"L’installation du comité scientifique du Cancéropôle est effective. La cérémonie officielle de présentation des éminents spécialistes qui le composent s’est déroulée vendredi 3 février au centre de congrès de Toulouse. Cette journée marque un tournant décisif dans la mise en œuvre de ce projet majeur de santé publique, initié en mars 2004 par le président du Grand Toulouse Philippe Douste-Blazy, dans le cadre du plan Cancer édicté par Jacques Chirac.
Présidé par Peter Harper, professeur au Guy’s and St Thomas Hospital de Londres, ce comité réunit 29 experts internationaux, parmi lesquels on distingue au niveau national David Khayat, président de l’INCA, Christian Bréchot, directeur général de l’Inserm, Roland Bugat, président du pôle Cancer-Bio-Santé, Michel Van der Rest, directeur du département scientifique vivant du CNRS et Georges Delsol, coordinateur du cancéropôle Grand Sud-Ouest. La mise en place de ce comité témoigne de la caution scientifique mais aussi internationale dont bénéficie ce projet exceptionnel. 'Depuis près de deux ans, organismes de recherche publics, cliniciens et laboratoires pharmaceutiques travaillent de concert à construire un projet scientifique unique favorisant la mutualisation de plate-formes techniques, les partenariats public-privé, les initiatives transversales et pluridisciplinaires, dans un même objectif d’innovation thérapeutique au service de la lutte contre ce fléau qu’est le cancer. Ce projet scientifique est le cœur du Cancéropôle', a rappelé Philippe Douste-Blazy, président du Grand Toulouse et ministre des Affaires Etrangères".
"A l’issue de la séance inaugurale du comité scientifique, le protocole de financement public du Cancéropôle a été signé. Ce projet représente un investissement total de 850 millions d’euros dont 49,3 millions de fonds publics abondés par l’Europe, l’Etat, la région Midi-Pyrénées, le département de la Haute-Garonne et le Grand Toulouse. Cet appui financier se traduit concrètement dans la réalisation des voies d’accès, l’aménagement de la ZAC Cancéropôle et des premiers équipements.
Toulouse va devenir le premier centre européen de lutte contre le cancer. Le Cancéropôle ne se limite pas à l’installation physique de centres de recherche publique et privée, d’un pôle clinique et d’activités liées aux biotechnologies sur un même lieu, ô combien symbolique pour les toulousains depuis la catastrophe d’AZF le 21 septembre 2001. Il donne de nouvelles ambitions à Toulouse et place clairement la métropole régionale dans une nouvelle dynamique à l’échelle locale mais surtout européenne. Ainsi la mise en place du Cancéropôle scelle définitivement la diversification de l’économie locale dans le domaine des sciences du vivant. 'Le Cancéropôle est à la fois un projet de santé publique, un projet d’aménagement et un projet de développement', a déclaré le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc. Le Cancéropôle et le pôle de compétitivité Cancer Bio Sante qui le complète auront pour conséquence la création de nouvelles entreprises de biotechnologies. Par ailleurs, la diversité des expertises réunies sur le site de Langlade sera un facteur supplémentaire d’attractivité pour les étudiants, les chercheurs et l’industrie pharmaceutique. Autant d’atouts supplémentaires pour renforcer l’attractivité de la quatrième ville de France. A l’échelle de la recherche médicale, le Cancéropôle représente un projet scientifique unique dans l’objectif d’innovations thérapeutiques au service de la lutte contre le cancer. La création d’un centre de recherche intégré sur le cancer poursuit le triple objectif de devenir une plate-forme d’expertise sur le cancer mondialement reconnue, de répondre à une cancérologie en mutation à partir de la convergence de trois technologies-clés : bio-info-nanotechnologies et enfin de favoriser le décloisonnement de la recherche publique".
En ordre de marche
Les prochains mois vont traduire aux yeux de tous, la réalité du Cancéropôle. Le mois prochain, l’enquête publique pour l’aménagement de la zone sera lancée tandis que la ZAC Cancéropôle sera créée en juillet avec la pose de la première pierre des Laboratoires Pierre Fabre. A l’automne, les travaux d’aménagement vont démarrer et les premiers équipements publics (Institut des techniques avancés, pépinière…) sont prévus début 2007.
Les chiffres clé
- Un campus de 220 hectares
- 4000 personnes à terme sur le site : 2000 chercheurs privés, 400 chercheurs publics, 1000 acteurs cliniques, plus de 800 emplois tertiaires.
- Un investissement de 850 millions d’euros
Source :
www.toulouse.fr (Mairie de Toulouse)
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