CHU Nantes - "Depuis 2003, 100 dispositifs de neurostimulation sacrée ont été implantés à l'institut des maladies de l'appareil digestif. Une nouvelle solution contre l'incontinence anale.
Pathologie méconnue car souvent taboue, l’incontinence anale affecte pourtant 2 % à 10 % de la population adulte en France. Si des traitements existent, ils restent malgré tout limités face à l'ampleur de ce problème de santé publique. C’est pourquoi des solutions nouvelles sont à l’étude notamment dans le domaine de la chirurgie dite mini-invasive.
Depuis 2003 ce sont ainsi 100 dispositifs de neurostimulation sacrée qui ont été implantés chez les patients du Pr Paul-Antoine Lehur et du Dr Guillaume Meurette à l’institut des maladies de l’appareil digestif du CHU de Nantes. À l’origine mise en place pour l’incontinence urinaire, cette technique apparue en 1995 n’est encore que très peu pratiquée dans le cadre de l’incontinence anale. Elle consiste en la stimulation des nerfs situés au niveau du sacrum pour agir sur toute la zone du petit bassin (anus, rectum et sphincter) diminuant ainsi immédiatement l’incontinence.
L’intervention réalisée sous anesthésie locale se déroule en deux phases
Dans un premier temps, une électrode est implantée par voie percutanée et reliée à un boîtier temporaire afin de tester l’efficacité du dispositif. Dans le cas d’une réduction significative des épisodes de fuite d’au moins 50 %, l’électrode sera ensuite reliée à un 'pacemaker' définitif implanté dans une loge sous-cutanée au-dessus de la fesse.
Encore à l’étude, cette technique aux résultats encourageants pourrait à l’avenir être proposée plus largement aux patients dont les traitements de première intention ne se sont pas avérés concluants.
Bien que prometteuse, cette nouvelle technique ne fonctionne pas dans 10% à 20% des cas, lorsque la pathologie ne provient pas du système nerveux ou que celui-ci est trop altéré par la maladie."
http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/neurostimulation-sacree-contre-lincontinence-anale-pose-du-centieme-pacemaker/
Congrès de chirurgie robotique samedi 18 juin 2011 à l'Hôpital Américain, Neuilly
Voir la vidéo d'annonce de ce congrès :
==> http://youtu.be/Gl3Ne_edPAw
Télécharger le Programme
==> (Document PDF)
Source :
http://www.american-hospital.org/fr/actualites/notre-actualite-scientifique/actualite/article/journee-robot-orl.html
==> http://youtu.be/Gl3Ne_edPAw
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Source :
http://www.american-hospital.org/fr/actualites/notre-actualite-scientifique/actualite/article/journee-robot-orl.html
HYSTÉRECTOMIE par robot chirurgical, première mondiale à Lille
HYSTÉRECTOMIE par robot chirurgical, première mondiale à Lille – CHU Réseau (Publié le 20/05/2011)
"Le 2 Mai 2011, pour la 1ère fois au monde, l'équipe de chirurgie gynécologique du CHRU de Lille (Pr Cosson, Pr Collinet, Dr Lucot) a utilisé le robot chirurgical Da Vinci S pour une ablation de l'utérus par voie vaginale. Un nouveau procédé qui permet de réaliser une hystérectomie plus rapidement, avec des suites opératoires moins douloureuses, mais également moins de risque de phlébite ou d'embolie post opératoire.
L'hystérectomie est actuellement l'intervention la plus fréquemment pratiquée chez la femme. Elle vient souvent en réponse à des problèmes de règles trop abondantes, ou à la présence de fibromes.
Avec ce nouveau procédé, les durées d'hospitalisation et de convalescence sont par ailleurs deux fois plus courtes qu'avec une intervention chirurgicale classique. Cependant, cette technique est limitée par des questions d'accès vaginal. Grâce au robot chirurgical Da Vinci S, ces limites sont désormais repoussées. En effet, la haute précision et la maniabilité de cet équipement libère le chirurgien des contraintes des mouvements manuels en lui facilitant la réalisation de gestes complexes, dans des conditions de sécurité optimales.
Cette innovation sera proposée à un nombre croissant de patientes. Les chances de réussite de ces interventions, ainsi que les conditions de sécurité et de confort s'en verront renforcées.
En Juin 2008, le Centre de Référence Régional en Cancérologie (union du CHRU de Lille et du Centre Oscar Lambret) inaugurait le robot chirurgical Da Vinci S, dernier cri de la technologie pour la chirurgie coelioscopique."
Sources : RéseauChu, CHRU de Lille
http://blog.santelog.com/2011/05/20/hysterectomie-par-robot-chirurgical-premiere-mondiale-a-lille-chu-reseau/
"Le 2 Mai 2011, pour la 1ère fois au monde, l'équipe de chirurgie gynécologique du CHRU de Lille (Pr Cosson, Pr Collinet, Dr Lucot) a utilisé le robot chirurgical Da Vinci S pour une ablation de l'utérus par voie vaginale. Un nouveau procédé qui permet de réaliser une hystérectomie plus rapidement, avec des suites opératoires moins douloureuses, mais également moins de risque de phlébite ou d'embolie post opératoire.
L'hystérectomie est actuellement l'intervention la plus fréquemment pratiquée chez la femme. Elle vient souvent en réponse à des problèmes de règles trop abondantes, ou à la présence de fibromes.
Avec ce nouveau procédé, les durées d'hospitalisation et de convalescence sont par ailleurs deux fois plus courtes qu'avec une intervention chirurgicale classique. Cependant, cette technique est limitée par des questions d'accès vaginal. Grâce au robot chirurgical Da Vinci S, ces limites sont désormais repoussées. En effet, la haute précision et la maniabilité de cet équipement libère le chirurgien des contraintes des mouvements manuels en lui facilitant la réalisation de gestes complexes, dans des conditions de sécurité optimales.
Cette innovation sera proposée à un nombre croissant de patientes. Les chances de réussite de ces interventions, ainsi que les conditions de sécurité et de confort s'en verront renforcées.
En Juin 2008, le Centre de Référence Régional en Cancérologie (union du CHRU de Lille et du Centre Oscar Lambret) inaugurait le robot chirurgical Da Vinci S, dernier cri de la technologie pour la chirurgie coelioscopique."
Sources : RéseauChu, CHRU de Lille
http://blog.santelog.com/2011/05/20/hysterectomie-par-robot-chirurgical-premiere-mondiale-a-lille-chu-reseau/
iLumens : le 2.0 à la fac de médecine
"iLUMENS est un Laboratoire Universitaire Médical d’Enseignement basé sur les technologies Numériques et de Simulation, multidisciplinaire, ciblant les formations médicales initiale, spécialisée et continue, et développé à l’initiative de l’Université Paris Descartes et de sa faculté de Médecine.
Ce laboratoire a pour objectifs de répondre aux besoins de formation croissants des professionnels de santé, ainsi que de participer aux efforts nécessaires d’amélioration de la qualité et sécurité des soins, par l’utilisation des nouvelles technologies numériques et de simulation. Une littérature scientifique abondante démontre clairement tout l’intérêt de ces approches pédagogiques innovantes et structurantes déjà très développées et organisées à l’étranger au niveau hospitalo-universitaire, en Amérique du Nord comme dans les pays scandinaves, mais peu voire pas du tout en France (expérience préliminaire à Nice depuis cette année).
L’université Paris Descartes, puis l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (premier acteur de soins en Europe) ont toute vocation à en porter les ambitions au plus haut niveau."
==> En savoir plus
Ce laboratoire a pour objectifs de répondre aux besoins de formation croissants des professionnels de santé, ainsi que de participer aux efforts nécessaires d’amélioration de la qualité et sécurité des soins, par l’utilisation des nouvelles technologies numériques et de simulation. Une littérature scientifique abondante démontre clairement tout l’intérêt de ces approches pédagogiques innovantes et structurantes déjà très développées et organisées à l’étranger au niveau hospitalo-universitaire, en Amérique du Nord comme dans les pays scandinaves, mais peu voire pas du tout en France (expérience préliminaire à Nice depuis cette année).
L’université Paris Descartes, puis l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (premier acteur de soins en Europe) ont toute vocation à en porter les ambitions au plus haut niveau."
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Les tendances technologiques pour les 50 prochaines années : Palais des Congrès de Montréal-14 Juin 2011
Etes-vous prêts pour le futur ? Et votre organisation ? Les tendances technologiques pour les 50 prochaines années : Palais des Congrès de Montréal-14 Juin 2011MONTREAL, QUEBEC--(Marketwire - 31 mai 2011) - "5Deka est à terminer la mise en place d'une conférence unique sur l'impact des technologies sur plusieurs aspects de nos vies, tant au niveau du monde des affaires que personnel. Que vous soyez haut dirigeant ou gestionnaire vous ne pouvez manquer cette conférence qui vous éclairera sur les prochaines décennies. Cette conférence se tiendra le 14 Juin 2011 au Palais des Congrès de Montréal, et s'intitulera Les 50 prochaines années: mégatendances technologiques et impact social.
Etes-vous prêts pour le futur? Et votre organisation? Qu'en est-il de vos directeurs et de votre personnel? Etes-vous en mesure d'interagir avec la nouvelle clientèle et les employés des générations Y et Cyber qui deviennent rapidement une part importante de la force du marché du travail?
Lors de cette conférence unique et dynamique, Monsieur Réjean Bourgault partagera sa passion pour le futur et décrira l'impact de ces nouvelles technologies. Monsieur Bourgault possède plus de 22 années d'expérience en gestion et en haute technologie; quotidiennement il fait face à des gestionnaires canadiens et mondiaux qui doivent affronter ces nouvelles réalités."
==> Sujets abordés (lire) ...
http://www.lelezard.com/communique-770852.html
Un deuxième baptême "santé" pour François Fillon
"Accompagné pour l’occasion de Xavier Bertrand, ministre de la Santé, de Nora Berra, secrétaire d’État chargée de la Santé, et de Philippe Richert, ministre chargé des Collectivités territoriales, le Premier ministre François Fillon s’est rendu ce lundi à Strasbourg et à Sélestat, dans le Bas-Rhin, pour un déplacement sur le thème de la santé. Après Vesouls au tout début de l’année 2010, c’est la seconde fois depuis qu’il est à Matignon que le chef du gouvernement s’empare du sujet.
À Sélestat, François Fillon a inauguré la toute nouvelle tranche du centre hospitalier (180 lits) ; à Strasbourg, il a visité l’un des blocs opératoires expérimentaux de chirurgie mini-invasive et de robotique chirurgicale de l’IRCAD (Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif, créé par le Pr Jacques Marescaux).
Dans son discours le Premier ministre a mis l’accent sur la rigueur appliquée par son gouvernement aux dépenses de santé – 'Notre politique de santé n’est pas un puits sans fond de dépenses publiques (...)' – mais aussi rappelé que sur les 35 milliards d’euros mobilisés dans le cadre du Grand Emprunt, 2,4 milliards seraient consacrés à des actions 'ciblées sur la santé', tandis qu’un autre milliard financerait des actions 'qui concernent la santé d’une manière ou d’une autre'.
François Fillon a également mis l’accent sur le développement de la e-santé, domaine dans lequel il veut 'intensifier les efforts de la France pour rattraper son retard'."
Henri de Saint Roman
lequotidiendumedecin.fr 30/05/2011
À Sélestat, François Fillon a inauguré la toute nouvelle tranche du centre hospitalier (180 lits) ; à Strasbourg, il a visité l’un des blocs opératoires expérimentaux de chirurgie mini-invasive et de robotique chirurgicale de l’IRCAD (Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif, créé par le Pr Jacques Marescaux).
Dans son discours le Premier ministre a mis l’accent sur la rigueur appliquée par son gouvernement aux dépenses de santé – 'Notre politique de santé n’est pas un puits sans fond de dépenses publiques (...)' – mais aussi rappelé que sur les 35 milliards d’euros mobilisés dans le cadre du Grand Emprunt, 2,4 milliards seraient consacrés à des actions 'ciblées sur la santé', tandis qu’un autre milliard financerait des actions 'qui concernent la santé d’une manière ou d’une autre'.
François Fillon a également mis l’accent sur le développement de la e-santé, domaine dans lequel il veut 'intensifier les efforts de la France pour rattraper son retard'."
Henri de Saint Roman
lequotidiendumedecin.fr 30/05/2011
Développement de la télémédecine et de la télésanté
"Il faut faire émerger des solutions industrielles
La France n’est pas en retard et a les moyens de développer une filière industrielle télémédecine/télésanté dynamique en associant tous les acteurs publics et privés. C’est la conviction affichée par l’ASIP (…)"
Le Quotidien du Médecin du 05/04/2011
La France n’est pas en retard et a les moyens de développer une filière industrielle télémédecine/télésanté dynamique en associant tous les acteurs publics et privés. C’est la conviction affichée par l’ASIP (…)"
Le Quotidien du Médecin du 05/04/2011
1er séquençage génétique haut débit réalisé en France
Le Dr Cédric-Le-Caignec, CHU de Nantes
"Pour la première fois en France et pour la troisième fois au monde, une équipe analyse tous les gènes de patients atteints d’une maladie héréditaire par 'séquençage génétique haut débit' et identifie sa cause. Coordonnée par le Dr Cédric Le Caignec, médecin-généticien au CHU et chercheur à l’institut du thorax- Inserm UMRS_915 de Nantes, l’équipe publie ses résultats dans Nature Genetics*.
'NOTCH2', l'unique gène anormal en cause dans la maladie de Hajdu-Cheney, a été identifié par l'analyse de l'ensemble des gènes de chacun des membres atteints de ces familles.
Cette nouvelle technique dite de 'séquençage génétique haut débit' est en fait une nouvelle approche génétique qui nécessite la combinaison de deux atouts : un équipement de haute technologie, très coûteux, ainsi qu'une expertise en bioinformatique permettant d'extraire les informations utiles à l'identification de l'origine génétique des maladies. A ce jour, seules deux autres équipes (Nimègue, Pays-Bas et Washington, États-Unis) ont réuni ces atouts et ainsi pu identifier le gène responsable de deux autres maladies rares.
Quels enjeux pour le séquençage génétique haut débit ?
Il est probable que, dans les prochaines années, cette technologie de séquençage du génome soit utilisée de manière beaucoup plus large chez les patients. Elle permettra en effet de mettre en évidence des facteurs génétiques de prédisposition à des maladies fréquentes, cancers ou maladies neurodégénératives, par exemple.
Cette technique rendrait ainsi possible une véritable approche de médecine personnalisée, c'est-à-dire une prise en charge individualisée du patient en fonction de sa 'carte génétique'. Il serait alors envisageable de mieux prévoir l'évolution de sa maladie, de prédire l'efficacité ou les effets secondaires des médicaments.
Au sein de l'institut du thorax, médecins et chercheurs travaillent à de nouvelles approches de médecine personnalisée où le séquençage génétique haut débit s'allie à l'expertise dans l'analyse des mécanismes des maladies chroniques cardiovasculaires, respiratoires et métaboliques."
Contact presse - institut du thorax : Vimla Mayoura - 02.28.08.01.13 vimla.mayoura@chu-nantes.fr
*Truncating mutations in the last exon of NOTCH2 cause a rare skeletal disorder with osteoporosis Nat Genet. 2011 Mar 6. DOI: doi:10.1038/ng.778
Bertrand Isidor1, Pierre Lindenbaum1-3, Olivier Pichon1, Stéphane Bézieau1,3, Christian Dina2-4, Sébastien Jacquemont5, Dominique Martin-Coignard6, Christel Thauvin-Robinet7, Martine Le Merrer8, Jean-Louis Mandel9, Albert David1, Laurence Faivre7, Valérie Cormier-Daire8, Richard Redon1-3 & Cédric Le Caignec1-4
1 centre hospitalier universitaire (CHU) Nantes, service de génétique médicale, Nantes, France.
2 Inserm, UMR915, institut du thorax, Nantes, France.
3 université de Nantes, Nantes, France.
4 centre national de la recherche scientifique (CNRS), ERL3147, Nantes, France.
5 centre hospitalier universitaire Vaudois (CHUV), service de génétique médicale, Lausanne, Switzerland.
Réseau CHU - Newsletter 05/04/2011http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/une-premiere-en-france-grace-au-sequencage-a-haut-debit/
"Pour la première fois en France et pour la troisième fois au monde, une équipe analyse tous les gènes de patients atteints d’une maladie héréditaire par 'séquençage génétique haut débit' et identifie sa cause. Coordonnée par le Dr Cédric Le Caignec, médecin-généticien au CHU et chercheur à l’institut du thorax- Inserm UMRS_915 de Nantes, l’équipe publie ses résultats dans Nature Genetics*.
Six familles, plus de 20 000 gènes analysés, un seul en cause
Les équipes de génétique du CHU et de l'institut du thorax de Nantes, de l'hôpital Necker à Paris et du CHU de Dijon ont étudié le génome de six familles françaises touchées par le syndrome de Hajdu-Cheney, maladie génétique rare caractérisée, entre autres, par une ostéoporose sévère.
'NOTCH2', l'unique gène anormal en cause dans la maladie de Hajdu-Cheney, a été identifié par l'analyse de l'ensemble des gènes de chacun des membres atteints de ces familles.
Cette nouvelle technique dite de 'séquençage génétique haut débit' est en fait une nouvelle approche génétique qui nécessite la combinaison de deux atouts : un équipement de haute technologie, très coûteux, ainsi qu'une expertise en bioinformatique permettant d'extraire les informations utiles à l'identification de l'origine génétique des maladies. A ce jour, seules deux autres équipes (Nimègue, Pays-Bas et Washington, États-Unis) ont réuni ces atouts et ainsi pu identifier le gène responsable de deux autres maladies rares.
Quels enjeux pour le séquençage génétique haut débit ?
Il est probable que, dans les prochaines années, cette technologie de séquençage du génome soit utilisée de manière beaucoup plus large chez les patients. Elle permettra en effet de mettre en évidence des facteurs génétiques de prédisposition à des maladies fréquentes, cancers ou maladies neurodégénératives, par exemple.
Cette technique rendrait ainsi possible une véritable approche de médecine personnalisée, c'est-à-dire une prise en charge individualisée du patient en fonction de sa 'carte génétique'. Il serait alors envisageable de mieux prévoir l'évolution de sa maladie, de prédire l'efficacité ou les effets secondaires des médicaments.
Au sein de l'institut du thorax, médecins et chercheurs travaillent à de nouvelles approches de médecine personnalisée où le séquençage génétique haut débit s'allie à l'expertise dans l'analyse des mécanismes des maladies chroniques cardiovasculaires, respiratoires et métaboliques."
Contact presse - institut du thorax : Vimla Mayoura - 02.28.08.01.13 vimla.mayoura@chu-nantes.fr
*Truncating mutations in the last exon of NOTCH2 cause a rare skeletal disorder with osteoporosis Nat Genet. 2011 Mar 6. DOI: doi:10.1038/ng.778
Bertrand Isidor1, Pierre Lindenbaum1-3, Olivier Pichon1, Stéphane Bézieau1,3, Christian Dina2-4, Sébastien Jacquemont5, Dominique Martin-Coignard6, Christel Thauvin-Robinet7, Martine Le Merrer8, Jean-Louis Mandel9, Albert David1, Laurence Faivre7, Valérie Cormier-Daire8, Richard Redon1-3 & Cédric Le Caignec1-4
1 centre hospitalier universitaire (CHU) Nantes, service de génétique médicale, Nantes, France.
2 Inserm, UMR915, institut du thorax, Nantes, France.
3 université de Nantes, Nantes, France.
4 centre national de la recherche scientifique (CNRS), ERL3147, Nantes, France.
5 centre hospitalier universitaire Vaudois (CHUV), service de génétique médicale, Lausanne, Switzerland.
Réseau CHU - Newsletter 05/04/2011http://www.reseau-chu.org/les-articles/article/article/une-premiere-en-france-grace-au-sequencage-a-haut-debit/
Fécondation in vitro : Nantes expérimente le 1er EmbryoScope® français pour améliorer les chances de grossesse
Une technicienne du laboratoire d'AMP surveille un embryon
"Le centre d'assistance médicale à la procréation (AMP) du CHU de Nantes est le premier centre en France à bénéficier du prêt d’un EmbryoScope® pour la réalisation d'une étude collaborative internationale. 'Il s'agit d'un équipement révolutionnaire pour l'avenir de la reproduction assistée', scande le Dr Miguel Jean, chef du service de biologie de la reproduction.
En entrant dans le laboratoire du centre, on s'attend alors à voir un équipement volumineux. En réalité, un écran d'ordinateur et un incubateur de petite taille trônent sur une simple table de bureau. Mais il ne faut pas s'y fier : l'EmbryoScope® est un équipement de très haute technologie qui devrait améliorer les chances de succès des fécondations in vitro (Fiv).
Observation in vivo et en continu de l’embryon et de sa fécondation
'Cette technologie nous permet d'observer l'embryon minute par minute, de la fécondation in vitro au transfert dans l'utérus, ce qui laisse espérer une amélioration substantielle dans les résultats de l'implantation embryonnaire', résume le Dr Jean.
La culture embryonnaire repose sur un principe très simple : plus l'environnement de l'embryon est stable (température, exposition à l'oxygène ou au dioxyde de carbone...), mieux il se porte et plus son développement sera favorisé. Jusqu'à maintenant, tous les soins nécessaires à la vie de l'embryon imposaient de le sortir de l'univers douillet de son incubateur pour le placer, à intervalles réguliers, sur la platine du microscope. Ces bouleversements répétés de son environnement peuvent constituer des sources de stress pénalisantes pour son développement.
Grâce à l'EmbryoScope®, il n'est plus nécessaire de déranger l'embryon pour surveiller son développement et lui prodiguer les soins nécessaires à sa croissance : tout se fait à distance, porte fermée, grâce à un système complexe qui allie robotisation, informatique et imagerie de très haut niveau. Ainsi, un microscope est enfermé dans l'incubateur avec l'embryon et permet de visualiser en continu son développement. 'Nous souhaitons pour l'instant offrir cette technologie aux embryons les plus fragiles', précise le Dr Jean.
La société danoise Unisense Fertilitech qui a développé ce nouveau système a déjà équipé de nombreux hôpitaux en Europe. 'Nous sommes fiers d'être le premier CHU français à pouvoir expérimenter ce formidable équipement, déclare le Dr Thomas Fréour, praticien biologiste au centre. J'ai déjà eu l'occasion de présenter ce procédé lors de congrès médicaux et j'ai pu constater que ce sujet captivait instantanément l'auditoire'. Les tout premiers résultats européens confirment les espoirs placés dans cette nouvelle technologie. L'EmbryoScope® devrait donc permettre d'offrir des chances de grossesse supplémentaires aux patients infertiles pris en charge en fécondation in vitro au CHU de Nantes.
L'AMP en chiffres
Près de 15% des couples en âge de procréer rencontrent, à un moment de leur vie, des difficultés pour réaliser leur désir d'enfant.
Le centre AMP du CHU de Nantes réalise chaque année plus de 1 000 tentatives de Fiv et Icsi (fécondation in vitro avec micro-injection), 500 IAC (insémination intra-utérine) et 300 IAD (insémination artificielle avec sperme de donneur) par an, ce qui le situe parmi les 10 premiers centres français d'AMP."
Contact du centre d'AMP du CHU de Nantes : 02.40.08.32.34
http://www.reseau-chu.org/
La Lettre du Réseau 29/03/2011
"Le centre d'assistance médicale à la procréation (AMP) du CHU de Nantes est le premier centre en France à bénéficier du prêt d’un EmbryoScope® pour la réalisation d'une étude collaborative internationale. 'Il s'agit d'un équipement révolutionnaire pour l'avenir de la reproduction assistée', scande le Dr Miguel Jean, chef du service de biologie de la reproduction.
En entrant dans le laboratoire du centre, on s'attend alors à voir un équipement volumineux. En réalité, un écran d'ordinateur et un incubateur de petite taille trônent sur une simple table de bureau. Mais il ne faut pas s'y fier : l'EmbryoScope® est un équipement de très haute technologie qui devrait améliorer les chances de succès des fécondations in vitro (Fiv).
Observation in vivo et en continu de l’embryon et de sa fécondation
'Cette technologie nous permet d'observer l'embryon minute par minute, de la fécondation in vitro au transfert dans l'utérus, ce qui laisse espérer une amélioration substantielle dans les résultats de l'implantation embryonnaire', résume le Dr Jean.
La culture embryonnaire repose sur un principe très simple : plus l'environnement de l'embryon est stable (température, exposition à l'oxygène ou au dioxyde de carbone...), mieux il se porte et plus son développement sera favorisé. Jusqu'à maintenant, tous les soins nécessaires à la vie de l'embryon imposaient de le sortir de l'univers douillet de son incubateur pour le placer, à intervalles réguliers, sur la platine du microscope. Ces bouleversements répétés de son environnement peuvent constituer des sources de stress pénalisantes pour son développement.
Grâce à l'EmbryoScope®, il n'est plus nécessaire de déranger l'embryon pour surveiller son développement et lui prodiguer les soins nécessaires à sa croissance : tout se fait à distance, porte fermée, grâce à un système complexe qui allie robotisation, informatique et imagerie de très haut niveau. Ainsi, un microscope est enfermé dans l'incubateur avec l'embryon et permet de visualiser en continu son développement. 'Nous souhaitons pour l'instant offrir cette technologie aux embryons les plus fragiles', précise le Dr Jean.
La société danoise Unisense Fertilitech qui a développé ce nouveau système a déjà équipé de nombreux hôpitaux en Europe. 'Nous sommes fiers d'être le premier CHU français à pouvoir expérimenter ce formidable équipement, déclare le Dr Thomas Fréour, praticien biologiste au centre. J'ai déjà eu l'occasion de présenter ce procédé lors de congrès médicaux et j'ai pu constater que ce sujet captivait instantanément l'auditoire'. Les tout premiers résultats européens confirment les espoirs placés dans cette nouvelle technologie. L'EmbryoScope® devrait donc permettre d'offrir des chances de grossesse supplémentaires aux patients infertiles pris en charge en fécondation in vitro au CHU de Nantes.
L'AMP en chiffres
Près de 15% des couples en âge de procréer rencontrent, à un moment de leur vie, des difficultés pour réaliser leur désir d'enfant.
Le centre AMP du CHU de Nantes réalise chaque année plus de 1 000 tentatives de Fiv et Icsi (fécondation in vitro avec micro-injection), 500 IAC (insémination intra-utérine) et 300 IAD (insémination artificielle avec sperme de donneur) par an, ce qui le situe parmi les 10 premiers centres français d'AMP."
Contact du centre d'AMP du CHU de Nantes : 02.40.08.32.34
http://www.reseau-chu.org/
La Lettre du Réseau 29/03/2011
Les risques émergents en télémédecine et chirurgie ambulatoire
Réseau CHU, vendredi 07 janvier 2011 :
"L'essor de la télémédecine et de la chirurgie ambulatoire entraîne une profonde restructuration de l'offre de soins. La télémédecine parce qu'elle abolit les distances entre le patient et le super spécialiste via un simple cabinet médical pour peu que celui-ci soit connecté. Et la chirurgie ambulatoire, plébiscitée par les patients, parce qu'elle allège les actes opératoires et autorise un retour à domicile le jour même. Mais ces progrès sont à l'origine de risques nouveaux et donc de responsabilités nouvelles mais celles-ci restent à définir précisément. Interrogé par Réseau CHU, Nicolas Gombault, directeur général du sou médical, trace les contours jurisprudentiels de ces activités phares de la médecine du XXIème siècle.
En tant qu'expert, intervenant aux côtés des professionnels de santé, quels conseils donneriez-vous aux membres d'une nouvelle structure juridique du réseau Télémédecine ?
Nicolas Gombault : Le premier conseil à donner réside bien entendu dans le respect de la réglementation issue de l'article L 6316-1 du code de la santé publique et de son décret d'application du 19 octobre 2010. Le consentement du patient, le respect absolu de la confidentialité, le transfert sécurisé des données sont des points fondamentaux.
S'agissant de la pratique de l'acte de télémédecine, la qualification des intervenants, la formation des patients, l'adéquation de l'équipement, le fait de prévoir des solutions de secours en cas de défaillance, l'examen clinique préalable du patient, la justification et la validation de l'examen sous le contrôle du médecin, l'élaboration de protocoles doivent aussi retenir particulièrement l'attention.
Enfin, l'archivage, la traçabilité totale de l'examen sont nécessaires.
Signalons que sur le plan juridique, une convention entre les différents acteurs est obligatoire, convention qui aura pour objet d'organiser leurs relations et de fixer les obligations de chacun ; cette convention devra être transmise par chaque praticien à son conseil départemental de l'ordre.
Quelles clauses doivent absolument être précisées dans la convention qui les lie ?
Nicolas Gombault Ce sont essentiellement les obligations de chacun, en terme de délai de réponse, de modalités de travail, qui doivent y être précisées. Il peut être utile aussi de tenter d'y fixer à l'avance les règles de responsabilité. Quant au fournisseur, il sera responsable d'un dysfonctionnement technique si celui-ci n'a pas pour origine une erreur d'utilisation ou une mauvaise organisation des praticiens.
Comme il n'existe malheureusement pas de modèle type de convention, il faut faire preuve d'une prudence extrême dans la rédaction de ce document essentiel. Mieux vaut se faire assister par un conseil avisé.
Concernant la chirurgie ambulatoire, constatez-vous un déplacement des responsabilités du chirurgien ou de l'hôpital vers le médecin généraliste ?
Nicolas Gombault : Une partie du suivi post-opératoire sera incontestablement reportée sur le médecin traitant qui verra alors sa responsabilité significativement augmentée.
Par ailleurs, il est important que les responsabilités de tous les intervenants de la chaîne de la chirurgie ambulatoire soient clairement définies. De même, la qualité de l'information du patient et les recommandations qui lui sont données en cas de complication sont fondamentales. Il n'en demeure pas moins que les médecins traitants doivent par ailleurs recevoir une formation adaptée."
Réseau CHU Newsletter 562
Responsable éditorial : Marie-Georges FAYN
"L'essor de la télémédecine et de la chirurgie ambulatoire entraîne une profonde restructuration de l'offre de soins. La télémédecine parce qu'elle abolit les distances entre le patient et le super spécialiste via un simple cabinet médical pour peu que celui-ci soit connecté. Et la chirurgie ambulatoire, plébiscitée par les patients, parce qu'elle allège les actes opératoires et autorise un retour à domicile le jour même. Mais ces progrès sont à l'origine de risques nouveaux et donc de responsabilités nouvelles mais celles-ci restent à définir précisément. Interrogé par Réseau CHU, Nicolas Gombault, directeur général du sou médical, trace les contours jurisprudentiels de ces activités phares de la médecine du XXIème siècle.
En tant qu'expert, intervenant aux côtés des professionnels de santé, quels conseils donneriez-vous aux membres d'une nouvelle structure juridique du réseau Télémédecine ?
Nicolas Gombault : Le premier conseil à donner réside bien entendu dans le respect de la réglementation issue de l'article L 6316-1 du code de la santé publique et de son décret d'application du 19 octobre 2010. Le consentement du patient, le respect absolu de la confidentialité, le transfert sécurisé des données sont des points fondamentaux.
S'agissant de la pratique de l'acte de télémédecine, la qualification des intervenants, la formation des patients, l'adéquation de l'équipement, le fait de prévoir des solutions de secours en cas de défaillance, l'examen clinique préalable du patient, la justification et la validation de l'examen sous le contrôle du médecin, l'élaboration de protocoles doivent aussi retenir particulièrement l'attention.
Enfin, l'archivage, la traçabilité totale de l'examen sont nécessaires.
Signalons que sur le plan juridique, une convention entre les différents acteurs est obligatoire, convention qui aura pour objet d'organiser leurs relations et de fixer les obligations de chacun ; cette convention devra être transmise par chaque praticien à son conseil départemental de l'ordre.
Quelles clauses doivent absolument être précisées dans la convention qui les lie ?
Nicolas Gombault Ce sont essentiellement les obligations de chacun, en terme de délai de réponse, de modalités de travail, qui doivent y être précisées. Il peut être utile aussi de tenter d'y fixer à l'avance les règles de responsabilité. Quant au fournisseur, il sera responsable d'un dysfonctionnement technique si celui-ci n'a pas pour origine une erreur d'utilisation ou une mauvaise organisation des praticiens.
Comme il n'existe malheureusement pas de modèle type de convention, il faut faire preuve d'une prudence extrême dans la rédaction de ce document essentiel. Mieux vaut se faire assister par un conseil avisé.
Concernant la chirurgie ambulatoire, constatez-vous un déplacement des responsabilités du chirurgien ou de l'hôpital vers le médecin généraliste ?
Nicolas Gombault : Une partie du suivi post-opératoire sera incontestablement reportée sur le médecin traitant qui verra alors sa responsabilité significativement augmentée.
Par ailleurs, il est important que les responsabilités de tous les intervenants de la chaîne de la chirurgie ambulatoire soient clairement définies. De même, la qualité de l'information du patient et les recommandations qui lui sont données en cas de complication sont fondamentales. Il n'en demeure pas moins que les médecins traitants doivent par ailleurs recevoir une formation adaptée."
Réseau CHU Newsletter 562
Responsable éditorial : Marie-Georges FAYN
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