"Hamburg (ots) - Prostatakrebs ist die zweithäufigste Krebserkrankung bei deutschen Männern. Jedes Jahr werden rund 45.000 Neuerkrankungen gezählt, circa 11.000 Patienten sterben jährlich an Prostatakrebs."
"Seit nunmehr zehn Jahren kann ein Krebstumor an der Prostata in deutschen Kliniken mit hochintensivem fokussiertem Ultraschall (HIFU) behandelt werden. Möglich geworden ist diese schonende Therapie durch eine Innovation des französischen Medizingeräte-Herstellers EDAP, dem sogenannten Ablatherm®. Seit seiner Gründung 1979 hat sich das Unternehmen auf technologische Entwicklungen im Bereich der Urologie spezialisiert. Dabei lag der Schwerpunkt immer auf den Alternativen
zur Chirurgie und Bestrahlung. Die international tätige Firma mit Sitz in Lyon ist heute weltweit führend auf dem Gebiet medizinischer Geräte, die auf hochintensivem fokussiertem Ultraschall (HIFU) basieren.
Heilung ist möglich
Ein lokales Prostatakarzinom kann, rechtzeitig erkannt, geheilt werden. Der Verlauf einer fortgeschrittenen Erkrankung kann verlangsamt werden und in seinen erkrankungstypischen Nebenwirkungen gemindert werden.
Neben den herkömmlichen Methoden wie Operation, Bestrahlung und Hormonbehandlung steht den Urologen seit 1996 die HIFU-Technologie zur Verfügung. Heute arbeiten in Deutschland 28 Kliniken (Stand Juni 2006) mit dieser vielseitigen Behandlungsmethode. Die Behandlung wird von den gesetzlichen Krankenkassen als Krankenhausleistung anerkannt und bezahlt. Seit März 2000 ist Ablatherm® als Seriengerät in Europa, Australien und Asien zugelassen. In einer europäischen Multizenterstudie wurden von 1995 bis 2000 circa 600 Patienten behandelt. Bei Kontrollbiopsien wurde bei bis zu 93,4 Prozent der Fälle Tumorfreiheit nachgewiesen. Es wurde festgestellt, dass Harninkontinenz bei weniger als einem Prozent der Patienten vorkam.
Ein Potenzverlust bei der Behandlung der gesamten Prostata liegt bei rund 50 Prozent. Diese guten Ergebnisse waren die Grundlage für die Erlangung des CE Zeichens. Ablatherm® ist damit das erste zur lokalen Behandlung des Prostatakarzinoms zertifizierte HIFU-Gerät weltweit.
Millimeter genaue Präzision
Das Gerät besteht aus zwei Komponenten: dem Behandlungstisch und dem Bedienpult mit Rechner, Monitor und Drucker. Während der Patient gut gepolstert mit angewinkelten Beinen auf der rechten Körperseite in 'Schlafposition' liegt, wird vom After aus eine Ultraschallsonde in den Enddarm eingeführt. Diese Sonde liefert dem Urologen die
Informationen, die er zur Planung des Eingriffs benötigt. Unmittelbar nach der nur Minuten dauernden Planung wird mit derselben Sonde die eigentliche Behandlung automatisch durchgeführt. HIFU, hochintensiv fokussierter Ultraschall, das heißt gebündelte Ultraschallwellen werden durch eine Art Hohlspiegel fokussiert. Die Wirkungsweise ähnelt der eines Vergrößerungsglases, mit dem Sonnenstrahlen gebündelt werden, um ein Loch in ein Blatt Papier zu brennen. Am millimeterfeinen Brennpunkt, dem Tumor, entstehen Temperaturen von rund 90 Grad Celsius. Diese Temperatur reicht aus, um das Gewebe im Körper punktgenau zu verbrennen. Mit einer Genauigkeit von weniger als einem Millimeter Abweichung werden Hunderte von Ultraschallauslösungen durchgeführt. Die Bewegungen der Sonde werden vom Computer - im Sinne der 'Roboterchirurgie' - gesteuert. Natürlich soll durch die Wärme der Darm nicht geschädigt werden. Um dies zu verhindern wird die Sonde gekühlt.
Die HIFU-Behandlung findet unter Teilnarkose statt und dauert zwischen einer und drei Stunden. Etwa fünf Stunden nach dem Eingriff kann der Patient schon laufen. Nach Hause kommen die Patienten nach drei bis fünf Tagen. Das ist gegenüber der Verweildauer nach einer Prostataoperation deutlich kürzer.
HIFU-Behandlung als Alternative und Ergänzung
Die HIFU-Behandlung ist sinnvoll, wenn trotz Behandlung (Operation, Bestrahlung, Hormonbehandlung) wieder ein Tumor auftritt. Bei lokalem und lokal fortgeschrittenem Karzinom, wenn die radikale Operation aus medizinischen Gründen oder auf Wunsch des Patienten ausgeschlossen wurde. Wenn sich während der Behandlung einer gutartigen Prostatavergrößerung durch Abhobelung herausstellt, dass zusätzlich eine Krebserkrankung vorliegt. Zum Erhalt der Potenz bei einem einseitigen, kleinen Tumor. Bei einer systemischen Erkrankung mit kleinen Metastasen in Kombination mit der Hormonbehandlung sowie zur lokalen Zerstörung von Krebszellen in der Prostata, die nicht mehr auf die Hormonbehandlung ansprechen und sich deshalb weiter verbreiten würden."
Quelle / Source :
http://www.presseportal.de
L'Institut national du cancer critiqué
Un rapport de Bercy repousse les accusations de gestion frauduleuse, mais pointe des lacunes.
"Le rapport d'audit des inspecteurs de Bercy sur l'Institut national du cancer (Inca) va-t-il réussir à pacifier ce lieu, aujourd'hui dévoré par les haines et les ambitions ? Le 5 juin, dans Libération, certains observateurs affirmaient qu'il serait 'accablant', alors que son directeur, le professeur David Khayat, réagissait, lui, en jurant 'qu'il n'y avait rien dedans'."
"Hier, le Parisien en a publié des extraits. Il est fait état de la nécessité d'une 'gouvernance renouvelée'. 'L'organisation des instances et surtout leur conduite comme leur animation n'ont pas été à la hauteur des enjeux', écrivent-ils. Les enquêteurs de Bercy notent quelques recrutements 'par trop marqués par des liens de parenté'. Ils pointent également la nécessité de 'réexaminer la gestion des marchés', et 'de mieux gérer la rémunération des dirigeants'. Enfin, l'Inca est critiqué pour 'ne pas assumer son rôle de proximité avec les patients'.
Dans une réaction peu habituelle, les ministères de tutelle (Santé et Recherche) se sont aussitôt félicités que le rapport d'audit 'réfute de manière claire et sans ambiguïté les accusations de dépenses somptuaires et les diverses autres assertions calomnieuses dont avaient fait l'objet l'Inca et ses dirigeants, et qui figuraient dans une lettre anonyme distribuée au début du mois de mars dernier'. Selon les deux ministres, le rapport souligne 'que l'institut n'a qu'une année d'existence et que ses conditions de gestion, ainsi que ses modalités de pilotage et de fonctionnement, doivent être appréciées au regard de la montée en régime très rapide de cette structure, liée à la priorité qui a été donnée à la mise en oeuvre rapide des mesures du plan cancer'. Même tonalité dans la réaction de son directeur, David Khayat, qui a affirmé qu'il n'avait 'rien à se reprocher' : il a confirmé qu'il quitterait 'tranquillement' à la fin de l'année la direction de cet organisme : 'Ma gestion est impeccable. En ce qui me concerne, mon honneur est restauré.'
Pour l'heure, si Bercy n'a rien trouvé de frauduleux dans la gestion, la violence des relations à l'Inca et la médiocrité d'un grand nombre de cancérologues privilégiant leur carrière ou leur structure ont de quoi inquiéter, quel que soit le nom du futur directeur."
http://www.liberation.fr/
© Libération
"David Khayat juge sa gestion 'impeccable' "
Imperméable aux critiques émises sur sa gestion, le cancérologue reçoit le soutien des ministères de la Recherche et de la Santé.
"Le président de l’Institut national du cancer (INCa) affirme qu’il 'n’a rien à se reprocher'. Pour lui, le rapport très critique remis par le Contrôle général et financier est même positif : 'mon honneur est restauré'. 'Ce qui est étonnant, c'est la bassesse des attaques', lâche le cancérologue.
Effectivement, le rapport conclut à l’absence d’enrichissement personnel du directeur de l’Institut, contrairement à ce qui lui était reproché dans la lettre anonyme envoyée aux administrateurs de l’INCa."
"Du côté des ministères de tutelle de l’institut, ceux de la Recherche et de la Santé, on se réjouit également d’un rapport qui met fin aux accusations 'calomnieuses' proférées contre Khayat. Quant aux fautes de gestion pointées par le rapport, 'l'Institut n'a qu'une année d'existence et que ses conditions de gestion, ainsi que ses modalités de pilotage et de fonctionnement, doivent être appréciées au regard de la montée en régime très rapide de cette structure', relativisent les cabinets ministériels de François Goulard (Recherche) et Xavier Bertrand (Santé).
Les deux ministères vont soumettre les propositions du rapport, destinées selon eux à 'structurer davantage la gouvernance de l'institut, son fonctionnement interne et son positionnement par rapport aux autres acteurs de la cancérologie', au prochain Conseil d’administration de l’INCa. 'Sur cette base, les décisions destinées à renforcer l'organisation et le positionnement de l'institut seront arrêtées dans les semaines à venir'. 'Depuis juillet 2005, l'INCa a permis à la lutte contre le cancer de franchir des étapes décisives, avec la généralisation du dépistage de cancers qui causent de grands ravages dans la population, le rattrapage de notre retard en matière d'imagerie qui a permis une réduction considérable des délais d'attente des malades, et la création des pôles régionaux et hospitaliers de cancérologie', rappellent les deux ministères."
Source :
www.lefigaro.fr
L'INCa dans la tourmente
La chirurgie robotique "made in USA" reste trop chère pour la France, où il ne fait pas bon avoir la folie des grandeurs côté budget. De même, les projets de l'INCa, qui veut faire les choses en grand, "à l'américaine", suscitent des critiques bien de chez nous : "Et si Khayat était Crozemarie ?"
Face à ces critiques à l'emporte-pièce, on ne peut que rester perplexe : le Professeur Khayat, cancérologue à réputation mondiale, veut faire les choses en grand. Cela n'a rien à voir avec un Crozemarie usurpateur (il n'était pas médecin, pour ne rien en dire d'autre), dont les escroqueries pourtant énormes ont mis des années à être révélées. Non pas découvertes (elles l'ont été assez rapidement), mais révélées.
Si on reproche à l'INCa d'avoir trop d'ambition, pourquoi ne pas formuler cette objection de la manière suivante : "-on n'est pas des Américains, revoyez votre budget et vos dépenses à la baisse !", ce qui aura le mérite d'appeler un chat un chat - plutôt que de distiller des insinuations malsaines et de jeter le bébé avec l'eau du bain. Pourquoi ne pas s'inspirer du pragmatisme des cultures anglo-saxonnes, plutôt que de l'Ancien Régime français avec ses "liaisons dangereuses" ?
Face à ces critiques à l'emporte-pièce, on ne peut que rester perplexe : le Professeur Khayat, cancérologue à réputation mondiale, veut faire les choses en grand. Cela n'a rien à voir avec un Crozemarie usurpateur (il n'était pas médecin, pour ne rien en dire d'autre), dont les escroqueries pourtant énormes ont mis des années à être révélées. Non pas découvertes (elles l'ont été assez rapidement), mais révélées.
Si on reproche à l'INCa d'avoir trop d'ambition, pourquoi ne pas formuler cette objection de la manière suivante : "-on n'est pas des Américains, revoyez votre budget et vos dépenses à la baisse !", ce qui aura le mérite d'appeler un chat un chat - plutôt que de distiller des insinuations malsaines et de jeter le bébé avec l'eau du bain. Pourquoi ne pas s'inspirer du pragmatisme des cultures anglo-saxonnes, plutôt que de l'Ancien Régime français avec ses "liaisons dangereuses" ?
"Depuis trois mois, l'institut vit en apnée, dans une atmosphère de fin de règne. L'Institut national du cancer (INCa) attendait en serrant les dents le rapport du Contrôle général économique et financier, qui devait être remis au gouvernement le 30 juin. Le Parisien en a publié l'essentiel, mardi 20 juin : il est accablant, et tombe au plus mal pour Jacques Chirac, qui pour son dernier 14-Juillet, rêvait d'un solide bilan dans la lutte contre le cancer, l'un des trois chantiers du quinquennat."
"'L'organisation des instances et surtout leur conduite comme l'animation des équipes n'ont pas été à la hauteur des enjeux et des difficultés de la lutte contre le cancer', tranchent les contrôleurs de Bercy. Ils regrettent 'les recrutements marqués par des liens de parentés', souhaitent 'renouveler la gouvernance', s'inquiètent des rémunérations des dirigeants, de la gestion des marchés et estiment cruellement que l'INCa 'n'assume pas son rôle de proximité avec les patients'. Terrible constat pour le professeur David Khayat, le charismatique cancérologue de la Pitié-Salpêtrière et président depuis un an de l'INCa. Il a indiqué au Parisien qu'il quitterait l'institut au plus tard le 24 novembre, ayant toujours dit qu'il partirait au bout de dix-huit mois.
L'INCa, qui doit s'installer sur l'île Seguin, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est une énorme machine : 90 millions d'euros de budget, dont 45 à distribuer en crédits de recherche, 185 personnes, et une onction présidentielle qui a jusqu'ici permis de s'affranchir des obstacles et des intermédiaires. Les ennuis sont arrivés le 3 mars dans un courriel anonyme d'une certaine 'Noëlle', assez remontée. Elle y dénonçait, entre autres, 'le train de vie' de l'institut, 'le règne des copains', c'est-à-dire le recrutement d'au moins huit personnes proches de la direction. Une autre lettre anonyme, qui visait cette fois la directrice générale, a été envoyée début juin à l'Elysée directement.
Le procédé est détestable, mais les accusations étaient suffisamment précises pour inquiéter en haut lieu, d'autant que la colère couvait déjà au ministère de la santé. A bout de patience, Didier Houssin, directeur général de la santé, a ainsi envoyé le 8 mars une note d'une rare violence à son ministre, Xavier Bertrand, en réclamant 'un contrôle approfondi' de l'INCa, 'dans un domaine, a ajouté Didier Houssin à la main, où les esprits restent marqués par l'affaire de l'ARC'... La flèche est assassine : Jacques Crozemarie, ancien président de l'Association pour la recherche sur le cancer (ARC), a été condamné en juin 2000 à quatre ans de prison ferme pour avoir largement puisé dans la caisse et, selon les juges, 'trahi sans vergogne' l'association.
La note n'est cependant pas sortie des cercles du pouvoir, et l'INCa pouvait espérer que l'orage était passé, lorsque Gérard Bapt, député PS de Haute-Garonne, s'est avisé qu'en tant que 'rapporteur spécial' à la commission des finances, il avait le pouvoir d'effectuer 'un contrôle sur pièces et sur place'. Son rapport du 6 avril n'a pas eu l'écho qu'il méritait, et l'INCa a pu indiquer dans un communiqué qu''à l'issue de ce contrôle, il avait indiqué ne pas avoir trouvé de confirmation des différentes accusations' lancées à propos de la gestion de l'INCa'.
L'institut a le sens du raccourci, mais le rapport Bapt est plus abrupt. Le député convient en effet que la lettre anonyme est 'largement diffamatoire', que les frais de fonctionnement ne représentent pas 32% de la dotation de l'INCa mais 19,5%. Il n'a pas trouvé trace du million d'euros de frais de restauration ou de frais de déplacement en hélicoptère du professeur Khayat. Enfin le réaménagement du bureau du président n'a probablement pas coûté 300 000 euros, puisque l'ensemble des travaux dans l'immeuble est revenu à 446 000 euros.
Reste que l'institut vit sur un grand train. L'ancien directeur général avait un traitement annuel de 180 000 euros. Son successeur, Christine Welty, gagne moins, mais quand même 23% de plus que lorsqu'elle était directrice d'hôpital, et a de surcroît gardé son logement de fonction à la Pitié-Salpêtrière.
David Khayat, lui, est bénévole. Il a expliqué que sa rémunération était assurée par son poste de professeur et de chef de service d'oncologie - sa consultation en libéral revient, il est vrai, à 500 euros. S'il se ravisait, une 'indemnité' de 120 000 euros a cependant été provisionnée pour lui en 2006. Le budget de la présidence n'est d'ailleurs pas inconfortable : 510 000 euros, dont 238 000 pour payer - assez largement - les deux secrétaires à sa disposition, 30 000 euros de colloques et de séminaires, 150 000 de frais de mission, 6 500 de 'collations', 25 700 de frais de bureau et 10 000 de téléphone...
En matière immobilière aussi, l'INCa a vu large. L'institut a passé près d'une année dans le 15e arrondissement de Paris, puis a déménagé à Boulogne-Billancourt. Le bail du 15e a été signé pour quatre ans : l'INCa n'y est plus, mais paye toujours 300 000 euros par trimestre.
Le député s'interroge sur le niveau de certaines dépenses en 2005 qui, 'sans être totalement injustifiées', lui 'sembleraient pouvoir faire l'objet d'une gestion plus stricte'. Notamment les frais d'entretien et de réparation des locaux (1 million d'euros), les frais de déplacements, de missions et de réception (1,04 million d'euros), dont 453 000 euros de frais de réception et 237 000 de voyages. Le député s'étonne aussi des achats de mobilier (880 000 euros, soit 4 400 euros par agent) : il a fallu acheter deux fois les bureaux, les premiers n'auraient pas supporté le déménagement, selon la direction.
Ces sommes semblent 'quelque peu excessives' au député, d'autant que l'INCa ayant commencé à fonctionner au premier semestre 2005, ces dépenses ne couvrent qu'une période de six mois. M. Bapt est d'autant plus inquiet que des sommes conséquentes sont provisionnées dans le budget 2006 pour la présidence, le magazine bimestriel (710 000 euros), les conférences de presse (123 000 euros), les colloques (257 000 euros), l'informatique (1,5 million d'euros). Il note que, pour débaucher des scientifiques d'autres organismes, l'INCa 'a pu proposer des salaires entre 10% et 30% supérieurs', et que six personnes embauchées 'appartiennent effectivement à la famille de certains directeurs'.
La directrice générale de l'Institut a répondu, le 2 mai, par une note de 11 pages qui conteste à peu près tous les points soulevés. Les proches des directeurs embauchés sont quatre et non pas six, les salaires ne sont pas plus élevés qu'ailleurs, les dépenses de mobilier par personne ne seraient que de 1 860 euros, le calcul des frais de mission n'est pas le même. Quant aux prévisions budgétaires, la direction admet que le magazine sera finalement 'sensiblement réduit dans ses ambitions', qu'il est 'fort probable' que la somme dévolue aux conférences de presse 'ne soit pas entièrement consommée' et que, pour l'informatique, 'certains postes aient été surestimés'.
Trois administrateurs de l'INCa, la Fédération hospitalière de France représentée par le député Claude Evin et le professeur Jean Faivre ; la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer avec le professeur Thomas Tursz, et la Ligue nationale contre le cancer avec le professeur Henri Pujol, avaient provoqué un conseil d'administration extraordinaire le 31 mars, où 'les choses avaient été dites'. Avec le rapport de Bercy, elles sont désormais prouvées."
Source :
© LE MONDE
Compte-rendu de Franck Johannès
"Des dépenses 'extrêmement opaques'"
"Didier Houssin, directeur général de la santé (DGS), a signé le 8 mars une note sur 'le fonctionnement de l'INCa' à Xavier Bertrand, ministre de la santé, dont nous publions l'essentiel.
'Les difficultés que soulèvent nos relations avec l'Institut du cancer (INCa) allant croissant, je tiens à vous faire part de mes nombreuses préoccupations à cet égard. (...)
Jusqu'à l'intervention de la convention sur le dépistage des cancers, la répartition des tâches entre l'INCa (expertise et communication) et la DGS (politique des dépistages et leur gestion administrative, juridique et financière) impliquait une étroite collaboration, laquelle n'a pas eu lieu, en particulier du fait que la plupart des saisines techniques de l'INCa par la DGS se sont heurtées à une fin de non-recevoir. (...)
Par ailleurs, la participation de l'INCa aux groupes techniques sur le dépistage organisé du cancer a été aléatoire et sa contribution globalement faible (...).
Force est de constater que l'organisation des réunions du conseil d'administration n'a pas été correcte jusqu'ici : (...) le contenu des documents transmis est trop souvent insuffisant pour permettre une prise de position (...).
Ainsi, lors du dernier conseil qui devait examiner le budget de l'INCa pour 2006, aucun programme d'activité 2006 permettant de juger de la pertinence de ce budget n'était joint. (...)
De manière générale, l'emploi des ressources de l'INCa est extrêmement opaque et ne permet aucun contrôle de notre part ; citons par exemple : l'affectation des crédits figurant sur certains postes de direction (notamment de son président), la ventilation des frais de déplacement, la location de meublés mis à disposition des experts, les travaux importants au siège peu avant le déménagement dans d'autres locaux, la qualité et le bien-fondé de certains recrutements (...), les procédures de mise en concurrence pour les marchés, l'utilisation des crédits attribués aux cancéropôles, l'attribution de subventions diverses... (...)
Les préoccupations que j'exprime sont totalement partagées par nos homologues du ministère de la recherche et ceux des autres administrations partenaires.'
(Didier Houssin a ajouté, à la main) : 'Le positionnement et le pilotage actuels de l'INCa pèsent négativement sur la dynamique du plan cancer. Dans un domaine où les esprits restent marqués par l'affaire de l'ARC, le contrôle approfondi de la gestion financière de l'INCa doit être effectué sans délai'."
Source :
© LE MONDE
Colloque ARC-INCa mercredi 21 juin
Santé et travail : Cancer, maintien de l'activité professionnelle et retour à l'emploi
Appel à projets 2006 INCa/ARC
"En raison des progrès de la recherche qui permettent un dépistage de plus en plus précoce et des traitements de plus en plus efficaces, le nombre d’actifs atteints ou ayant été atteints d’un cancer augmente. L’allongement de la durée de l’activité professionnelle accentue ce phénomène, qu’il est important de prendre en charge dès aujourd’hui.
L’INCa (Institut National du Cancer) et l’ARC, soucieux que le retour ou le maintien dans l’emploi des personnes touchées par un cancer se fassent dans les meilleures conditions, collaborent à deux niveaux :
- En lançant un appel à projets de recherches pluridisciplinaires qui vise à comprendre les différents aspects de cette question et à déterminer des moyens pour mieux accompagner les personnes concernées et leur entourage professionnel (Département Recherche en Sciences Humaines de l’INCa )
- En organisant un colloque :
Le mercredi 21 juin 2006
à la Bourse du Travail de Paris
de 9 h à 17 h 30
Ce colloque réunira des chercheurs en sciences humaines et sociales et des acteurs de l'insertion professionnelle des malades, qui feront le point sur l’état des connaissances, les pratiques actuelles, les problèmes récurrents et les pistes à explorer dans cette thématique. Les axes de l'appel à projets seront présentés et discutés à l'issue du colloque."
Télécharger le programme de la journée et les informations pratiques :
==> http://www.arc.asso.fr
Source :
www.arc.asso.fr
Doter les robots du sens du toucher grâce à la vision
"Un des plus grands défis dans l'ingénierie robotique est l'imitation du sens du toucher humain. La capacité de répondre à la texture et à la pression est essentielle pour certaines manipulations sensibles, comme en chirurgie. Dans cette optique, des chercheurs ont élaboré un nouveau type de capteur qui possède une acuité tactile comparable à celle du bout des doigts humains, 50 fois plus sensibles que les technologies précédemment développées.
La 'visualisation' du sens du toucher
Le dispositif, une couche mince électroluminescente, s'illumine en réponse à une pression appliquée. Le résultat est une image détaillée de la texture de tout objet qui touche le film. Les concepteurs, Vivek Maheshwari et Ravi Saraf de l'université de Lincoln Nébraska, ont démontré cet effet en appuyant une pièce de monnaie contre le dispositif (voir l'image). Comme le capteur produit les données sous forme optique, celles-ci peuvent aisément et rapidement être acquises, en photographiant tout simplement l'image. L'acquisition rapide des données est un pont critique pour l'exécution de tâches en temps réel, par exemple la préhension d'un outil par un bras robotisé. Si l'outil commence à glisser, l'image produite par le film électroluminescent montre immédiatement le mouvement de l'outil, et l'étreinte du robot peut alors être ajustée pour l'empêcher de tomber.
Cette nouvelle technologie, décrite dans un article de Science, offre également l'avantage de pouvoir être élaborée sous des formes complexes, comme des appendices de robots ou des instruments chirurgicaux. 'Il est possible de réaliser un dispositif sur une surface très incurvée, comme un cylindre, ou un endoscope. La plupart des technologies existantes sont trop rigides ; elles ne se plient pas suffisamment', indique Saraf.
La prochaine étape sera d'essayer d'utiliser la sensibilité de cette technologie pour discerner des cellules cancéreuses des cellules normales en chirurgie. En 'touchant' les tissus avec le capteur, le chirurgien devra pouvoir différencier et retirer uniquement les cellules malades, en laissant intacts les tissus sains. Plus tard, il sera également possible d'employer une technologie similaire pour détecter la température, ce qui conduira à des améliorations de la résolution des appareils photographiques infrarouges et des scanners à ultrasons."
Source:
http://www.techno-science.net
=> Scientific American
La 'visualisation' du sens du toucher
Le dispositif, une couche mince électroluminescente, s'illumine en réponse à une pression appliquée. Le résultat est une image détaillée de la texture de tout objet qui touche le film. Les concepteurs, Vivek Maheshwari et Ravi Saraf de l'université de Lincoln Nébraska, ont démontré cet effet en appuyant une pièce de monnaie contre le dispositif (voir l'image). Comme le capteur produit les données sous forme optique, celles-ci peuvent aisément et rapidement être acquises, en photographiant tout simplement l'image. L'acquisition rapide des données est un pont critique pour l'exécution de tâches en temps réel, par exemple la préhension d'un outil par un bras robotisé. Si l'outil commence à glisser, l'image produite par le film électroluminescent montre immédiatement le mouvement de l'outil, et l'étreinte du robot peut alors être ajustée pour l'empêcher de tomber.
Cette nouvelle technologie, décrite dans un article de Science, offre également l'avantage de pouvoir être élaborée sous des formes complexes, comme des appendices de robots ou des instruments chirurgicaux. 'Il est possible de réaliser un dispositif sur une surface très incurvée, comme un cylindre, ou un endoscope. La plupart des technologies existantes sont trop rigides ; elles ne se plient pas suffisamment', indique Saraf.
La prochaine étape sera d'essayer d'utiliser la sensibilité de cette technologie pour discerner des cellules cancéreuses des cellules normales en chirurgie. En 'touchant' les tissus avec le capteur, le chirurgien devra pouvoir différencier et retirer uniquement les cellules malades, en laissant intacts les tissus sains. Plus tard, il sera également possible d'employer une technologie similaire pour détecter la température, ce qui conduira à des améliorations de la résolution des appareils photographiques infrarouges et des scanners à ultrasons."
Source:
http://www.techno-science.net
=> Scientific American
Robotics Sensor Images the Sense of Touch
"One of the biggest challenges in robotics engineering is mimicking the human sense of touch. The ability to respond to texture and pressure is essential for delicate tasks, such as surgery. To that end, researchers have developed a new type of sensor that has a tactile sensitivity comparable to that of human fingertips--making it 50 times more sensitive than previously existing technology."
"The device, a so-called electroluminescent thin film, glows in response to applied pressure. The result is a finely detailed image of the texture of any object that touches the film. Designers Vivek Maheshwari and Ravi Saraf of the University of Nebraska-Lincoln demonstrated this effect by pressing a penny against the device (see image). Because the sensor produces data in the form of an optical image, the data can be quickly and easily collected by simply photographing the image. This represents a major step forward in the ease and efficiency of collecting information from tactile sensors. Quick data collection is critical to performing real-time tasks, for example grasping a tool with a robotic arm. If the tool starts to slip, the image produced by the electroluminescent film immediately shows the tool's motion, and the robot’s grip can then be adjusted to prevent it from falling.
The novel technology, described in today's issue of Science [In Science Magazine Perspectives: APPLIED PHYSICS: "Toward Robots That Can Sense Texture by Touch", article by Richard Crowder, Science 9 June 2006: 1478-1479], also offers an advantage over earlier ones because it is self-assembled. The thin film consists of layers of gold and semiconducting nanoparticles that are produced out of solution, so the sensor can be built to conform to complex shapes, such as those on robotic appendages or surgical instruments. 'You ultimately have to make a device on a very curved surface, like a cylinder, or an endoscope. Most of the existing technologies are too rigid; they won't bend that far,' Saraf says.
The next step for this technology, according to Saraf, is to try to use its sensitivity to discern cancer cells from normal cells during surgery. By 'feeling' tissue with the sensor, a surgeon may one day be able to differentiate and remove only diseased cells, leaving healthy tissue intact. In the future, it may also be possible to use similar technology to detect temperature as well as pressure, leading to improvements in the resolution of infrared cameras and ultrasound scans."
Source :
Science and Technology at Scientific American.com
=> http://www.sciencemag.org
"The device, a so-called electroluminescent thin film, glows in response to applied pressure. The result is a finely detailed image of the texture of any object that touches the film. Designers Vivek Maheshwari and Ravi Saraf of the University of Nebraska-Lincoln demonstrated this effect by pressing a penny against the device (see image). Because the sensor produces data in the form of an optical image, the data can be quickly and easily collected by simply photographing the image. This represents a major step forward in the ease and efficiency of collecting information from tactile sensors. Quick data collection is critical to performing real-time tasks, for example grasping a tool with a robotic arm. If the tool starts to slip, the image produced by the electroluminescent film immediately shows the tool's motion, and the robot’s grip can then be adjusted to prevent it from falling.
The novel technology, described in today's issue of Science [In Science Magazine Perspectives: APPLIED PHYSICS: "Toward Robots That Can Sense Texture by Touch", article by Richard Crowder, Science 9 June 2006: 1478-1479], also offers an advantage over earlier ones because it is self-assembled. The thin film consists of layers of gold and semiconducting nanoparticles that are produced out of solution, so the sensor can be built to conform to complex shapes, such as those on robotic appendages or surgical instruments. 'You ultimately have to make a device on a very curved surface, like a cylinder, or an endoscope. Most of the existing technologies are too rigid; they won't bend that far,' Saraf says.
The next step for this technology, according to Saraf, is to try to use its sensitivity to discern cancer cells from normal cells during surgery. By 'feeling' tissue with the sensor, a surgeon may one day be able to differentiate and remove only diseased cells, leaving healthy tissue intact. In the future, it may also be possible to use similar technology to detect temperature as well as pressure, leading to improvements in the resolution of infrared cameras and ultrasound scans."
Source :
Science and Technology at Scientific American.com
=> http://www.sciencemag.org
Biomedical : les voies d'innovation
"L’Observatoire Stratégique de la Sous-Traitance dans sa mission de veille anime plusieurs clubs dont l’un est dédié au médical. Partage de quelques tendances détectées dans ce domaine".
"Quels sont les fondements fondamentaux des innovations dans le secteur du biomédical ? Les attentes des patients deviennent plus fortes en diagnostic, traitement et qualité de vie. Les exigences de sécurité concernent tous les patients et les professions de santé. Les contraintes économiques impliquent aussi de réduire les dépenses de santé en améliorant le service rendu".
"Ainsi, l’EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne) innove notamment dans le champ de la robotique chirurgicale et de la simulation pour la chirurgie complexe en approche mini invasive. Les cliniciens apprécient cette assistance en navigation chirurgicale avec la possibilité de préparer et de répéter sans risques les opérations les plus délicates. Toutes les spécialités médicales sont concernées, à l’exemple de la chirurgie laparoscopique ou de l’orthopédie.
Le patient souhaite très légitimement réduire les douleurs, les cicatrices, l’hospitalisation inhérentes à une opération grâce aux avantages de la chirurgie à invasion minimale. Le chirurgien apprécie les aides de la navigation et de la simulation pour préparer et réaliser dans les meilleures conditions les opérations en chirurgie à invasion minimale.
En matière de traumatologie, l’innovation répond à deux questions. Comment assurer la meilleure prestation et sécurité au patient ? Comment faciliter le travail très spécifique du chirurgien intervenant en traumatologie ? Les leaders spécialisés, à l’exemple de Smith & Nephew, répondent par l’innovation. Les professionnels de la santé et les patients se rejoignent dans leurs souhaits d’éliminer ou de réduire les risques de contamination et de maladies nosocomiales (dispositifs et procédures de stérilisation, recours aux instruments à usage unique...).
Dans le domaine de l’orthopédie, les acteurs tendent à favoriser la reconstruction osseuse par la voie biologique avec des protéines de croissances et des facteurs bioactifs. Les surfaces des implants recouvertes de produits biologiques bioactifs font partie des progrès de la médecine.
En orthopédie, il importe d’augmenter la durée de vie et la sécurité des implants, de réduire les risques d’inflammation ou de rejets des dispositifs intégrés dans le corps humain. Les technologies de modélisation, de conception, de simulation de fonctionnement des implants articulaires se montrent très innovantes vis-à-vis de ces objectifs. L’EPFL évoque un nouveau concept très prometteur, il s’agit de la 'cyberthèse', qui correspond à la combinaison de la cybernétique et de l’orthèse. Ces équipements complexes, qui utilisent notamment la stimulation neuromusculaire électrique visent à proposer aux personnes concernées, des systèmes autonomes de mouvement et de marche contrôlé par l’utilisateur. Des centaines de milliers de personnes dans le monde pourraient en bénéficier à l’avenir. Le monde du biomédical attend les propositions des acteurs concernés par ces sujets".
Source :
Article d'Eric Valentini
http://www.thesame-innovation.com/Jitec/
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