levés ?
> Un énorme effort de convergence est actuellement mené entre tous les partenaires vitaux pour le projet. Il n'y a plus d'obstacle de principe mais ce mouvement n'est pas encore achevé.
Où en est le projet ? Qui financera cet investissement et son fonctionnement ?
> En cette fin 2009, le projet en est à la dernière phase de dialogue compétitif qui doit préluder à une remise d'offre définitive au tournant 2009-2010. Selon le principe actuel du projet qui est celui d'un contrat de partenariat, l'investissement est pour partie fait par les collectivités territoriales Rhône-alpines, pour partie par l'Etat et majoritairement par le partenaire privé du projet. Le fonctionnement sera assuré par les remboursements des traitements par l'Assurance Maladie selon un tarif conventionné.
Qui bénéficiera d'un traitement par hadronthérapie ?
> Uniquement les patients porteurs de maladies qui auront été reconnues comme des indications d'hadronthérapie (par ions carbone) par la Haute Autorité de Santé et l'INCa (Institut National du Cancer) pourront être traités après validation au cours d'une concertation pluridisciplinaire spécifique. Le nombre de patients augmentera au cours du temps selon les validations progressives des indications au fur et à mesure du développement de nos connaissances et de l'expérience accumulée.
Comment seront organisés les bâtiments ? Quelles sont les particularités d'un tel Centre ? et de quels équipements sera-t-il doté ?
> Le bâtiment sera indépendant des hôpitaux voisins mais il n'hébergera pas les patients qui viendront de manière ambulatoire. L'ensemble des éléments nécessaires à la réalisation du traitement seront présents : consultation, imagerie, préparation, salle de traitement, surveillance, suivie de la cohorte de patients, recherche clinique, recherche préclinique, laboratoire, salles d'enseignement, documentation et Recherche et Développement. La part des équipements de haute technologie sera plus importante que dans une structure sanitaire habituelle. Ces équipements comprendront un accélérateur de particules à très haute énergie, des voies de faisceau sous vide, des dispositifs de conduite et de délivrance du faisceau dans différentes salles de traitement. Certaines auront des faisceaux fixes horizontaux et obliques, d'autres rotatifs autour du patient grâce à de grandes superstructures appelées 'gantry' pesant plus d'une centaine de tonnes. Il existera des laboratoires de recherche et des locaux d'accueil transitoire pour les équipes de chercheurs extérieurs qui viendront travailler avec le faisceau d'hadrons dans la salle de recherche.
Quelles recherches seront développées au Centre Etoile ?
> Le Centre ETOILE accueillera l'ensemble des recherches qui se développent depuis une dizaine d'années en Rhône-Alpes autour du projet. Toutes ont besoin d'avoir accès aux faisceaux d'ions carbone et / ou aux données des patients. Depuis 2001 huit thèmes de recherche ont été définis et sont rassemblés en un programme nommé Programme Régional de Recherche en Hadronthérapie, largement financé par les Plans Etat-Région. Ces thèmes contribuent à l'optimisation des différentes étapes de prise en charge de la maladie. Lors de l'ouverture du Centre plusieurs équipes, dont une assez grande de radiobiologie, seront accueillies à titre permanent dans le Centre. Le thèmes de recherche du PRRH sont les suivants :
1-Projet médical : indications électives, conduite des essais cliniques, construction du réseau de recrutement ;
2-Simulations médico-économiques : épidémiologie et modélisation du recrutement, modélisation des coûts des traitements, optimisation des flux de patients ;
3-Modélisation in-silico des paramètres de la réponse tumorale, individualisation des traitements ;
4-Physiques: fragmentation nucléaire, rayonnement secondaire et imagerie du volume irradié ;
5-Hadron-biologique : radiorésistance et modélisation de l'EBR ;
6-Simulation du dépôt de dose des ions : algorithmique, calcul rapide et optimisation de la modélisation du dépôt de dose ;
7-Traitement des tumeurs mobiles : mouvement et déformation ;
8-Développements techniques : gantry supraconductrice, modes de balayage du faisceau, instrumentation de contrôle de qualité.
Qu'apportera le Centre Etoile à l'agglomération lyonnaise ?
> Un équipement sanitaire et de recherche unique en France et de visibilité Mondiale. Ce sera un centre très actif qui attirera des médecins, des physiciens, des étudiants et des chercheurs de France et d'Europe. L'accueil d'équipes extérieures de recherche sur sélection de projets fera d'ETOILE à Lyon une étape incontournable de la recherche en hadronthérapie. La part de Recherche et Développement ne doit pas être oubliée, elle se développera dans un tissu scientifique très porteur en symbiose avec l'Université et la Fondation de Coopération Scientifique 'Synergie Lyon Cancer' présente sur le même site en pleine adéquation avec les axes de développement scientifique promus par les tutelles.
Le Groupement de Coopération Sanitaire Etoile
'Je souhaite que le Centre Etoile, premier centre français d'Hadronthérapie soit une vitrine pour les soins innovants et pour les technologies d'avant-garde. Ce projet de très grande envergure dispose du soutien de la ville de Lyon et de sa communauté urbaine pour rayonner au niveau européen. Il bénéficie aussi de l'appui du conseil général du Rhône et de la région Rhône-Alpes. Et pour mener à terme sa réalisation, un engagement national a été obtenu. Il reste à être amplifié tant en sa qualité de projet national qu'à travers sa dimension européenne.'
Paul Castel, administrateur du Groupement de Coopération Sanitaire Etoile et Directeur Général des Hospices Civils de Lyon (HCL)
Fondée en 2007, le Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) Etoile, prépare la construction, le fonctionnement et l'exploitation National du Centre National d'Hadronthérapie. Cette instance qui veille à la destinée du Centre Etoile est composé de 5 établissements : les Hospices Civils de Lyon (HCL), le Centre de lutte contre le Cancer Léon Bérard, le CHU de Grenoble, le CHU de Saint Etienne et l'Institut de Cancérologie de la Loire. Le GCS Etoile est administré par le Directeur Général des HCL, Monsieur Paul Castel et dirigé par le Pr Jacques Balosso, entouré d'une petite équipe de 6 personnes permanentes dont un secrétaire général formé à la direction hospitalière, Monsieur Guillaume Wasmer.
Activité prévisionnelle du Centre et son rayonnement
L'activité prévisionnelle du centre est donnée par le schéma suivant. A priori le recrutement français qui viendra de l'ensemble du territoire sans aucune discrimination serait suffisant à la viabilité du Centre, néanmoins un recrutement de patients des pays voisins sera proposé, notamment dans les premières années lorsque les indications seront encore limitées : Catalogne, Suisse, Grande-Bretagne."
Pour plus d'information contacter
Patrick Gavignet
Tél : 04.72.78.83.22
Mobile : 06.62.12.10.74
patrick.gavignet@centre-etoile.org
www.centre-etoile.org
Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 490 - 13 octobre 2009
Réseau CHU : L'étoile du centre français d'hadronthérapie a failli disparaître à jamais de l'univers sanitaire français mais aujourd'hui son éclat est ravivé. Sa naissance semble pourtant particulièrement difficile. Pourquoi un tel retard ? Quels sont les facteurs qui permettront à l'étoile de se former complètement ?
Pr. Jacques Balosso : La grande complexité de ce projet dans un univers sanitaire français assez peu enclin aux grands investissements techniques et matériels a ralenti le développement du projet. La détermination du précédent ministre de la santé a permis le lancement de l'appel d'offres en cours actuellement. L'accompagnement gouvernemental actuellement sollicité reste le facteur déterminant pour la réussite du projet.
Tous les freins ont-ils été levés ?
> Un énorme effort de convergence est actuellement mené entre tous les partenaires vitaux pour le projet. Il n'y a plus d'obstacle de principe mais ce mouvement n'est pas encore achevé.
Où en est le projet ? Qui financera cet investissement et son fonctionnement ?
> En cette fin 2009, le projet en est à la dernière phase de dialogue compétitif qui doit préluder à une remise d'offre définitive au tournant 2009-2010. Selon le principe actuel du projet qui est celui d'un contrat de partenariat, l'investissement est pour partie fait par les collectivités territoriales Rhône-alpines, pour partie par l'Etat et majoritairement par le partenaire privé du projet. Le fonctionnement sera assuré par les remboursements des traitements par l'Assurance Maladie selon un tarif conventionné.
Qui bénéficiera d'un traitement par hadronthérapie ?
> Uniquement les patients porteurs de maladies qui auront été reconnues comme des indications d'hadronthérapie (par ions carbone) par la Haute Autorité de Santé et l'INCa (Institut National du Cancer) pourront être traités après validation au cours d'une concertation pluridisciplinaire spécifique. Le nombre de patients augmentera au cours du temps selon les validations progressives des indications au fur et à mesure du développement de nos connaissances et de l'expérience accumulée.
Comment seront organisés les bâtiments ? Quelles sont les particularités d'un tel Centre ? et de quels équipements sera-t-il doté ?
> Le bâtiment sera indépendant des hôpitaux voisins mais il n'hébergera pas les patients qui viendront de manière ambulatoire. L'ensemble des éléments nécessaires à la réalisation du traitement seront présents : consultation, imagerie, préparation, salle de traitement, surveillance, suivie de la cohorte de patients, recherche clinique, recherche préclinique, laboratoire, salles d'enseignement, documentation et Recherche et Développement. La part des équipements de haute technologie sera plus importante que dans une structure sanitaire habituelle. Ces équipements comprendront un accélérateur de particules à très haute énergie, des voies de faisceau sous vide, des dispositifs de conduite et de délivrance du faisceau dans différentes salles de traitement. Certaines auront des faisceaux fixes horizontaux et obliques, d'autres rotatifs autour du patient grâce à de grandes superstructures appelées 'gantry' pesant plus d'une centaine de tonnes. Il existera des laboratoires de recherche et des locaux d'accueil transitoire pour les équipes de chercheurs extérieurs qui viendront travailler avec le faisceau d'hadrons dans la salle de recherche.
Quelles recherches seront développées au Centre Etoile ?
> Le Centre ETOILE accueillera l'ensemble des recherches qui se développent depuis une dizaine d'années en Rhône-Alpes autour du projet. Toutes ont besoin d'avoir accès aux faisceaux d'ions carbone et / ou aux données des patients. Depuis 2001 huit thèmes de recherche ont été définis et sont rassemblés en un programme nommé Programme Régional de Recherche en Hadronthérapie, largement financé par les Plans Etat-Région. Ces thèmes contribuent à l'optimisation des différentes étapes de prise en charge de la maladie. Lors de l'ouverture du Centre plusieurs équipes, dont une assez grande de radiobiologie, seront accueillies à titre permanent dans le Centre. Le thèmes de recherche du PRRH sont les suivants :
1-Projet médical : indications électives, conduite des essais cliniques, construction du réseau de recrutement ;
2-Simulations médico-économiques : épidémiologie et modélisation du recrutement, modélisation des coûts des traitements, optimisation des flux de patients ;
3-Modélisation in-silico des paramètres de la réponse tumorale, individualisation des traitements ;
4-Physiques: fragmentation nucléaire, rayonnement secondaire et imagerie du volume irradié ;
5-Hadron-biologique : radiorésistance et modélisation de l'EBR ;
6-Simulation du dépôt de dose des ions : algorithmique, calcul rapide et optimisation de la modélisation du dépôt de dose ;
7-Traitement des tumeurs mobiles : mouvement et déformation ;
8-Développements techniques : gantry supraconductrice, modes de balayage du faisceau, instrumentation de contrôle de qualité.
Qu'apportera le Centre Etoile à l'agglomération lyonnaise ?
> Un équipement sanitaire et de recherche unique en France et de visibilité Mondiale. Ce sera un centre très actif qui attirera des médecins, des physiciens, des étudiants et des chercheurs de France et d'Europe. L'accueil d'équipes extérieures de recherche sur sélection de projets fera d'ETOILE à Lyon une étape incontournable de la recherche en hadronthérapie. La part de Recherche et Développement ne doit pas être oubliée, elle se développera dans un tissu scientifique très porteur en symbiose avec l'Université et la Fondation de Coopération Scientifique 'Synergie Lyon Cancer' présente sur le même site en pleine adéquation avec les axes de développement scientifique promus par les tutelles.
Le Groupement de Coopération Sanitaire Etoile
'Je souhaite que le Centre Etoile, premier centre français d'Hadronthérapie soit une vitrine pour les soins innovants et pour les technologies d'avant-garde. Ce projet de très grande envergure dispose du soutien de la ville de Lyon et de sa communauté urbaine pour rayonner au niveau européen. Il bénéficie aussi de l'appui du conseil général du Rhône et de la région Rhône-Alpes. Et pour mener à terme sa réalisation, un engagement national a été obtenu. Il reste à être amplifié tant en sa qualité de projet national qu'à travers sa dimension européenne.'
Paul Castel, administrateur du Groupement de Coopération Sanitaire Etoile et Directeur Général des Hospices Civils de Lyon (HCL)
Fondée en 2007, le Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) Etoile, prépare la construction, le fonctionnement et l'exploitation National du Centre National d'Hadronthérapie. Cette instance qui veille à la destinée du Centre Etoile est composé de 5 établissements : les Hospices Civils de Lyon (HCL), le Centre de lutte contre le Cancer Léon Bérard, le CHU de Grenoble, le CHU de Saint Etienne et l'Institut de Cancérologie de la Loire. Le GCS Etoile est administré par le Directeur Général des HCL, Monsieur Paul Castel et dirigé par le Pr Jacques Balosso, entouré d'une petite équipe de 6 personnes permanentes dont un secrétaire général formé à la direction hospitalière, Monsieur Guillaume Wasmer.
Activité prévisionnelle du Centre et son rayonnement
L'activité prévisionnelle du centre est donnée par le schéma suivant. A priori le recrutement français qui viendra de l'ensemble du territoire sans aucune discrimination serait suffisant à la viabilité du Centre, néanmoins un recrutement de patients des pays voisins sera proposé, notamment dans les premières années lorsque les indications seront encore limitées : Catalogne, Suisse, Grande-Bretagne."
Pour plus d'information contacter
Patrick Gavignet
Tél : 04.72.78.83.22
Mobile : 06.62.12.10.74
patrick.gavignet@centre-etoile.org
www.centre-etoile.org
Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 490 - 13 octobre 2009
CHU de Nîmes : ablation de la thyroïde avec assistance robotique : une 1ère à Nîmes
"Pour la première fois en France, une équipe de chirurgiens ORL* du CHU de Nîmes a réalisé une ablation totale de la glande thyroïde avec l'assistance d'un robot chirurgical afin d'améliorer les suites opératoires. L'intervention a eu lieu vendredi 25 septembre 2009. La patiente a quitté l'hôpital dès le lendemain de l'opération sans pansement, ni suture.
Une technique mise au point au CHU de Nîmes
La technique développée par le Dr Benjamin LALLEMANT permet de réaliser la thyroïdectomie par une voie d'abord dissimulée qui comprend 2 mini-incisions de 2 cm situées en regard des clavicules à l'aide du robot chirurgical Da Vinci TM.
Plus de 50 000 patients concernés
Environ 6 millions de français présentent des problèmes lies à leur glande thyroïde. Parmi eux 50 000 bénéficient chaque année d'une intervention chirurgicale qui consiste en l'ablation partielle ou totale de la glande. Cette intervention est proposée lorsque des nodules à risque de cancer sont détectés ou en cas d'une hypersécrétion d'hormone. Dans ces indications, le robot chirurgical pourrait bientôt remplacer la chirurgie traditionnelle.
Pourquoi utiliser le robot chirurgical ?
Lors de l'ablation de la thyroïde par une chirurgie traditionnelle des complications surviennent de façon transitoire ou définitive dans 10 à 20 pour cent des cas. Elles peuvent être liées à des traumatismes des glandes parathyroïdes ou de nerfs qui commandent les cordes vocales. Le robot chirurgical devrait permettre de limiter la fréquence de ces complications grâce à la précision de ces mouvements et grâce à la vision en 3 dimensions haute définition qu'il apporte. De plus, son utilisation permet de dissimuler et de limiter la taille de la cicatrice.
Une politique de développement et d'évaluation de la chirurgie robotique
Technologie en plein essor, l'assistance robotique chirurgicale est disponible au CHU de Nîmes depuis Mars 2009. La mise au point de nouvelles applications et leur évaluation médico-économique dans le cadre de programmes de recherche est une priorité pour l'ensemble des spécialités qui utilisent le robot Da Vinci TM dont la gynécologie, l'urologie, la chirurgie digestive et l'ORL.
Plusieurs protocoles sont en cours d'élaboration au CHU de Nîmes sur le principe de la comparaison coelioscopie traditionnelle versus robot. Il s'agit de :
- Digestif / obésité morbide / by-pass
- Gynécologie / cancer du col / cancer de l'endomètre / colpohystérectomie
- ORL / thyroïdectomie / cancer du larynx et de l'oropharynx
- Urologie / incontinence urinaire / promoto-fixation du dôme vaginal
Ce sont les premières indications prioritaires ciblées par le CHU de Nîmes en qualité de Promoteur de recherches biomédicales multicentriques.
Le robot chirurgical Da VinciTM S-HD
Le modèle acquis par le CHU est une nouvelle génération qui fourni des images en en 3D et en haute définition.
Le chirurgien peut effectuer des micro-gestes d'une très grande précision, grâce à ses 3 bras articulés qui portent à leur extrémité des instruments chirurgicaux très fins (de 5 à 8 mm de diamètre). Ces bras peuvent réaliser des mouvements à 180 degrés, ce q'un poignet humain ne peut pas faire.
Le chirurgien bénéficie d'une vision grossie jusqu'à 20 fois.
A ce jour, plus de 50 interventions ont été réalisées en quelques semaines à l'aide du robot chirurgical Da Vinci TM au CHU de Nîmes. Par spécialité, on peut citer :
• En Chirurgie digestive : exérèse tumeur de l'estomac, du colon, pose d'anneau gastrique, ...
• En Gynécologie : hystérectomie, déligature de trompes, myomectomie, ...
• En ORL : laryngectomie partielle, pharyngectomie, thyroïdectomie, ...
• En Urologie : prostatectomie, promonto-fixation, ...
*Le Dr Benjamin Lallemant est le 1er en France à avoir réalisé une chirurgie de la thyroïde et le premier au monde par la voie d'abord sous claviculaire mini-invasive qu'il a mise au point."
Pour plus d'informations contacter :
Directrice de la communication
CHU de Nîmes - Place du Professeur Robert Debré
30029 Nîmes cedex 9
Téléphone : 04 66 68 30 52
Mobile :
Fax : 04 66 68 34 00
email : anissa.megzari@chu-nimes.fr
Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 489 - 6 octobre 2009
Une technique mise au point au CHU de Nîmes
La technique développée par le Dr Benjamin LALLEMANT permet de réaliser la thyroïdectomie par une voie d'abord dissimulée qui comprend 2 mini-incisions de 2 cm situées en regard des clavicules à l'aide du robot chirurgical Da Vinci TM.
Plus de 50 000 patients concernés
Environ 6 millions de français présentent des problèmes lies à leur glande thyroïde. Parmi eux 50 000 bénéficient chaque année d'une intervention chirurgicale qui consiste en l'ablation partielle ou totale de la glande. Cette intervention est proposée lorsque des nodules à risque de cancer sont détectés ou en cas d'une hypersécrétion d'hormone. Dans ces indications, le robot chirurgical pourrait bientôt remplacer la chirurgie traditionnelle.
Pourquoi utiliser le robot chirurgical ?
Lors de l'ablation de la thyroïde par une chirurgie traditionnelle des complications surviennent de façon transitoire ou définitive dans 10 à 20 pour cent des cas. Elles peuvent être liées à des traumatismes des glandes parathyroïdes ou de nerfs qui commandent les cordes vocales. Le robot chirurgical devrait permettre de limiter la fréquence de ces complications grâce à la précision de ces mouvements et grâce à la vision en 3 dimensions haute définition qu'il apporte. De plus, son utilisation permet de dissimuler et de limiter la taille de la cicatrice.
Une politique de développement et d'évaluation de la chirurgie robotique
Technologie en plein essor, l'assistance robotique chirurgicale est disponible au CHU de Nîmes depuis Mars 2009. La mise au point de nouvelles applications et leur évaluation médico-économique dans le cadre de programmes de recherche est une priorité pour l'ensemble des spécialités qui utilisent le robot Da Vinci TM dont la gynécologie, l'urologie, la chirurgie digestive et l'ORL.
Plusieurs protocoles sont en cours d'élaboration au CHU de Nîmes sur le principe de la comparaison coelioscopie traditionnelle versus robot. Il s'agit de :
- Digestif / obésité morbide / by-pass
- Gynécologie / cancer du col / cancer de l'endomètre / colpohystérectomie
- ORL / thyroïdectomie / cancer du larynx et de l'oropharynx
- Urologie / incontinence urinaire / promoto-fixation du dôme vaginal
Ce sont les premières indications prioritaires ciblées par le CHU de Nîmes en qualité de Promoteur de recherches biomédicales multicentriques.
Le robot chirurgical Da VinciTM S-HD
Le modèle acquis par le CHU est une nouvelle génération qui fourni des images en en 3D et en haute définition.
Le chirurgien peut effectuer des micro-gestes d'une très grande précision, grâce à ses 3 bras articulés qui portent à leur extrémité des instruments chirurgicaux très fins (de 5 à 8 mm de diamètre). Ces bras peuvent réaliser des mouvements à 180 degrés, ce q'un poignet humain ne peut pas faire.
Le chirurgien bénéficie d'une vision grossie jusqu'à 20 fois.
A ce jour, plus de 50 interventions ont été réalisées en quelques semaines à l'aide du robot chirurgical Da Vinci TM au CHU de Nîmes. Par spécialité, on peut citer :
• En Chirurgie digestive : exérèse tumeur de l'estomac, du colon, pose d'anneau gastrique, ...
• En Gynécologie : hystérectomie, déligature de trompes, myomectomie, ...
• En ORL : laryngectomie partielle, pharyngectomie, thyroïdectomie, ...
• En Urologie : prostatectomie, promonto-fixation, ...
*Le Dr Benjamin Lallemant est le 1er en France à avoir réalisé une chirurgie de la thyroïde et le premier au monde par la voie d'abord sous claviculaire mini-invasive qu'il a mise au point."
Pour plus d'informations contacter :
Directrice de la communication
CHU de Nîmes - Place du Professeur Robert Debré
30029 Nîmes cedex 9
Téléphone : 04 66 68 30 52
Mobile :
Fax : 04 66 68 34 00
email : anissa.megzari@chu-nimes.fr
Source :
La Lettre "Réseau-CHU"
N° 489 - 6 octobre 2009
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