L’Institut National du Cancer (INCa) ignore les médecins spécialistes libéraux
"L’U.ME.SPE./C.S.M.F. a sollicité, avec beaucoup de difficultés, un rendez-vous avec la direction de l’Institut National du Cancer au cours de l’année dernière. Lors de cette réunion, nous avons constaté, dans le cadre d’un dialogue franc mais difficile, l’absence de prise en compte par l’INCa des préoccupations des médecins spécialistes libéraux."
"L’U.ME.SPE./C.S.M.F. regrette que des textes prévus pour codifier l’organisation de la cancérologie, dans les établissements de soins publics et privés soient en cours d’élaboration finale sans que nous ayons pu donner notre avis alors que nous sommes le premier syndicat de médecins spécialistes libéraux et que la cancérologie se fait, en majorité, dans le secteur privé.
L’U.ME.SPE./C.S.M.F souligne que la démarche qualité n’est, en aucun cas, l’exclusive de l’INCa. Que les médecins libéraux, avec les URML, avec la Haute Autorité de Santé et avec les sociétés savantes ont, depuis de nombreuses années, entamé une démarche qualité vis-à-vis des patients atteints d’affections cancéreuses, s’impliquent dans le dépistage même lorsqu’il n’est pas généralisé, le tout dans une démarche informelle mais réelle au contact des patients et avec une connaissance réelle de leurs besoins.
L’U.ME.SPE./C.S.M.F. souligne que les spécificités de la cancérologie libérale ne sont pas reprises en compte dans les textes qui circulent, d’une manière informelle, actuellement. Qu’en est-il en particulier de la dermatologie au cabinet, dans les établissements de soins, alors que les médecins dermatologues sont à l’origine du dépistage et de la prise en charge thérapeutique des nombreuses affections malignes de la peau.
L’U.ME.SPE./C.S.M.F. demande à l’INCa de créer une commission de concertation regroupant les syndicats représentatifs des médecins spécialistes libéraux avant de prendre des mesures qui seront de nouveau hospitalo-centristes, dédiées à favoriser l’activité de certains centres de cancérologie qui n’ont jamais prouvé, dans le passé, ni leur efficience clinique ni économique. Si ces demandes ne sont pas satisfaites, l’U.ME.SPE./C.S.M.F. demandera à l’ensemble des médecins spécialistes de ne plus participer à l’ensemble des structures administratives mises dans le cadre du Plan Cancer, tout en continuant à prendre en charge, comme nous le faisons depuis de nombreuses années, les patients qui font, majoritairement confiance, à la médecine libérale spécialisée lorsqu’ils sont atteints d’une affection cancéreuse."
Source :
Communiqué de l'UMESPE : http://www.fnmr.org
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