"François Loos, le ministre délégué à l’Industrie, le professeur Jacques Marescaux, Président de l'association de gouvernance du pôle de compétitivité alsacien 'Innovations thérapeutiques' et Adrien Zeller, président du conseil régional d’Alsace, ont signé, lundi 10 avril 2006, le contrat qui lie ce pôle à l'État et aux collectivités territoriales (conseil régional d'Alsace, conseils généraux du Haut et Bas-Rhin, communautés urbaine, etc.)".
"Ce pôle, qui figure parmi les 16 pôles de compétitivité 'à vocation mondiale', est l'un des premiers à signer ce document qui définit ses objectifs, sa stratégie, son organisation interne et son fonctionnement. Le contrat prévoit, notamment, que la gouvernance est assurée par une association dénommée AGIT (Association de gouvernance du pôle 'innovations thérapeutiques'). 'Son conseil d’administration est composé de 8 membres ; 4 industriels et 4 académiques', détaille Jacques Marescaux, à savoir pour les industriels : Christian Brevard, directeur général chez Bruker, Gérard Christmann, directeur général de Lily France, Bernard Gilly, CEO de Fovea et Pascal Neuville, CEO de Faust Pharma.
En revanche, le zonage, qui détermine le périmètre géographique à l'intérieur duquel les entreprises participant aux projets du pôle pourront bénéficier d'exonérations fiscales et d'allégements de charges sociales, n’est pas encore fixé. Il sera arrêté par un décret du Conseil d'État qui devrait être publié prochainement.
Les objectifs fixés par le pôle sont très ambitieux. 'Nous tablons sur la création de 5 000 emplois et 90 sociétés dans les 10 ans à venir', explique Jacques Marescaux. 'Mais, pour l’instant, si ce pôle est très fort au niveau de la recherche, il l’est moins côté industriel', tempère Adrien Zeller. Un côté qui devrait se renforcer avec le 'doublement des partenariats publics - privés' prévu d’ici 2015.
Six projets de recherche ont pour l'heure été labellisés par le pôle, dont le projet Anubis, pour la mise au point d’une nouvelle voie abdominale par chirurgie transgastrique, et le projet Stetau, un système d’enregistrement et de traitement des sons d’auscultation. Leur montant total s'élève à environ 17 millions d'euros. 'Si huit mois après la labellisation vous êtes capables de présenter de tels projets, cela montre votre dynamisme et le bon fonctionnement de votre pôle', s’est félicité François Loos'."
Source :
Article de Bertrand BEAUTÉ
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