"David Khayat juge sa gestion 'impeccable' "

Imperméable aux critiques émises sur sa gestion, le cancérologue reçoit le soutien des ministères de la Recherche et de la Santé.


"Le président de l’Institut national du cancer (INCa) affirme qu’il 'n’a rien à se reprocher'. Pour lui, le rapport très critique remis par le Contrôle général et financier est même positif : 'mon honneur est restauré'. 'Ce qui est étonnant, c'est la bassesse des attaques', lâche le cancérologue.

Effectivement, le rapport conclut à l’absence d’enrichissement personnel du directeur de l’Institut, contrairement à ce qui lui était reproché dans la lettre anonyme envoyée aux administrateurs de l’INCa."

"Du côté des ministères de tutelle de l’institut, ceux de la Recherche et de la Santé, on se réjouit également d’un rapport qui met fin aux accusations 'calomnieuses' proférées contre Khayat. Quant aux fautes de gestion pointées par le rapport, 'l'Institut n'a qu'une année d'existence et que ses conditions de gestion, ainsi que ses modalités de pilotage et de fonctionnement, doivent être appréciées au regard de la montée en régime très rapide de cette structure', relativisent les cabinets ministériels de François Goulard (Recherche) et Xavier Bertrand (Santé).

Les deux ministères vont soumettre les propositions du rapport, destinées selon eux à 'structurer davantage la gouvernance de l'institut, son fonctionnement interne et son positionnement par rapport aux autres acteurs de la cancérologie', au prochain Conseil d’administration de l’INCa. 'Sur cette base, les décisions destinées à renforcer l'organisation et le positionnement de l'institut seront arrêtées dans les semaines à venir'. 'Depuis juillet 2005, l'INCa a permis à la lutte contre le cancer de franchir des étapes décisives, avec la généralisation du dépistage de cancers qui causent de grands ravages dans la population, le rattrapage de notre retard en matière d'imagerie qui a permis une réduction considérable des délais d'attente des malades, et la création des pôles régionaux et hospitaliers de cancérologie', rappellent les deux ministères."

Source :
www.lefigaro.fr

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