"Fondé en 1954 par le Dr Paul David, et affilié à l’université de Montréal, l'Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) est un centre ultraspécialisé voué aux soins tertiaires et quaternaires, à la prévention en maladies cardiovasculaires, à l’enseignement et à la recherche. L’ICM est un chef de file canadien reconnu mondialement et un partenaire recherché. Sa mission est aussi de contribuer à l’évaluation et au développement des nouvelles technologies et des nouveaux modes d’intervention en cardiologie."
"L’ICM planifie l’agrandissement de son bloc opératoire qui comprendra sept salles d’opération dotées de la toute dernière technologie en matière d’aménagement et de distribution des services ainsi que d’intégration audio-visuelle et de télémédecine. La planification du bloc opératoire est un exercice enrichissant d’observation des techniques actuelles et une occasion de se questionner sur les standards futurs en chirurgie cardiaque. C’est dans ce contexte que nous présentons quelques innovations spécifiques à la chirurgie cardiaque.
De nouvelles techniques de chirurgie cardiaque moins effractives ont fait leur apparition ces dernières années. Celles-ci visent à améliorer la qualité de la technique chirurgicale proprement dite, grâce à une meilleure visualisation des structures cardiaques et à améliorer la récupération du patient en diminuant les douleurs et les complications post-opératoires. L’ICM prévoit, entre autres, l’implantation de la chirurgie minimalement effractive de la valve mitrale, par voie endoscopique, au cours de l’année 2006. L’équipement requis est à toutes fins pratiques semblable à celui de la laparoscopie à la différence que l’endoscope doit être maintenu par un support et que le chirurgien travaille avec des instruments dans chaque main. Le défi est de réaliser une circulation extracorporelle par voie percutanée. Au lieu d’un clampage externe de l’aorte, celle-ci est obstruée au moyen d’un ballon gonflable. L’échocardiographie trans-œsophagienne est indispensable pour vérifier le positionnement du ballon dans l’aorte.
Une des salles d’opération sera dédiée à la recherche et au développement et intégrera un système de robotique chirurgical permettant de réaliser des interventions minimalement effractives (par exemple la réparation de la valve mitrale). Le robot permet de rendre le geste chirurgical plus minutieux et avec un degré de liberté opératoire plus large que celui du chirurgien.
Le système de robotique chirurgical est composé d’une console de commande pour le chirurgien et d’un robot proprement dit. Le robot comprend trois bras robotisés munis d'un endoscope et d'instruments chirurgicaux; il est conçu pour travailler par l'intermédiaire de petites incisions intercostales. La première incision, centrale, ouvre le passage au bras du robot qui tient une caméra tridimensionnelle à l'intérieur du thorax tandis que les autres incisions ouvrent le passage aux bras du robot munis de très fins outils de chirurgie cardiaque. Le chirurgien cardiaque 'opère' à la console par l’entremise de deux manipulateurs. Un système informatique transmet ses gestes démultipliés aux bras du robot, après en avoir filtré les tremblements associés à la fatigue. Un écran lui permet de visualiser l'image tridimensionnelle du champ opératoire fournie par l'endoscope. La circulation extracorporelle (CEC) tend également à se transformer, car elle peut engendrer des complications post-opératoires en activant le système immunitaire et la cascade de l’inflammation. Actuellement, une étude est en cours pour l’évaluation de la CEC 'mini circuit' ou 'mini système'.(...)"
Source :
Veille sur la technologie médicale au Canada
http://www.medtechwatch.ca
(Avril 2006, Vol. 4, N°1)
==> Télécharger la version complète de l'article au format PDF: cliquer ici.
"Cardiologie: les robots passent au bistouri" (Canada)
"Caméras endoscopiques, nanorobots, gants robotisés, système de visualisation en trois dimensions... 'La technologie chirurgicale explose actuellement et il ne faut pas laisser passer le train', lance le Dr Michel Pellerin, titulaire de la Chaire Michal et Renata Hornstein de l’Institut de cardiologie de Montréal."
"Expert en chirurgie minimalement invasive, le médecin promet que Montréal comptera d’ici quelques années ses propres robots chirurgiens. Mais il tient à rassurer le public, qui ne voit pas d’un bon œil l’arrivée d’un robot maniant le bistouri. 'Ce qu’il faut comprendre de la chirurgie robotique, c’est que le robot devient le prolongement de la main du chirurgien. Le mythe du médecin qui appuie sur un bouton afin d'entamer la chirurgie pour ensuite s’envoler au soleil est totalement faux.'
La technologie qui permet au médecin de manipuler un robot à distance existe déjà. Le Dr Pellerin le sait bien, puisqu'il a eu la chance de travailler auprès du Dr Alain Carpentier, grand architecte de la première chirurgie robotisée effectuée en 1998 à l’Hôpital Broussais de Paris. À l’aide de gants robotisés et d’un système de visualisation en trois dimensions, le chirurgien a procédé à une véritable opération à distance. Le robot a été digne de confiance : le patient célébrait son 70e anniversaire quelques jours plus tard, évitant une convalescence plus douloureuse.
Si les premières manipulations virtuelles se déroulaient à quelques mètres du lit des patients, rien n’empêche d’envisager qu’un médecin de Montréal puisse opérer à distance. 'La distance est un des avantages de la chirurgie robotisée. Un autre avantage réside dans le fait que, lorsque vous opérez avec vos gants, la précision de tous vos mouvements est décuplée. Un mouvement d’un centimètre peut équivaloir en réalité à un mouvement d’un seul millimètre. Cela a pour effet d’annuler tout tremblement de la main', souligne le Dr Pellerin.
Le développement d’une expertise propre à ce type de chirurgie représente un volet important de la Chaire, inaugurée le 4 novembre dernier à l’Université de Montréal. Toutefois, avant d’y parvenir, le chercheur consacrera de nombreux efforts à améliorer les techniques de chirurgie valvulaire pratiquées à l’Institut. Le Dr Pellerin compte en effet introduire le concept de chirurgies minimalement invasives, qui recourent à des caméras endoscopiques et à un écran de visualisation. Au lieu de procéder à une incision de 12 à 15 cm devant le sternum, il sera désormais possible de faire une incision dans le côté droit du thorax de seulement 5 à 7 cm. Les caméras deviennent alors les yeux du chirurgien pour bien discerner les structures cardiaques.
Le résultat pour le patient ? Un séjour à l'hôpital réduit de moitié et une convalescence plus courte. Même si la technologie relative à ce type de chirurgie existe depuis un moment déjà, elle n’a toujours pas reçu les approbations nécessaires au Canada, bien que ce ne soit qu’une question de temps, au dire du Dr Pellerin. 'L’acceptation a été relativement lente. On sait maintenant qu’il y a un créneau. Quelques essais ont été tentés dans des hôpitaux québécois, mais nous voulons être les premiers de la province à offrir cette intervention à grande échelle de façon extrêmement scientifique et rigoureuse'."
NB : Ce pôle d'excellence unique au Québec – la Chaire Michal et Renata Hornstein, en chirurgie cardiaque - a été créé en novembre 2004.
Source :
http://www.icm-mhi.org/fr/annee2004.html
"Expert en chirurgie minimalement invasive, le médecin promet que Montréal comptera d’ici quelques années ses propres robots chirurgiens. Mais il tient à rassurer le public, qui ne voit pas d’un bon œil l’arrivée d’un robot maniant le bistouri. 'Ce qu’il faut comprendre de la chirurgie robotique, c’est que le robot devient le prolongement de la main du chirurgien. Le mythe du médecin qui appuie sur un bouton afin d'entamer la chirurgie pour ensuite s’envoler au soleil est totalement faux.'
La technologie qui permet au médecin de manipuler un robot à distance existe déjà. Le Dr Pellerin le sait bien, puisqu'il a eu la chance de travailler auprès du Dr Alain Carpentier, grand architecte de la première chirurgie robotisée effectuée en 1998 à l’Hôpital Broussais de Paris. À l’aide de gants robotisés et d’un système de visualisation en trois dimensions, le chirurgien a procédé à une véritable opération à distance. Le robot a été digne de confiance : le patient célébrait son 70e anniversaire quelques jours plus tard, évitant une convalescence plus douloureuse.
Si les premières manipulations virtuelles se déroulaient à quelques mètres du lit des patients, rien n’empêche d’envisager qu’un médecin de Montréal puisse opérer à distance. 'La distance est un des avantages de la chirurgie robotisée. Un autre avantage réside dans le fait que, lorsque vous opérez avec vos gants, la précision de tous vos mouvements est décuplée. Un mouvement d’un centimètre peut équivaloir en réalité à un mouvement d’un seul millimètre. Cela a pour effet d’annuler tout tremblement de la main', souligne le Dr Pellerin.
Le développement d’une expertise propre à ce type de chirurgie représente un volet important de la Chaire, inaugurée le 4 novembre dernier à l’Université de Montréal. Toutefois, avant d’y parvenir, le chercheur consacrera de nombreux efforts à améliorer les techniques de chirurgie valvulaire pratiquées à l’Institut. Le Dr Pellerin compte en effet introduire le concept de chirurgies minimalement invasives, qui recourent à des caméras endoscopiques et à un écran de visualisation. Au lieu de procéder à une incision de 12 à 15 cm devant le sternum, il sera désormais possible de faire une incision dans le côté droit du thorax de seulement 5 à 7 cm. Les caméras deviennent alors les yeux du chirurgien pour bien discerner les structures cardiaques.
Le résultat pour le patient ? Un séjour à l'hôpital réduit de moitié et une convalescence plus courte. Même si la technologie relative à ce type de chirurgie existe depuis un moment déjà, elle n’a toujours pas reçu les approbations nécessaires au Canada, bien que ce ne soit qu’une question de temps, au dire du Dr Pellerin. 'L’acceptation a été relativement lente. On sait maintenant qu’il y a un créneau. Quelques essais ont été tentés dans des hôpitaux québécois, mais nous voulons être les premiers de la province à offrir cette intervention à grande échelle de façon extrêmement scientifique et rigoureuse'."
NB : Ce pôle d'excellence unique au Québec – la Chaire Michal et Renata Hornstein, en chirurgie cardiaque - a été créé en novembre 2004.
Source :
http://www.icm-mhi.org/fr/annee2004.html
Chirurgie cardiaque complexe par endoscopie à l'Institut de Cardiologie de Montréal
L'Institut de Cardiologie de Montréal réussit avec succès ses trois premiers cas de chirurgie cardiaque complexe par endoscopie
Cette nouvelle technique ne nécessite que de mini-incisions au thorax par lesquelles sont introduits une caméra et les instruments utilisés par le chirurgien.
MONTREAL /CNW Telbec/ - "Le mardi 9 mai dernier, une équipe
multidisciplinaire de l'Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) a réalisé pour la première fois une chirurgie valvulaire mitrale par endoscopie. Deux autres cas ont été traités dans les jours qui ont suivis, avec succès également. Les trois patients concernés se portent bien. Ces chirurgies, qui consistaient à réparer la valve mitrale, sont une première à l'ICM et constituent un avancement important dans le développement de la chirurgie mini-invasive, un programme unique de recherche financé par la Chaire Hornstein créée conjointement par l'ICM et l'Université de Montréal en 2004."
"L'équipe qui a réalisé la première intervention était composée des Drs Denis Bouchard, chirurgien cardiaque, Michel Pellerin, chirurgien cardiaque et titulaire de la Chaire Hornstein, et Pierre Couture, anesthésiologiste, ainsi que de trois infirmières, deux perfusionnistes et d'un inhalothérapeute. Les membres de cette équipe ont été formés par Dr Hugo Vanermen, un chirurgien belge ayant développé une grande expérience à Aalst, en Belgique, l'un des rares centres au monde à pratiquer ce type de chirurgie.
Une procédure mini-invasive aux nombreux bénéfices
Deux incisions ont été pratiquées, l'une de 5 cm sous le sein droit, entre deux côtes, et l'autre de 3 cm dans l'aine, pour assurer l'insertion de caméras et permettre une magnification de la valve mitrale. Les chirurgiens ont pu ainsi procéder à la réparation de la valve mitrale. Pour le patient, ce type d'intervention comporte plusieurs bénéfices : moins de douleurs puisque la cage thoracique demeure intacte contrairement à la chirurgie à coeur ouvert; une récupération plus rapide, soit une convalescence d'un mois comparativement à trois mois avec la chirurgie traditionnelle; et un résultat esthétique remarquable en raison de la longueur des incisions requises pour permettre la chirurgie par endoscopie.
Des résultats probants et surtout prometteurs
Il n'existe pas de profil type de patients atteints d'une pathologie valvulaire mitrale cardiaque. Cette pathologie touche des hommes et des femmes, de tous âges, indépendamment de leur style de vie. Cette maladie est due à une dégénérescence des tissus de soutien, qui rend la valve peu à peu 'insuffisante' et cause un essoufflement de plus en plus prononcé. Le premier patient, résidant d'Alma et âgé de 37 ans, a été diagnostiqué avec cette pathologie il y a six mois, ce qui a forcé son arrêt de travail. En faisant appel à la chirurgie valvulaire mitrale par endoscopie, l'équipe médico-chirurgicale de l'ICM a permis une amélioration notable de la qualité de vie de ces patients, une meilleure convalescence et un séjour hospitalier nettement réduit.
'Avant d'être opéré, j'étais constamment à bout de souffle et comme je travaille en menuiserie dans le secteur de la construction, j'ai dû cesser de travailler et réduire mes activités au minimum, ce qui n'est pas évident pour quelqu'un de mon âge qui a l'habitude d'être très actif', confie M. Stéphane Bouchard, le premier patient à bénéficier de cette chirurgie à l'ICM. 'Depuis mon opération, j'ai pu récupérer rapidement et la différence dans mon état de santé est énorme. J'apprécie chaque souffle et je suis très heureux d'avoir pu profiter de cette nouvelle approche et ainsi éviter une chirurgie à coeur ouvert'.
'L'ICM a développé une expertise de haut niveau en chirurgie de reconstruction des valves cardiaques et le succès de ces deux premières interventions représentent une percée importante dans le développement de chirurgies cardiaques mini-invasives', a affirmé le Dr Denis Bouchard.
'Seulement à l'ICM, plus de 700 patients ont subi une chirurgie valvulaire en 2005-2006, soit environ 40 pour cent de tous les cas de chirurgie cardiaque. Cette nouvelle technique, pratiquée à l'aide de caméras et d'instruments endoscopiques, pourrait s'appliquer à la majorité des cas de chirurgie de réparation mitrale qui sont effectuées annuellement à l'ICM; 281 chirurgies de réparation mitrale ont été réalisées en 2005-2006. A moyen terme, cette approche pourrait s'étendre au traitement de maladies coronariennes et de pathologies de la valve aortique, notamment par le biais de la chirurgie cardiaque robotique'.'
A propos de l'Institut de Cardiologie de Montréal
"Fondé en 1954, l'Institut de Cardiologie de Montréal vise constamment les plus hauts standards d'excellence dans le domaine cardiovasculaire par son leadership en prévention, en soins ultraspécialisés, en formation des professionnels, en recherche clinique et fondamentale et en évaluation des nouvelles technologies. Il est affilié à l'Université de Montréal et ses résultats cliniques sont parmi les meilleurs au monde. En 2005-2006, l'ICM a réalisé plus de 2 000 chirurgies, dont 1 821 chirurgies cardiaques".
Pour en connaître davantage sur l'Institut, visitez le site Web :
==> www.icm-mhi.org.
Source :
INSTITUT DE CARDIOLOGIE DE MONTREAL
Cancer : débat sur l'avenir des petits centres chirurgicaux
"Le nombre d'opérations réalisées par an ne devrait pas être le seul critère d'agrément pour les centres chirurgicaux."
"Le conseil national de la chirurgie (CNC) continue son travail d'évaluation et de propositions, en se penchant sur les chirurgiens spécialisés dans la chirurgie du cancer. C'est le second volet de son action après le rapport Vallancien sur la chirurgie dans les petits hôpitaux publics qui a fait grand bruit récemment (voir nos éditions du 19 avril 2006). La mesure n° 36 du plan cancer lancé par Jacques Chirac en 2002 évoque en effet les critères d'agrément pour la pratique de la cancérologie dans les établissements de soin, et un décret récent (6 mai 2005) établit que le traitement du cancer est une activité soumise à autorisation. Pour guider les agences régionales d'hospitalisation et aider à la rédaction des textes d'autorisation pour les établissements, un groupe de travail du CNC a oeuvré en parallèle à celui de l'Institut national du cancer (INCa)".
"Les interrogations et les inquiétudes du milieu chirurgical se concentrent sur les seuils d'activité. Le consensus étant qu'un trop petit nombre d'opérations par an ne permet pas le maintien de la qualité et de la compétence chirurgicales. Les chiffres de l'INCa sont d'ailleurs frappants. Ainsi en chirurgie urologique du cancer, un seuil minimal de 30 opérations par an éliminerait de l'agrément entre 40 et 60 pour cent des centres ! Et en chirurgie digestive cancérologique, ce même seuil ne permettrait à aucun centre de continuer à opérer en France. Précisons à ce sujet que l'INCa doit publier les seuils d'activité par spécialité depuis septembre 2005.
Le Dr Christian Espagno du CNC estime 'que les critères de seuil ne sont pas parfaitement cohérents avec l'activité chirurgicale du cancer, qui n'est pas dissociable selon lui des autres activités chirurgicales'. Le CNC souhaite la mise en place de niveaux de seuils progressifs, incitatifs et non coercitifs. Il faut aussi en toute transparence, que les équipes et les établissements communiquent sur leur activité.
Ecarter les établissements les moins motivés
Pour le Dr Espagno, des critères simples concernant le plateau technique (possibilités de radiologie interventionnelle, de diagnostics de gravité à partir des prélèvements de tumeurs réalisés pendant les opérations) et les praticiens (présence d'au moins deux chirurgiens, participation obligatoire des chirurgiens aux réunions de concertation pluridisciplinaire) écarteraient d'emblée les établissements les moins motivés. Combien ? Difficile à dire parait-il : 'La dispersion est énorme, et l'INCa rencontre beaucoup de difficultés dans ses études et estimations, le système de codage des actes n'étant pas assez efficient.' Dans ses propositions, le CNC insiste également 'sur l'activité en réseau qui permettra, en réponse à la pénurie annoncée, à tous les chirurgiens compétents de continuer à exercer'."
Source :
www.lefigaro.fr
Article de Jean-Michel Bader
(Rubrique Sciences et Médecine)
Biovalley (Alsace) : appel à projet collectifs
"Comme l’an passé, la DRIRE et le pôle Innovations Thérapeutiques lancent un appel à projets 'Actions Collectives' dans le cadre du pôle de compétitivité.
Cet appel à projets peut financer des actions collectives (au moins trois PME) menées dans le cadre du pôle 'Innovations Thérapeutiques'.
Vous trouverez toutes les informations utiles dans le document de présentation téléchargeable sur www.alsace-biovalley.com.
Nous vous invitons également à une réunion d’information le 31 mai à 17h30 dans les locaux d’Alsace BioValley. Cette réunion se fera en présence d’entreprises qui ont pu bénéficier l’an passé d’un soutien de la DRIRE dans le cadre du pôle de compétitivité."
Source :
Biovalley (France)
==> Voir aussi : www.biovalley.com
"BioValley is a leading trinational life sciences center and the best place for biotechnology in Europe. BioValley is located between Alsace in France, northwest Switzerland and South-Baden in Germany. It was established as a network active in the areas of science, business, economic development and transfer of technology. BioValley offers a wide range of services tailored to the needs of its members while also serving biotechnology companies intending to set up operations in the region covered by BioValley."
Cet appel à projets peut financer des actions collectives (au moins trois PME) menées dans le cadre du pôle 'Innovations Thérapeutiques'.
Vous trouverez toutes les informations utiles dans le document de présentation téléchargeable sur www.alsace-biovalley.com.
Nous vous invitons également à une réunion d’information le 31 mai à 17h30 dans les locaux d’Alsace BioValley. Cette réunion se fera en présence d’entreprises qui ont pu bénéficier l’an passé d’un soutien de la DRIRE dans le cadre du pôle de compétitivité."
Source :
Biovalley (France)
==> Voir aussi : www.biovalley.com
"BioValley is a leading trinational life sciences center and the best place for biotechnology in Europe. BioValley is located between Alsace in France, northwest Switzerland and South-Baden in Germany. It was established as a network active in the areas of science, business, economic development and transfer of technology. BioValley offers a wide range of services tailored to the needs of its members while also serving biotechnology companies intending to set up operations in the region covered by BioValley."
La biorobotique lance un défi aux ingénieurs
"ORLANDO, Floride — La biorobotique, qui permet la création de robots de plus en plus précis, encourage également les ingénieurs à devenir des neuroscientifiques, a confié un expert lors de la Conférence internationale sur la robotique et l’automatisation de l’IEEE.
'La biorobotique offre un nouveau paradigme aux ingénieurs', a déclaré Paolo Dario lors de son discours d’ouverture. 'Un ingénieur ne collabore plus simplement avec les neuroscientifiques, mais devient lui-même un scientifique pour découvrir les principes biologiques fondamentaux qui facilitent leur travail'.
M. Dario dirige les laboratoires ARTS (Advanced Robotics Technology and Systems) et MiTech (Microfabrication Technologies), et coordonne le Centre de Recherche en Microingénierie. Les trois centres sont basés dans l’établissement Scuola Superiore Sant’ Anna (Pise, Italie).
L’équipe de M. Dario valide ces nouveaux principes qui intègrent le contrôle 'bio-inspiré' et les stratégies d’apprentissage aux mécanismes et interfaces humains/robots. Ils étudient également la bioméchatronique ou la prothétique, des instruments pour la réhabilitation physique et des robots humanoïdes d’assistance aux personnes âgées. 'Les modèles bio-inspirés qui intègrent la robotique et les neurosciences sont plus faciles à créer et offrent de meilleures performances', affirme M. Dario.
Pour les applications de robotique humanoïde, le nouveau paradigme inclut trois modèles informatiques qui s’exécutent simultanément : un modèle du monde, un modèle de l’humain et un modèle de leur interaction. L’ingénieur/scientifique étudie d’abord les systèmes biologiques et formule des hypothèses sur leur fonctionnement. Le robot qui en résulte imite les procédures posées en hypothèse.
Une fois que le robot est débogué, les systèmes biologiques sont réévalués pour déterminer les erreurs d’un modèle et une nouvelle hypothèse est développée pour corriger ces erreurs. Enfin, le robot est reconstruit.
Selon M. Dario, la chirurgie robotique bénéficiera des avancées en biorobotique. La robochirurgie est conçue pour 'stabiliser la main' du chirurgien, et progresse vers des procédures neurologiques délicates qui sont quasiment impossibles à réaliser sans assistance robotique.
La biorobotique permet également la réalisation de nouvelles procédures qu’il serait impossible d’exécuter manuellement."
Source :
EEtimes
www.eeTimes.fr (le site francophone des ingénieurs et des cadres de l'industrie électronique)
'La biorobotique offre un nouveau paradigme aux ingénieurs', a déclaré Paolo Dario lors de son discours d’ouverture. 'Un ingénieur ne collabore plus simplement avec les neuroscientifiques, mais devient lui-même un scientifique pour découvrir les principes biologiques fondamentaux qui facilitent leur travail'.
M. Dario dirige les laboratoires ARTS (Advanced Robotics Technology and Systems) et MiTech (Microfabrication Technologies), et coordonne le Centre de Recherche en Microingénierie. Les trois centres sont basés dans l’établissement Scuola Superiore Sant’ Anna (Pise, Italie).
L’équipe de M. Dario valide ces nouveaux principes qui intègrent le contrôle 'bio-inspiré' et les stratégies d’apprentissage aux mécanismes et interfaces humains/robots. Ils étudient également la bioméchatronique ou la prothétique, des instruments pour la réhabilitation physique et des robots humanoïdes d’assistance aux personnes âgées. 'Les modèles bio-inspirés qui intègrent la robotique et les neurosciences sont plus faciles à créer et offrent de meilleures performances', affirme M. Dario.
Pour les applications de robotique humanoïde, le nouveau paradigme inclut trois modèles informatiques qui s’exécutent simultanément : un modèle du monde, un modèle de l’humain et un modèle de leur interaction. L’ingénieur/scientifique étudie d’abord les systèmes biologiques et formule des hypothèses sur leur fonctionnement. Le robot qui en résulte imite les procédures posées en hypothèse.
Une fois que le robot est débogué, les systèmes biologiques sont réévalués pour déterminer les erreurs d’un modèle et une nouvelle hypothèse est développée pour corriger ces erreurs. Enfin, le robot est reconstruit.
Selon M. Dario, la chirurgie robotique bénéficiera des avancées en biorobotique. La robochirurgie est conçue pour 'stabiliser la main' du chirurgien, et progresse vers des procédures neurologiques délicates qui sont quasiment impossibles à réaliser sans assistance robotique.
La biorobotique permet également la réalisation de nouvelles procédures qu’il serait impossible d’exécuter manuellement."
Source :
EEtimes
www.eeTimes.fr (le site francophone des ingénieurs et des cadres de l'industrie électronique)
Le GEFLUC attribue une subvention de 35 000 euros pour la lutte contre le cancer
Le GEFLUC attribue une subvention de 35 000 euros pour la lutte contre le cancer.
Communiqué: GEFLUC Rhône
"L’association GEFLUC a été créée il y a une quarantaine d’années au niveau national avec l’objectif de collecter des fonds auprès des entreprises pour financer divers projets destinés à faire reculer le cancer : projets de recherche ou de prévention contre la maladie, et projets d’aide aux malades et à leurs familles.
Ses ressources proviennent de dons, de legs, et de la fameuse opération 'Les Euros de l’Espoir' mise en place dans les entreprises, incitant chaque salarié à verser 1€ par mois abondé du même montant par son entreprise."
"Le GEFLUC Rhône est actif grâce à plusieurs entreprises donatrices fidèles, parmi lesquelles la société ALGOE : sensible à la démarche du GEFLUC et dans un mouvement de solidarité face au fléau du cancer, ALGOE a proposé pendant plusieurs années à chaque nouveau salarié entrant dans l'entreprise une adhésion sur la base du volontariat sous la forme d'un versement mensuel de 0.76 € prélevés sur son salaire, ALGOE versant également cette somme. L'ensemble des fonds recueillis par ALGOE au cours des dernières années, soit plus de 16.000 euros, a été remis à l'association GEFLUC Rhône en mai 2006.
Le GEFLUC Rhône doit fusionner prochainement avec le GEFLUC Auvergne, afin de constituer un GEFLUC Lyon-Auvergne-Rhône-Alpes, qui disposera d’un vivier d’entreprises plus large et d’un potentiel de ressources plus important. Il a décidé pour 2006 de financer deux projets facilitant l’information et la vie quotidienne des personnes atteintes d’un cancer.
N.B. La Fédération Nationale des GEFLUC, qui fédère les différentes associations créées au niveau des régions, est reconnue d’utilité publique et fait partie du Comité de la Charte de Déontologie des œuvres Humanitaires.
LES LAURÉATS DU PRIX GEFLUC Rhône 2006
Pour l’année 2006, le GEFLUC Rhône a décidé de financer deux initiatives :
- l’action de l’association VIVRE AVEC, menée avec persévérance par sa présidente fondatrice Régine GOINIERE en faveur des patients qui ont été touchés par un cancer,
- le projet du Professeur Franck CHAUVIN à St Etienne pour ses recherches sur l’éducation thérapeutique en cancérologie.
20.000€ destinés à Madame Régine GOINIERE, Présidente fondatrice de l’association VIVRE AVEC pour son action "Pour une citoyenneté retrouvée".
L’association VIVRE AVEC a été créée en 1990 par des personnes malades et des proches de malades pour 'préserver le patrimoine des patients pendant leur hospitalisation'. Tout récemment, elle a mis en place un partenariat multiple permettant l’accès à l’emprunt et à l’assurance aux personnes qui ont été touchées par un cancer. Partant du constat que la simple mention d’un cancer, même ancien et guéri, sur un questionnaire de santé constituait un obstacle souvent insurmontable, Régine Goinière, Présidente fondatrice de VIVRE AVEC, a lancé cette initiative permettant d’élargir l’accès des patients au crédit et à l’assurance.
Quelques chiffres importants justifient cette action : le cancer touche actuellement un homme sur deux et une femme sur trois. Selon l’Institut National du Cancer, le nombre de nouveaux cancers est passé de 160.000 à 278.000 par an de 1980 à 2000, soit une augmentation de 63 pour cent en 20 ans. Grâce aux avancées de la médecine et à l’efficacité des traitements, un nombre croissant de malades entrent en rémission longue ou sont guéris : actuellement, 2 millions de français ont été atteints par un cancer, tandis que 800.000 vivent avec la maladie. Il est donc important que le malade puisse investir, réaliser des projets personnels ou professionnels, et pour cela recourir à l’emprunt et donc à l’assurance.
L’association VIVRE AVEC propose aux malades de les accompagner dans leurs démarches de recours à l’emprunt et à l’assurance, grâce au soutien d’une équipe spécialement formée. Des partenaires se sont associés à cette action : la Mission Interministérielle de Lutte contre le Cancer (MILC), l’Institut National du Cancer (INCA), la Ligue Nationale contre le Cancer, le Conseil régional Rhône-Alpes et le Laboratoire Roche.
Aujourd’hui, au delà de cette action spécifique, l’objectif de VIVRE AVEC est bien d’aider les malades à retrouver tous leurs droits de citoyens. 'A quoi sert d’apporter des soins efficaces aux malades si, pour la société, ils ne sont jamais guéris ?' s’indigne Régine Goinière, Présidente fondatrice de VIVRE AVEC.
Un numéro indigo a été mis en place,
qui fonctionne de 9h à 12h et de 14h à 17h :
0 821 21 80 08
Pour soutenir cette action concrète, le GEFLUC Rhône remettra 20.000 euros à la Présidente de l’association VIVRE AVEC.
15.000€ destinés à Monsieur le Professeur Franck CHAUVIN pour le développement et l’évaluation de programmes d’éducation thérapeutique en cancérologie.
Les récentes avancées thérapeutiques laissent entrevoir une évolution de la maladie cancéreuse vers une maladie chronique pour un nombre important de patients. L’Organisation Mondiale de la Santé a préconisé le développement de programmes d’éducation thérapeutique pour les pathologies chroniques, pour augmenter la participation des patients à la prise en charge de leur maladie.
Le processus d’apprentissage de la maladie et de ses traitements devient un enjeu important de la prise en charge du patient : des études étrangères ont récemment montré que des symptômes comme la fatigue ou la douleur sont accessibles à des programmes éducatifs. En France, cette approche n’est encore que très peu développée.
Le programme conduit par Franck CHAUVIN, responsable du Centre régional de ressources pour l’information, la prévention et l’éducation sur les cancers à Saint Etienne, vise à mettre en place et évaluer des programmes d’éducation du patient (PEP) dans la prise en charge des principaux symptômes observés en cancérologie. L’objectif est d’améliorer les résultats thérapeutiques par une meilleure participation des patients à leurs traitements et à la prise en charge des complications.
Le programme est dans sa phase initiale de développement sur la prise en charge de la douleur et de la fatigue, deux symptômes les plus fréquents et les plus pénalisants pour les patients en cancérologie. La nutrition et une thérapeutique ciblée seront les prochains thèmes abordés. Les perspectives sont de développer la pratique de l’éducation thérapeutique en cancérologie selon des méthodes standardisées et évaluées, et de former les soignants à ce nouveau champ d’activité.
Le GEFLUC Rhône a décidé de financer ce projet à hauteur de 15.000 euros".
==> En savoir plus : www.gefluc.org
Source :
Lyon-communiques.com
France : politique industrielle - biotechnologies
Deux axes de recherche : nouveaux médicaments et futurs outils chirurgicaux
"Les objectifs du pôle Innovations thérapeutiques s'organisent en deux axes : le premier autour des gènes, de la chimie et du médicament, le second autour de l'imagerie et la robotique médicale et chirurgicale. Six projets ont été formalisés en cinq mois qui totalisent 17 millions d'euros de concours publics et privés".
"En moins de cinq mois, Innovations thérapeutiques a formalisé six projets, dont quatre relevant de son premier axe (du gène et de la chimie au médicament) et deux du second (imagerie et robotique médicale et chirurgicale). L'ensemble de ces dossiers totalisent un montant de 17 millions d'euros de concours publics et privés. (...)
· Imagerie et robotique médicale et chirurgicale :
- Anubis : il s'agit d'un développement de la chirurgie transgastrique par de nouveaux outils chirurgicaux dédiés et des formations ad hoc. L'introduction d'une optique dans l'abdomen du patient, permettant la réalisation du geste opératoire par le biais d'une caméra miniaturisée, a constitué la plus grande mutation que le monde de la chirurgie ait connue au XXe siècle : l'ère de la chirurgie 'mini-invasive'. Cette révolution, imaginée par des chirurgiens français, a permis le développement d'un marché considérable contrôlé par des compagnies américaines, japonaises et allemandes. Ce marché est sur le point de connaître un nouveau tournant, lié à l'apparition d'une nouvelle technique opératoire originale, la chirurgie transgastrique, qui remplacera à terme la chirurgie laparoscopique traditionnelle. Le projet Anubis a pour ambition de se positionner en leader mondial de cette nouvelle technique. Durée : trois ans".
==> Partenaires : Ircad, Lsiit, université Louis-Pasteur-CNRS, Karl Storz, Allemagne.
Source :
Les Echos
==> Visiter le site web de la société EndoGastric Solutions Inc.
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Chirurgie : von wegen bessere OP-Roboter !
Der Chirurg ist nicht nur der Aufschneider
"Die deutsche Chirurgie befindet sich offenbar in einer Krise. Dabei handelt es sich vor allem um eine eher selbstverschuldete Identitätskrise. Die einst so selbstbewußte, ja selbstherrliche Zunft ist von Zweifeln über ihre Zukunft geplagt. Man fürchtet gar, die Patienten an 'andere', also an medizinische Konkurrenten wie Internisten oder Anästhesisten zu verlieren und auf das rein chirurgische Handeln im Operationssaal zurückgedrängt zu werden."
"Wirtschaftliche Zwänge drohten, den Chirurgen ganz in den Operationssaal zu verbannen, damit er sich ungestört seiner Kernkompetenz widmen könne. Das bedeute, wie der Präsident der Deutschen Gesellschaft für Chirurgie, Hans Detlef Saeger, am Dienstag abend bei der Eröffnung des Jahreskongresses in Berlin sagte, daß chirurgische Eingriffe möglichst marktorientiert, von höchster Qualität und in großer Zahl geleistet werden sollten. Gleichzeitig würden andere nicht nur vor und nach der Operation den Anspruch erheben, sich um den Patienten zu kümmern, sondern in den Gremien auch noch strategische Entscheidungen treffen. Damit würden die Chirurgen ins operationstechnische Abseits getrieben.
Warnung vor Eskalation des Streiks
Mit dieser Entwicklung wollen sich die Chirurgen nicht abfinden. Die Chirurgie sei die 'Schnittstelle der Medizin'. Der Chirurg sei nicht nur der Aufschneider, sondern Verbindungsglied und Schaltstelle und somit gleichberechtigt zwischen benachbarten Fächern. Einzig der Operateur greife direkt und mitten in den Organismus seines Mitmenschen ein, was der Chirurgie eine Sonderstellung verleihe. Doch, so fragte Saeger, seien sich die Chirurgen eigentlich dessen noch bewußt ?
Die Selbstzweifel liegen für Saeger vor allem darin begründet, daß sich das Gesundheitswesen im Umbruch befindet, der in Friedenszeiten wohl noch nie so tiefgreifend war. Die Chirurgen müßten vernetzter denken und globaler handeln als je zuvor. Hinzu kommen die aktuellen Auseinandersetzungen um die Honorierung der Ärzte. Erst im letzten Moment konnte aus Rücksicht auf den wissenschaftlichen Nachwuchs verhindert werden, daß die derzeitige Streikwelle auch den Kongreß erfaßt und lahmgelegt hätte. In einer Solidaritätsadresse haben sich die in der Deutschen Gesellschaft für Chirurgie zusammengeschlossenen Fachgesellschaften sowie der Berufsverband der Deutschen Chirurgen hinter die Forderungen der Klinikärzte gestellt und vor einer weiteren für die Universitätskliniken bedrohlichen Eskalation der Streikmaßnahmen gewarnt.
Forderung nach neuer Professionalität
Es fehlt in Berlin allerdings auch nicht an verhaltener Selbstkritik. So zitierte Saeger den amerikanischen Chirurgen William Sielen, der sagte, 'der Chirurg ist ein exzellenter Internist, der eine zusätzliche Behandlungsmöglichkeit hat, die Internisten nicht beherrschen'. Das bedeute, daß der am besten informierte Partner in einem Team auch der stärkste sei. Durch Wissensdefizite werde man daher leicht in die Defensive gedrängt, meinte Saeger.
Der Generalsekretär der Chirurgischen Fachgesellschaft, Hartwig Bauer, zog ebenfalls eine kritische Bilanz. Die Chirurgie sei, wie die gesamte Medizin, Opfer der eigenen Erfolge. Die zunehmende Komplexität führe zu immer weiterer Spezialisierung und zu einer exponentiellen Steigerung der Behandlungskosten. Die Kostendämpfung mit ihren überbordenden Maßnahmen führe letztlich dazu, daß Forschung und Lehre nur noch durch zusätzlichen Einsatz erbracht werden könnten. Die langfristigen finanziellen Perspektiven für Führungspositionen hätten sich aber so verschlechtert, daß es bald an Nachwuchs mangeln werde, der gewillt ist, diese Überlast zu tragen. Deshalb forderte Bauer eine neue Professionalität, die nicht nur das sucht, was wirksam ist, sondern auch das, was davon beim Patienten als Nutzen ankommt. Es gehe nicht nur darum, die Dinge richtig, sondern vor allem auch die richtigen Dinge zu tun.
Entwicklung der Roboter ist entglitten
Als ein extremes Beispiel für eine eklatante Fehlentwicklung hat sich die Roboterchirurgie erwiesen. (...)Auch in der Herzchirurgie hat diese Technik die Erwartung nicht erfüllt, so daß die Zahl der robotergestützten Eingriffe stark zurückgegangen ist. Wolfgang Plitz vom Institut für Biomechanik und Experimentelle Orthopädie des Universitätsklinikums München-Großhadern zeigte, wie bei den Hüftgelenksoperationen von Medizinern und Industrie von Anfang an allgemein bekannte medizinische Prinzipien mißachtet wurden.(...)
Wie bescheiden die Fortschritte bei der computergestützten Navigation bislang sind, machten verschiedene Vorträge in Berlin besonders deutlich. Die durch Computer erreichbare Präzision kann bei der Entfernung von Tumoren - etwa am Becken oder in der Leber - zwar erhöht werden, aber noch immer entscheiden vor allem das Geschick und die Erfahrung des Chirurgen über den Erfolg des Eingriffs."
Quelle :
www.FAZ.net
Artikel Von Rainer Flöhl
Text: F.A.Z., 04.05.2006, Nr. 103 / Seite 40
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