Assistance robotique à la chirurgie à coeur battant

"Une opération chirurgicale est dite mini-invasive lorsque l'abord chirurgical se fait par de petites incisions et non 'à ciel ouvert'. Pour le chirurgien, la vision directe du site opératoire est remplacée par une image 2D sur un écran via un endoscope (ou éventuellement 3D avec une tête stéréoscopique), avec les limitations que cela induit : éclairement imparfait, zones d'ombre, perception du relief difficile (dans le cas 2D), champ de vision limité avec des risques d'occlusion. Les instruments chirurgicaux utilisés offrent les mêmes fonctionnalités que les instruments conventionnels."
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http://eavr.u-strasbg.fr/wiki/index.php/Assistance_robotique_%C3%A0_la_chirurgie_%C3%A0_coeur_battant

L'Hôpital général juif de Montréal présente son nouveau robot chirurgical

MONTRÉAL - "Un médecin à quatre bras : ce qui est longtemps resté un simple fantasme de chirurgien est devenu une réalité bien concrète à l'Hôpital général juif de Montréal (HGJ)."

"Lundi, l'équipe de chirurgie de l'établissement levait en effet le voile sur son tout nouveau robot chirurgical. Baptisée da Vinci ™, la plate-forme robotisée mettra ses quatre bras articulés au service d'un seul chirurgien qui, du coup, verra ses moindres gestes filtrés et démultipliés pour atteindre une précision inégalée.

Naturellement, la main du chirurgien peut compter sur quatre degrés de liberté, pas davantage. Le robot da Vinci ™, lui, en compte sept à son arc. Pour le Dr Maurice Anidjar, cette nouvelle liberté d'action est le gage de possibilités inégalées. 'La précision du geste est d'une finesse extraordinaire. Notre vision passe en trois dimensions et en haute définition. On peut même contrôler l'éventualité d'un tremblement, c'est vraiment un outil qui révolutionne nos manières de faire.'
Spécialisé en urologie, le Dr Anidjar utilisait auparavant la laparoscopie pour faire une ablation de la prostate. Debout, ses instruments fixés à de longues tiges rigides, le chirurgien devait suivre chacun de ses gestes sur un écran à deux dimensions. Il comptait alors sur deux assistants, un pour manipuler la caméra, l'autre pour écarter d'autres organes pendant la procédure. Dans les derniers temps, il avait pu compter sur un petit bras robotisé à reconnaissance vocale pour manipuler la caméra.
Maintenant, il est tout bonnement assis à la console depuis laquelle il manipule non pas deux, ni trois, mais bien quatre bras articulés qui, à eux seuls, font le travail de trois personnes ! Chaque petit geste qu'il entreprend est pris en charge par le robot. Si infime soit-il, le mouvement est alors interprété puis raffiné par un dispositif qui permet la démultiplication des mouvements et la réduction des tremblements.

Da Vinci ™ est aussi doté d'un dispositif de sécurité qui minimise les possibilités d'une erreur malheureuse, permettant du coup à celui qui le manipule de transcender momentanément les limites de son humanité.

Tous ces perfectionnements ont un effet direct sur les patients qui passent moins de temps sur la table d'opération. Ceux-ci voient de surcroît leurs douleurs réduites. Les saignements et les complications sont plus rares, et la convalescence, moins longue. Bref, le retour à la normale est plus aisé et plus rapide, comme en a témoigné lundi John Stella, qui a été opéré le moins dernier pour un cancer de la prostate. Opéré de manière traditionnelle, il lui aurait fallu deux mois de plus pour être de retour sur pied.

Selon le Dr Jacques Corcos, directeur du programme de robotique de l'HGJ et chef du service d'urologie, le robot fait carrément des merveilles pour cette clientèle, dans l'immédiat et à long terme.

'Il apparaît de plus en plus évident que, dans les cas de prostatectomies réalisées avec le robot de nouvelle génération, les taux de dysfonctions sexuelles et d'incontinence sont réduits à des niveaux extrêmement bas', a-t-il expliqué.
À l'HGJ, on utilise aussi cette technologie pour opérer des cancers de l'utérus ou des ovaires, mais la liste est appelée à s'allonger, notamment sur les plans digestif et cardiaque.
Mais il faudra être patient. La technologie commence à peine à faire son nid au Canada. Alors que les États-Unis comptent déjà 500 robots de ce type, on n'en trouve que trois ici : un à Vancouver, un à Edmonton et maintenant un à Montréal. À 1,3 MILLION $ pièce, le da Vinci ™ est encore perçu comme un luxe. L'HGJ entend toutefois faire la démonstration que ses avantages valent pleinement l'investissement. D'autant que la robotique a encore beaucoup d'autres atouts dans son sac.
'Le da Vinci ™ peut aller encore plus loin. Présentement, il propose une approche que je qualifierais d'intuitive, ce qui est déjà pas mal, mais il lui manque encore ce qu'on pourrait appeler le tactile feedback. Tôt ou tard, ça viendra', a promis lundi le Dr Anidjar."

Source :
http://www.passeportsante.net
Nouvelles de Copyright La Presse Canadienne, 2008.

Robot da Vinci TM au Canada : "la chirurgie à distance"


"Les chirurgiens de l'Hôpital général juif de Montréal viennent de plonger dans la très haute technologie grâce à l'acquisition récente d'un robot chirurgical de type da Vinci ™ de dernière génération. L'hôpital a récemment procédé à des prostatectomies et des hystérectomies pour cancer de la prostate et de l'utérus."


Plusieurs avantages :
"L'intervention est moins invasive qu'une opération traditionnelle.

Pas de grande incision, les bras du robot ne font que des petits trous (1 à 2 cm) dans le corps et bougent une fois à l'intérieur. Donc :

- Moins de douleur
- Moins de pertes de sang
- Moins de cicatrices
- Convalescence plus rapide

UN ROBOT DE 1,3 MILLION $
Le robot

Il est muni de quatre bras, trois qui servent à manipuler les instruments chirurgicaux, un qui filme toute l'opération.

Les bras de l'appareil bougent à partir d'un point fixe, ce qui limite les incisions sur le corps.







Le chirurgien voit le corps du patient sur un écran, qui montre les images captées par la caméra ou des informations sur l'état et les signes vitaux du patient, selon le choix du chirurgien. L'image est en haute définition et en trois dimensions.




Il manipule à distance les bras de l'appareil chirurgical...













...qui reproduisent avec exactitude ses mouvements en temps réel.





Les bras du robot peuvent effectuer plus de mouvements que le poignet et la main humaine.

Une équipe médicale surveille les gestes du robot durant l'intervention.

700 machines dans le monde :

L'hôpital du Sacré-Cœur a fait l'acquisition d'un robot de la même famille en 2003. Il en existe actuellement 700 dans le monde, dont plus de 500 uniquement aux États-Unis."

Source :
http://www2.canoe.com/techno/nouvelles/archives/2008/02/20080222-112946.html

Chirurgie robotisée en HD au Canada

"Grâce à son nouveau robot ultraperformant doté d'un écran HD, les chirurgiens de l'Hôpital général juif de Montréal peuvent faire des opérations plus précises, plus rapidement."


"Les chirurgiens de l'Hôpital général juif de Montréal (HGJ) peuvent dorénavant accomplir des opérations par l'entremise d'un robot ultra-perfectionné doté d'un système de visualisation en haute définition (HD). Ce robot s'appelle da Vinci de la firme Intuitive Surgical, dont l'institution de 637 lits, affiliée à l'Université McGill, s'est portée acquéreur à la fin de l'année dernière pour la somme de 4 millions de dollars et avec lequel une vingtaine d'opérations ont été exécutées depuis. Il s'agit essentiellement de prostatectomies - ablation de la prostate - et d'hystérectomies - ablation de l'utérus - dans le cadre de traitements de cancers.

On a eu droit, d'ailleurs, lors de la conférence de presse, à une démonstration de l'efficacité sans pareille avec laquelle a été menée une prostatectomie radicale. En différé, toutefois. Mais cela n'a altéré d'aucune façon le réalisme graphique stupéfiant de l'intervention...

Ce robot chirurgical de la toute dernière génération - il n'y en a que trois au Canada, en comptant celui de l'HGJ, les deux autres étant situés à Vancouver et à Edmonton - intègre les plus récentes innovations en termes de vision, de télécontrôle des instruments et d'ergonomie. Le système est cependant beaucoup plus utilisé aux États-Unis, où se retrouvent 500 des 700 robots en service à travers le monde.

Le système se compose premièrement d'une console dotée d'un viseur stéréo tridimensionnel à HD, offrant au chirurgien une 'expérience immersive', de deux leviers de commande (joystick) et d'un jeu de cinq pédales, à partir de laquelle le chirurgien, qui n'a plus besoin de se munir d'un masque et de gants, contrôle l'intervention. La console est reliée au robot comme tel, un chariot composé de quatre bras articulés, à l'extrémité desquels sont disposés les instruments opératoires brevetés EndoWrist et la caméra endoscopique à haute résolution.

Image tridimensionnelle magnifiée
Un atout majeur du système, la caméra endoscopique produit une image magnifiée, aux couleurs brillantes, dotée d'une profondeur de champ naturelle. L'image est aussi affichée sur un écran HD pour guider le travail des assistants. L'autre atout réside dans la précision, l'efficacité et la souplesse avec lesquelles sont manoeuvrés les instruments EndoWrist, qui bénéficient notamment d'une fonction de raffinement des gestes qui réduit les tremblements et démultiplie les mouvements. Finalement, le système est doté de dispositifs de sécurité redondants conçus pour minimiser les possibilités d'erreur humaine par rapport aux approches traditionnelles, en plus d'offrir une facilité d'utilisation hors pair.

Les avantages offerts par le robot se traduisent par une durée d'opération plus courte, de deux à trois fois par rapport aux approches traditionnelles, une convalescence plus rapide pour le patient, en raison des blessures et des saignements moins importants occasionnés par le robot, et moins de risques de complications dues aux manipulations. Par exemple, le Dr Jacques Corcos, directeur du programme de robotique de l'HGJ et chef du service d'urologie, estime qu'un patient qui se fait enlever la prostate avec ce robot peut vaquer à ses activités courantes après seulement 24 heures, en ressentant un léger inconfort, évidemment. Un patient du nom de John Stella était d'ailleurs sur place pour témoigner de la rapidité avec laquelle il s'est remis de sa prostatectomie radicale.

La facilité d'utilisation du robot se traduit, pour sa part, par une réduction de la courbe d'apprentissage. 'En pratiquant sur des animaux, cela m'a pris seulement deux heures à me familiariser avec le robot, tellement son utilisation est intuitive, confie Dr Corcos. Ce n'est pas pour rien que la compagnie s'appelle Intuitive Surgical!'

L'HGJ a décidé de se limiter pour l'instant aux interventions plutôt simples, comme les prostatectomies et les hystérectomies, mais compte élargir son champ d'intervention pour y inclure d'autres opérations, telles que les chirurgies digestive et cardiaque, dont la réparation de valves et l'ablation de tumeurs.

Bien que l'HGJ mette le système de chirurgie robotisée en HD à la disposition de la population de la région montréalaise et du Québec en entier, l'institution espère que d'autres hôpitaux québécois se doteront du robot da Vinci TM pour en faire bénéficier le plus grand nombre. Un pionnier dans le secteur de la robotique chirurgicale, l'Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal dispose d'un robot plus ancien, ayant été acquis il y a quatre ans.

Le coût élevé du robot explique évidemment le petit nombre d'établissements qui en ont un au Canada. 'On n'a pas eu un sou du gouvernement provincial', a tenu à préciser le directeur général de l'HGJ, Henri Elbaz. L'institution a financé son acquisition, qui s'inscrit dans son programme de modernisation en cours, par l'entremise d'une souscription auprès de ses donateurs. L'hôpital prévoit de réaliser une centaine d'opérations par année avec son nouveau robot."

Source :
Article d'Alain Beaulieu, adjoint au rédacteur en chef au magazine "Direction informatique".
http://www.directioninformatique.com

"Robo-Chirurgen und Designerherzen"


"Maschinen und nachgezüchtetes Gewebe werden die Zukunft der Herzchirurgie bestimmen."

"Roboter 'Da Vinci' im Einsatz: Der Chirurg (sitzend) kann die Greifarme mittels Joystick millimetergenau steuern. Ein mögliches Zittern seiner Hände wird weggefiltert"

"Sie nehmen buchstäblich das Herz ihrer Patienten in die Hand : Von der Bypass-Operation bis hin zur Transplantation reicht das Aufgabengebiet der Herz-Thorax-Chirurgen. Rund 1800 aus Österreich, Deutschland und der Schweiz tagen ab 17. Februar in Innsbruck und diskutieren neue Behandlungsmöglichkeiten. Einige Programm-Highlights :

Roboterchirurgie :
Auf diesem Gebiet liegt die Uniklinik Innsbruck im internationalen Spitzenfeld
: Bei bereits 15 Prozent aller Bypass-Operationen arbeitet nicht mehr der menschliche Arzt, sondern der Roboter am offenen Herzen. Mittels Bildschirm und Joystick kann der Chirurg die metallischen Greifarme millimetergenau steuern. Die Vorteile : Die kleinen und überaus wendigen Roboterhände benötigen viel weniger Platz als die menschlichen, um etwa Nähte zu setzen. Im Gegensatz zu früher reichen daher viel kleinere Schnitte im Brustkorb, wodurch sich der Patient rascher erholt. 'Nach herkömmlichen Operationen kann er erst nach etwa zwei Monaten an leichten Sport denken, endoskopisch operierte Patienten sitzen hingegen bereits nach 14 Tagen wieder am Fahrrad', sagt der Innsbrucker Chirurg Univ.-Prof. Wolfgang Bonatti.
Obendrein filtert der Roboter ein mögliches Zittern der Chirurgenhände weg. 'Roboterchirurgie ist aber eine sehr spezialisierte Methode, die nur wenigen Fachleuten vorbehalten ist', betont Tagungspräsident Univ.-Prof. Günther Laufer.

Künstliche Herzen Implantierbare Geräte, die die Pumpleistung eines kranken Herzen übernehmen, werden immer kleiner und ausgeklügelter. 'Bisher waren sie nur dazu gedacht, die Wartezeit bis zu einer Herztransplantation zu überbrücken. Jetzt geht man aber in bestimmten Fällen dazu über, sie lebenslang im Körper des Patienten zu belassen', sagt Laufer.

Designerherz :
An ein Herz aus Fleisch und Blut reicht ein Kunstherz dennoch nicht heran. Da es gleichzeitig viel zu wenige Spenderherzen gibt, versuchten Forscher wie der aus Innsbruck stammende Harald Ott Herzen im Labor zu züchten. Im Tierversuch ist ihm und seinen Kollegen von der Harvard Medical School in Boston das bereits gelungen : Sie spritzten eine Art Seifenlauge in ein Rattenherz, dessen Zellen sich dann auflösten. Übrig blieb ein Stützgerüst aus Kollagen und anderen Proteinen. Diese sogenannte Matrix wurde mit Vorläuferzellen von Herzmuskeln besiedelt. Nach einiger Zeit wuchs ein neues Herz heran, das sogar zum Pumpen gebracht werden konnte. Auf Basis dieser Technik könnten eines Tages menschliche Ersatzherzen in beliebiger Menge produziert werden."

Quelle :
Artikel vom 14.02.2008 22:15 | KURIER | Josef Gebhard