REDMOND, Washington, December 13 /PRNewswire/ --
"Parmi les nombreuses innovations remarquables de l'industrie robotique - des robots de surveillance désamorceurs de bombes aux bras robotiques pratiquant des opérations de chirurgie - un défi subsiste concernant le manque d'une plate-forme de développement commune qui permettrait aux développeurs de créer facilement des applications robotiques pour des plates-formes matérielles variées. Aujourd'hui, Microsoft Corp (Nasdaq : MSFT) comble cette lacune avec la sortie de Microsoft(R) Robotics Studio, un nouvel environnement de développement basé Windows(R) destiné à la création d'un logiciel robotique pour une large gamme de plates-formes matérielles. Microsoft lance également un nouveau programme de partenariat comprenant les applications activées pour Microsoft Robotics Studio, des services et des robots de vendeurs logiciels indépendants, des prestataires de service, des vendeurs de composants matériels et des fabricants robotiques. Plus de 30 sociétés ont déjà promis leur soutien à la nouvelle plate-forme d'exécution et de développement robotique, qui est disponible pour le téléchargement et l'évaluation sur http://microsoft.com/robotics."
"'Microsoft nous aidera à développer la portée de l'interface ouverte iRobot Roomba pour toucher une communauté de développeurs plus large', a déclaré Helen Greiner, co-fondatrice et présidente d'iRobot. 'Une plate-forme de développement commune telle que Microsoft Robotics Studio aidera à revitaliser l'industrie robotique et encouragera plus de développeurs à concevoir de nouvelles applications robotiques'.
L'environnement Microsoft Robotics Studio est une plate-forme de développement robotique de bout en bout extensible, qui inclut les éléments suivants :
-- Un langage de programmation visuel qui permet aux non-programmeurs de
programmer des robots facilement en utilisant un environnement de type
glisser-déposer
-- Un outil 3-D qui simule des applications robotiques dans des
environnements virtuels basés sur un environnement physique, en
utilisant le moteur PhysX(TM) sous licence de AGEIA(TM) Technologies
Inc.
-- Un moteur d'exécution léger orienté services qui permet aux
applications de communiquer avec une large gamme de matériel
(...)
Avec Microsoft Robotics Studio, les applications robotiques peuvent être développées en utilisant une sélection de langages de programmation, y compris ceux de Microsoft Visual Studio(R) et Microsoft Visual Studio Express (Visual C#(R) et Visual Basic(R)), qui peuvent être téléchargés gratuitement, ainsi que Microsoft IronPython. Les autres langages compatibles avec l'architecture basée services de Microsoft Robotics Studio sont également pris en charge.
Pour les amateurs, les étudiants et les chercheurs, Microsoft Robotics Studio est disponible en licence gratuite. Les développeurs robotiques commerciaux souhaitant générer des revenus avec des applications, services et robots basés sur Microsoft Robotics Studio peuvent obtenir des droits de licence de la plate-forme de développement à partir de 399 dollars. Les détails complets relatifs aux droits de licence sont disponibles sur le site Web de Microsoft Robotics Studio.
L'industrie robotique affiche un large soutien à Microsoft Robotics Studio
Microsoft Robotics Studio est maintenant compatible avec les applications, services et robots des sociétés suivantes : CoroWare Inc., fischertechnik, iRobot, KUKA Robot Group, Larsen & Toubro InfoTech Ltd., LEGO Group, Lynxmotion Inc., Parallax Inc., Phidgets Inc., RoboDynamics Corp., Robosoft, RoboticsConnection, Senseta, Sharp Logic, Surveyor et WhiteBox Robotics Inc. En outre, de nombreuses sociétés internationales de premier plan ont rejoint le programme de partenariat de Microsoft Robotics Studio avec l'objectif de livrer des applications, services et robots compatibles dans le futur. Ces sociétés incluent Braintech Inc., Camelot Robotics ApS, Cerebellum, ED Co. Ltd., Graupner, Hanulkid Co. Ltd., InTouch Health, JADI Inc., LG CNS, MicroInfinity, Mostitech Inc., RE2 Inc., RidgeSoft LLC, Robo3, SRI, VIA Technologies Inc. et Yujin Robot.
Microsoft continue également de travailler avec de nombreuses universités et institutions de recherche de premier plan dans le domaine de la robotique, notamment l'Institute for Personal Robots in Education( http://roboteducation.org) hébergé par Georgia Tech avec Bryn Mawr College et le Center for Innovative Robotics (http://www.cir.ri.cmu.edu) hébergé par Carnegie Mellon University.
(...)
REMARQUE : Microsoft, Windows, Visual Studio, Visual C# et Visual Basic sont des marques ou des marques déposées de Microsoft Corp aux États-Unis et/ou dans d'autres pays.
(...)
Site Web : http://www.microsoft.com
Source :
PR Newswire Europe Ltd.
Copyright 2006 PR Newswire Europe Limited.
Deux nouvelles distinctions pour les chercheurs de l'Inria Sophia
"Les Grand Prix de la Fondation d’entreprise EADS 2006 ont été attribués à Jean-Daniel Boissonnat, un des fondateurs de la Géométrie Algorithmique et Nicholas Ayache, un des spécialistes mondiaux en imagerie et robotiques médicales.
De nouveau le pôle d'excellence que constitue l'Inria Sophia est mis en valeur. Les Grand Prix de la Fondation d’entreprise EADS 2006 ont été attribués à deux de ses chercheurs. Des prix qui seront remis le 20 décembre à Paris, dans le centre de conférence de l'Institut Pasteur en présence de Louis Gallois, co-président exécutif d’EADS. Pour Jean-Daniel Boissonnat, le 'Grand Prix des sciences de l'information et applications' lui est décerné au titre de la 1ère Division (physique, mécanique, informatique, sciences de l'univers). Pour Nicholas Ayache les applications qui lui ont valu cette distinction relèvent de la 2ème Division (chimie, biologie, médecine)."
"Jean-Daniel Boissonnat, né en 1953, est diplômé de l'Ecole Supérieure d'Electricité. Directeur de recherche à l’INRIA, il dirige actuellement la plus importante équipe française de Géométrie Algorithmique, Geometrica, basée à Sophia Antipolis. C'est l'un des fondateurs de cette discipline de l'Informatique qui traite des propriétés algorithmiques des objets géométriques. Il s'agit de comprendre comment on peut représenter des formes géométriques de dimension quelconque dans un ordinateur, les manipuler, effectuer des calculs à partir de celles-ci. Les principales applications de la géométrie algorithmique sont la visualisation et les applications en synthèse d'images, la conception assistée par ordinateur et ce qu'on appelle l'ingénierie inverse, la robotique, la modélisation des objets naturels notamment en médecine, biologie ou géologie, enfin les maillages pour le calcul scientifique.
D'autre part, Jean-Daniel Boissonnat est l’auteur de nombreuses publications sur le sujet et notamment d’un livre de référence 'Algorithmic Geometry'. Outre ses travaux théoriques, ce chercheur est au centre d'un effort collaboratif très important regroupant sept sites en Europe et en Israël, effort qui a abouti après une décennie à une bibliothèque Open Source, CGAL, de programmes certifiés de géométrie algorithmique. Cette bibliothèque, unique au monde, permet de nouveaux développements, notamment industriels, sur des bases solides comme en témoigne la création en 2003 par l'un de ses anciens élèves Andreas Fabri de la société GeometryFactory.
Il est aussi co-auteur de trois brevets dont l'un avec le Professeur Alain Carpentier sur l'application de la géométrie algorithmique à la chirurgie robotisée.
Plus d'infos : www.inria.fr/recherche/equipes/geometrica.fr.html
Nicholas Ayache, né en 1958, est diplômé de l'Ecole des Mines de St. Etienne. Il a passé sa thèse d'Etat à Paris en 1988. Directeur de recherche à l’INRIA, il dirige actuellement l’une des plus importantes équipes françaises dans le domaine de l'analyse et de la simulation des images biologiques et médicales, basée à Sophia Antipolis. C'est un des meilleurs spécialistes mondiaux en imagerie et robotique médicales. Il a introduit ces disciplines à l’INRIA en 1989 en créant les projets Epidaure puis Asclépios qui sont devenus des laboratoires phares au niveau mondial. Il a aussi contribué à structurer cette jeune discipline en France et à l’étranger.
C'est un excellent scientifique dont les travaux ont un impact industriel majeur, c'est enfin un homme qui apporte la plus grande importance à la formation des jeunes scientifiques et ingénieurs. L'influence de ses activités est très importante dans son domaine scientifique et technologique où il est un des leaders au plan international. Il excelle en recherche, dans le domaine du transfert et de la valorisation, dans l'encadrement doctoral et dans la direction de grands projets. Il a une connaissance intime du milieu de la recherche et de l'industrie en imagerie et robotique médicales, à la confluence des problèmes de santé et des technologies de l'information et de la communication, avec tous les enjeux technologiques, scientifiques et sociétaux qui s'y attachent.
Nicholas Ayache a toujours conduit ses activités de recherche avec un réel souci de leur application et de leur valorisation. En témoignent le dépôt de 9 brevets dont 6 sont licenciés dans l'industrie et la participation active (comme co-fondateur pour 4 d'entres elles) à la création de plusieurs start-up. Nicholas Ayache a dirigé 41 thèses soutenues entre 1992 et 2006. Il dirige ou co-encadre 8 thèses actuellement. Ceci a largement contribué à l’essor de cette nouvelle discipline."
Plus d'infos : www.inria.fr/recherche/equipes/asclepios.fr.html
Source :
http://www.competence06.com
De nouveau le pôle d'excellence que constitue l'Inria Sophia est mis en valeur. Les Grand Prix de la Fondation d’entreprise EADS 2006 ont été attribués à deux de ses chercheurs. Des prix qui seront remis le 20 décembre à Paris, dans le centre de conférence de l'Institut Pasteur en présence de Louis Gallois, co-président exécutif d’EADS. Pour Jean-Daniel Boissonnat, le 'Grand Prix des sciences de l'information et applications' lui est décerné au titre de la 1ère Division (physique, mécanique, informatique, sciences de l'univers). Pour Nicholas Ayache les applications qui lui ont valu cette distinction relèvent de la 2ème Division (chimie, biologie, médecine)."
"Jean-Daniel Boissonnat, né en 1953, est diplômé de l'Ecole Supérieure d'Electricité. Directeur de recherche à l’INRIA, il dirige actuellement la plus importante équipe française de Géométrie Algorithmique, Geometrica, basée à Sophia Antipolis. C'est l'un des fondateurs de cette discipline de l'Informatique qui traite des propriétés algorithmiques des objets géométriques. Il s'agit de comprendre comment on peut représenter des formes géométriques de dimension quelconque dans un ordinateur, les manipuler, effectuer des calculs à partir de celles-ci. Les principales applications de la géométrie algorithmique sont la visualisation et les applications en synthèse d'images, la conception assistée par ordinateur et ce qu'on appelle l'ingénierie inverse, la robotique, la modélisation des objets naturels notamment en médecine, biologie ou géologie, enfin les maillages pour le calcul scientifique.
D'autre part, Jean-Daniel Boissonnat est l’auteur de nombreuses publications sur le sujet et notamment d’un livre de référence 'Algorithmic Geometry'. Outre ses travaux théoriques, ce chercheur est au centre d'un effort collaboratif très important regroupant sept sites en Europe et en Israël, effort qui a abouti après une décennie à une bibliothèque Open Source, CGAL, de programmes certifiés de géométrie algorithmique. Cette bibliothèque, unique au monde, permet de nouveaux développements, notamment industriels, sur des bases solides comme en témoigne la création en 2003 par l'un de ses anciens élèves Andreas Fabri de la société GeometryFactory.
Il est aussi co-auteur de trois brevets dont l'un avec le Professeur Alain Carpentier sur l'application de la géométrie algorithmique à la chirurgie robotisée.
Plus d'infos : www.inria.fr/recherche/equipes/geometrica.fr.html
Nicholas Ayache, né en 1958, est diplômé de l'Ecole des Mines de St. Etienne. Il a passé sa thèse d'Etat à Paris en 1988. Directeur de recherche à l’INRIA, il dirige actuellement l’une des plus importantes équipes françaises dans le domaine de l'analyse et de la simulation des images biologiques et médicales, basée à Sophia Antipolis. C'est un des meilleurs spécialistes mondiaux en imagerie et robotique médicales. Il a introduit ces disciplines à l’INRIA en 1989 en créant les projets Epidaure puis Asclépios qui sont devenus des laboratoires phares au niveau mondial. Il a aussi contribué à structurer cette jeune discipline en France et à l’étranger.
C'est un excellent scientifique dont les travaux ont un impact industriel majeur, c'est enfin un homme qui apporte la plus grande importance à la formation des jeunes scientifiques et ingénieurs. L'influence de ses activités est très importante dans son domaine scientifique et technologique où il est un des leaders au plan international. Il excelle en recherche, dans le domaine du transfert et de la valorisation, dans l'encadrement doctoral et dans la direction de grands projets. Il a une connaissance intime du milieu de la recherche et de l'industrie en imagerie et robotique médicales, à la confluence des problèmes de santé et des technologies de l'information et de la communication, avec tous les enjeux technologiques, scientifiques et sociétaux qui s'y attachent.
Nicholas Ayache a toujours conduit ses activités de recherche avec un réel souci de leur application et de leur valorisation. En témoignent le dépôt de 9 brevets dont 6 sont licenciés dans l'industrie et la participation active (comme co-fondateur pour 4 d'entres elles) à la création de plusieurs start-up. Nicholas Ayache a dirigé 41 thèses soutenues entre 1992 et 2006. Il dirige ou co-encadre 8 thèses actuellement. Ceci a largement contribué à l’essor de cette nouvelle discipline."
Plus d'infos : www.inria.fr/recherche/equipes/asclepios.fr.html
Source :
http://www.competence06.com
Première chirurgicale au Canada
Une patiente du centre de soin St Joseph a été la première au Canada à subir une hystérectomie assistée par un robot. L'opération, qui comporte la suppression de l'utérus, a été effectuée le 28 juillet par le Dr. Queena Chou, un gynécologue de St Joseph et chercheur au Lawson Health Research Institute, et le Dr. Akira Sugimoto, un oncologiste gynécologique du London Health Sciences Centre.
"Un robot de type da Vinci -issu de la technologie chirurgicale américaine et du programme de recherche avancé en robotique- a été utilisé (...) ( une technique qui permet au chirurgienn d'enlever l'utérus à l'aide d'instruments minuscules à travers une petite coupe dans l'abdomen).
Connue également sous le nom de chirurgie invasive, la technique permet normalement aux patients de récupérer plus rapidement et de quitter l'hôpital plus tôt."
==> Tout l'article : cliquer ici.
Source :
www.vieartificielle.com
Le ministère de la Santé joue aux chaises musicales
Nombreux départs et arrivées à des postes clés dans le secteur sanitaire.
"C'est la rentrée au ministère de la Santé. Mais aussi la ... sortie. Avec beaucoup de départs-nominations à des postes clés. Une chasse aux sorcières à quelques mois des présidentielles ? Nullement. Plutôt un ensemble de facteurs, liés à des raisons personnelles, mais aussi au fait que le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, aujourd'hui bien installé à son poste, entend imposer sa marque. Institut national du cancer: c'était en plein mois d'août. Le professeur David Khayat annonçait son départ de la présidence de l'Inca, où il avait été nommé par Jacques Chirac en 2005. Un départ précipité de cette institution phare, conçue comme le vaisseau amiral du nouveau dispositif français de lutte conte le cancer."
"Si David Khayat avait réussi en quelques mois à jeter les bases de cette nouvelle structure, son manque de diplomatie et son goût prononcé des médias lui auront été fatals. D'autant que de méchantes rumeurs couraient sur son train de vie, toutes démenties par un rapport de l'inspection des finances. Le professeur Dominique Maraninchi, directeur de l'institut Paoli-Calmettes à Marseille, va le remplacer. La quasi-totalité des membres du conseil d'administration de l'Inca l'ont proposé la semaine dernière. Et le décret présidentiel, signé par les ministres de la Santé et de la Recherche, devrait être publié ces jours-ci. Le choix de Dominique Maraninchi devrait être bien accepté dans le milieu, tant ce cancérologue marseillais s'est révélé efficace pour la création de la cancéropole de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Proche du milieu associatif, en particulier de la Ligue nationale contre le cancer, il a été ainsi l'un des acteurs des tout premiers états généraux des malades du cancer en 1999. A ses côtés, Edouard Couty longtemps directeur des hôpitaux et magistrat à la Cour des comptes devrait prendre la direction générale (...)".
Source :
Libération
Article rédigé par Eric Favereau
© Libération
Institut für Robotik und Mechatronik
Vision:
"Today in robotics, computer vision in a broad sense can be regarded as the key technology for realizing systems with an enhanced level of autonomy. In this domain, we tackle problems from a wide methodological range, from image-based tracking to scene understanding and world modeling. With such a broad scope, we can address application demands as diverse as rapid visual servoing and flexible adaptive behavior for a robot system, or generation of photo-realistic representations in a virtual-reality context."
==> Access the website of "Institut für Robotik und Mechatronik": click here
"Today in robotics, computer vision in a broad sense can be regarded as the key technology for realizing systems with an enhanced level of autonomy. In this domain, we tackle problems from a wide methodological range, from image-based tracking to scene understanding and world modeling. With such a broad scope, we can address application demands as diverse as rapid visual servoing and flexible adaptive behavior for a robot system, or generation of photo-realistic representations in a virtual-reality context."
==> Access the website of "Institut für Robotik und Mechatronik": click here
L'Amicale des Praticiens et Correspondants de l'Hôpital Européen Georges Pompidou
L'Amicale des Praticiens et Correspondants de l'Hôpital Européen Georges Pompidou est dédiée aux nouvelles technologies au service de la santé.
==> http://www.aphegp.org/
Hoch Intensiver Fokussierter Ultraschall gegen Prostatakrebs
"Hamburg (ots) - Prostatakrebs ist die zweithäufigste Krebserkrankung bei deutschen Männern. Jedes Jahr werden rund 45.000 Neuerkrankungen gezählt, circa 11.000 Patienten sterben jährlich an Prostatakrebs."
"Seit nunmehr zehn Jahren kann ein Krebstumor an der Prostata in deutschen Kliniken mit hochintensivem fokussiertem Ultraschall (HIFU) behandelt werden. Möglich geworden ist diese schonende Therapie durch eine Innovation des französischen Medizingeräte-Herstellers EDAP, dem sogenannten Ablatherm®. Seit seiner Gründung 1979 hat sich das Unternehmen auf technologische Entwicklungen im Bereich der Urologie spezialisiert. Dabei lag der Schwerpunkt immer auf den Alternativen
zur Chirurgie und Bestrahlung. Die international tätige Firma mit Sitz in Lyon ist heute weltweit führend auf dem Gebiet medizinischer Geräte, die auf hochintensivem fokussiertem Ultraschall (HIFU) basieren.
Heilung ist möglich
Ein lokales Prostatakarzinom kann, rechtzeitig erkannt, geheilt werden. Der Verlauf einer fortgeschrittenen Erkrankung kann verlangsamt werden und in seinen erkrankungstypischen Nebenwirkungen gemindert werden.
Neben den herkömmlichen Methoden wie Operation, Bestrahlung und Hormonbehandlung steht den Urologen seit 1996 die HIFU-Technologie zur Verfügung. Heute arbeiten in Deutschland 28 Kliniken (Stand Juni 2006) mit dieser vielseitigen Behandlungsmethode. Die Behandlung wird von den gesetzlichen Krankenkassen als Krankenhausleistung anerkannt und bezahlt. Seit März 2000 ist Ablatherm® als Seriengerät in Europa, Australien und Asien zugelassen. In einer europäischen Multizenterstudie wurden von 1995 bis 2000 circa 600 Patienten behandelt. Bei Kontrollbiopsien wurde bei bis zu 93,4 Prozent der Fälle Tumorfreiheit nachgewiesen. Es wurde festgestellt, dass Harninkontinenz bei weniger als einem Prozent der Patienten vorkam.
Ein Potenzverlust bei der Behandlung der gesamten Prostata liegt bei rund 50 Prozent. Diese guten Ergebnisse waren die Grundlage für die Erlangung des CE Zeichens. Ablatherm® ist damit das erste zur lokalen Behandlung des Prostatakarzinoms zertifizierte HIFU-Gerät weltweit.
Millimeter genaue Präzision
Das Gerät besteht aus zwei Komponenten: dem Behandlungstisch und dem Bedienpult mit Rechner, Monitor und Drucker. Während der Patient gut gepolstert mit angewinkelten Beinen auf der rechten Körperseite in 'Schlafposition' liegt, wird vom After aus eine Ultraschallsonde in den Enddarm eingeführt. Diese Sonde liefert dem Urologen die
Informationen, die er zur Planung des Eingriffs benötigt. Unmittelbar nach der nur Minuten dauernden Planung wird mit derselben Sonde die eigentliche Behandlung automatisch durchgeführt. HIFU, hochintensiv fokussierter Ultraschall, das heißt gebündelte Ultraschallwellen werden durch eine Art Hohlspiegel fokussiert. Die Wirkungsweise ähnelt der eines Vergrößerungsglases, mit dem Sonnenstrahlen gebündelt werden, um ein Loch in ein Blatt Papier zu brennen. Am millimeterfeinen Brennpunkt, dem Tumor, entstehen Temperaturen von rund 90 Grad Celsius. Diese Temperatur reicht aus, um das Gewebe im Körper punktgenau zu verbrennen. Mit einer Genauigkeit von weniger als einem Millimeter Abweichung werden Hunderte von Ultraschallauslösungen durchgeführt. Die Bewegungen der Sonde werden vom Computer - im Sinne der 'Roboterchirurgie' - gesteuert. Natürlich soll durch die Wärme der Darm nicht geschädigt werden. Um dies zu verhindern wird die Sonde gekühlt.
Die HIFU-Behandlung findet unter Teilnarkose statt und dauert zwischen einer und drei Stunden. Etwa fünf Stunden nach dem Eingriff kann der Patient schon laufen. Nach Hause kommen die Patienten nach drei bis fünf Tagen. Das ist gegenüber der Verweildauer nach einer Prostataoperation deutlich kürzer.
HIFU-Behandlung als Alternative und Ergänzung
Die HIFU-Behandlung ist sinnvoll, wenn trotz Behandlung (Operation, Bestrahlung, Hormonbehandlung) wieder ein Tumor auftritt. Bei lokalem und lokal fortgeschrittenem Karzinom, wenn die radikale Operation aus medizinischen Gründen oder auf Wunsch des Patienten ausgeschlossen wurde. Wenn sich während der Behandlung einer gutartigen Prostatavergrößerung durch Abhobelung herausstellt, dass zusätzlich eine Krebserkrankung vorliegt. Zum Erhalt der Potenz bei einem einseitigen, kleinen Tumor. Bei einer systemischen Erkrankung mit kleinen Metastasen in Kombination mit der Hormonbehandlung sowie zur lokalen Zerstörung von Krebszellen in der Prostata, die nicht mehr auf die Hormonbehandlung ansprechen und sich deshalb weiter verbreiten würden."
Quelle / Source :
http://www.presseportal.de
"Seit nunmehr zehn Jahren kann ein Krebstumor an der Prostata in deutschen Kliniken mit hochintensivem fokussiertem Ultraschall (HIFU) behandelt werden. Möglich geworden ist diese schonende Therapie durch eine Innovation des französischen Medizingeräte-Herstellers EDAP, dem sogenannten Ablatherm®. Seit seiner Gründung 1979 hat sich das Unternehmen auf technologische Entwicklungen im Bereich der Urologie spezialisiert. Dabei lag der Schwerpunkt immer auf den Alternativen
zur Chirurgie und Bestrahlung. Die international tätige Firma mit Sitz in Lyon ist heute weltweit führend auf dem Gebiet medizinischer Geräte, die auf hochintensivem fokussiertem Ultraschall (HIFU) basieren.
Heilung ist möglich
Ein lokales Prostatakarzinom kann, rechtzeitig erkannt, geheilt werden. Der Verlauf einer fortgeschrittenen Erkrankung kann verlangsamt werden und in seinen erkrankungstypischen Nebenwirkungen gemindert werden.
Neben den herkömmlichen Methoden wie Operation, Bestrahlung und Hormonbehandlung steht den Urologen seit 1996 die HIFU-Technologie zur Verfügung. Heute arbeiten in Deutschland 28 Kliniken (Stand Juni 2006) mit dieser vielseitigen Behandlungsmethode. Die Behandlung wird von den gesetzlichen Krankenkassen als Krankenhausleistung anerkannt und bezahlt. Seit März 2000 ist Ablatherm® als Seriengerät in Europa, Australien und Asien zugelassen. In einer europäischen Multizenterstudie wurden von 1995 bis 2000 circa 600 Patienten behandelt. Bei Kontrollbiopsien wurde bei bis zu 93,4 Prozent der Fälle Tumorfreiheit nachgewiesen. Es wurde festgestellt, dass Harninkontinenz bei weniger als einem Prozent der Patienten vorkam.
Ein Potenzverlust bei der Behandlung der gesamten Prostata liegt bei rund 50 Prozent. Diese guten Ergebnisse waren die Grundlage für die Erlangung des CE Zeichens. Ablatherm® ist damit das erste zur lokalen Behandlung des Prostatakarzinoms zertifizierte HIFU-Gerät weltweit.
Millimeter genaue Präzision
Das Gerät besteht aus zwei Komponenten: dem Behandlungstisch und dem Bedienpult mit Rechner, Monitor und Drucker. Während der Patient gut gepolstert mit angewinkelten Beinen auf der rechten Körperseite in 'Schlafposition' liegt, wird vom After aus eine Ultraschallsonde in den Enddarm eingeführt. Diese Sonde liefert dem Urologen die
Informationen, die er zur Planung des Eingriffs benötigt. Unmittelbar nach der nur Minuten dauernden Planung wird mit derselben Sonde die eigentliche Behandlung automatisch durchgeführt. HIFU, hochintensiv fokussierter Ultraschall, das heißt gebündelte Ultraschallwellen werden durch eine Art Hohlspiegel fokussiert. Die Wirkungsweise ähnelt der eines Vergrößerungsglases, mit dem Sonnenstrahlen gebündelt werden, um ein Loch in ein Blatt Papier zu brennen. Am millimeterfeinen Brennpunkt, dem Tumor, entstehen Temperaturen von rund 90 Grad Celsius. Diese Temperatur reicht aus, um das Gewebe im Körper punktgenau zu verbrennen. Mit einer Genauigkeit von weniger als einem Millimeter Abweichung werden Hunderte von Ultraschallauslösungen durchgeführt. Die Bewegungen der Sonde werden vom Computer - im Sinne der 'Roboterchirurgie' - gesteuert. Natürlich soll durch die Wärme der Darm nicht geschädigt werden. Um dies zu verhindern wird die Sonde gekühlt.
Die HIFU-Behandlung findet unter Teilnarkose statt und dauert zwischen einer und drei Stunden. Etwa fünf Stunden nach dem Eingriff kann der Patient schon laufen. Nach Hause kommen die Patienten nach drei bis fünf Tagen. Das ist gegenüber der Verweildauer nach einer Prostataoperation deutlich kürzer.
HIFU-Behandlung als Alternative und Ergänzung
Die HIFU-Behandlung ist sinnvoll, wenn trotz Behandlung (Operation, Bestrahlung, Hormonbehandlung) wieder ein Tumor auftritt. Bei lokalem und lokal fortgeschrittenem Karzinom, wenn die radikale Operation aus medizinischen Gründen oder auf Wunsch des Patienten ausgeschlossen wurde. Wenn sich während der Behandlung einer gutartigen Prostatavergrößerung durch Abhobelung herausstellt, dass zusätzlich eine Krebserkrankung vorliegt. Zum Erhalt der Potenz bei einem einseitigen, kleinen Tumor. Bei einer systemischen Erkrankung mit kleinen Metastasen in Kombination mit der Hormonbehandlung sowie zur lokalen Zerstörung von Krebszellen in der Prostata, die nicht mehr auf die Hormonbehandlung ansprechen und sich deshalb weiter verbreiten würden."
Quelle / Source :
http://www.presseportal.de
L'Institut national du cancer critiqué
Un rapport de Bercy repousse les accusations de gestion frauduleuse, mais pointe des lacunes.
"Le rapport d'audit des inspecteurs de Bercy sur l'Institut national du cancer (Inca) va-t-il réussir à pacifier ce lieu, aujourd'hui dévoré par les haines et les ambitions ? Le 5 juin, dans Libération, certains observateurs affirmaient qu'il serait 'accablant', alors que son directeur, le professeur David Khayat, réagissait, lui, en jurant 'qu'il n'y avait rien dedans'."
"Hier, le Parisien en a publié des extraits. Il est fait état de la nécessité d'une 'gouvernance renouvelée'. 'L'organisation des instances et surtout leur conduite comme leur animation n'ont pas été à la hauteur des enjeux', écrivent-ils. Les enquêteurs de Bercy notent quelques recrutements 'par trop marqués par des liens de parenté'. Ils pointent également la nécessité de 'réexaminer la gestion des marchés', et 'de mieux gérer la rémunération des dirigeants'. Enfin, l'Inca est critiqué pour 'ne pas assumer son rôle de proximité avec les patients'.
Dans une réaction peu habituelle, les ministères de tutelle (Santé et Recherche) se sont aussitôt félicités que le rapport d'audit 'réfute de manière claire et sans ambiguïté les accusations de dépenses somptuaires et les diverses autres assertions calomnieuses dont avaient fait l'objet l'Inca et ses dirigeants, et qui figuraient dans une lettre anonyme distribuée au début du mois de mars dernier'. Selon les deux ministres, le rapport souligne 'que l'institut n'a qu'une année d'existence et que ses conditions de gestion, ainsi que ses modalités de pilotage et de fonctionnement, doivent être appréciées au regard de la montée en régime très rapide de cette structure, liée à la priorité qui a été donnée à la mise en oeuvre rapide des mesures du plan cancer'. Même tonalité dans la réaction de son directeur, David Khayat, qui a affirmé qu'il n'avait 'rien à se reprocher' : il a confirmé qu'il quitterait 'tranquillement' à la fin de l'année la direction de cet organisme : 'Ma gestion est impeccable. En ce qui me concerne, mon honneur est restauré.'
Pour l'heure, si Bercy n'a rien trouvé de frauduleux dans la gestion, la violence des relations à l'Inca et la médiocrité d'un grand nombre de cancérologues privilégiant leur carrière ou leur structure ont de quoi inquiéter, quel que soit le nom du futur directeur."
http://www.liberation.fr/
© Libération
"David Khayat juge sa gestion 'impeccable' "
Imperméable aux critiques émises sur sa gestion, le cancérologue reçoit le soutien des ministères de la Recherche et de la Santé.
"Le président de l’Institut national du cancer (INCa) affirme qu’il 'n’a rien à se reprocher'. Pour lui, le rapport très critique remis par le Contrôle général et financier est même positif : 'mon honneur est restauré'. 'Ce qui est étonnant, c'est la bassesse des attaques', lâche le cancérologue.
Effectivement, le rapport conclut à l’absence d’enrichissement personnel du directeur de l’Institut, contrairement à ce qui lui était reproché dans la lettre anonyme envoyée aux administrateurs de l’INCa."
"Du côté des ministères de tutelle de l’institut, ceux de la Recherche et de la Santé, on se réjouit également d’un rapport qui met fin aux accusations 'calomnieuses' proférées contre Khayat. Quant aux fautes de gestion pointées par le rapport, 'l'Institut n'a qu'une année d'existence et que ses conditions de gestion, ainsi que ses modalités de pilotage et de fonctionnement, doivent être appréciées au regard de la montée en régime très rapide de cette structure', relativisent les cabinets ministériels de François Goulard (Recherche) et Xavier Bertrand (Santé).
Les deux ministères vont soumettre les propositions du rapport, destinées selon eux à 'structurer davantage la gouvernance de l'institut, son fonctionnement interne et son positionnement par rapport aux autres acteurs de la cancérologie', au prochain Conseil d’administration de l’INCa. 'Sur cette base, les décisions destinées à renforcer l'organisation et le positionnement de l'institut seront arrêtées dans les semaines à venir'. 'Depuis juillet 2005, l'INCa a permis à la lutte contre le cancer de franchir des étapes décisives, avec la généralisation du dépistage de cancers qui causent de grands ravages dans la population, le rattrapage de notre retard en matière d'imagerie qui a permis une réduction considérable des délais d'attente des malades, et la création des pôles régionaux et hospitaliers de cancérologie', rappellent les deux ministères."
Source :
www.lefigaro.fr
L'INCa dans la tourmente
La chirurgie robotique "made in USA" reste trop chère pour la France, où il ne fait pas bon avoir la folie des grandeurs côté budget. De même, les projets de l'INCa, qui veut faire les choses en grand, "à l'américaine", suscitent des critiques bien de chez nous : "Et si Khayat était Crozemarie ?"
Face à ces critiques à l'emporte-pièce, on ne peut que rester perplexe : le Professeur Khayat, cancérologue à réputation mondiale, veut faire les choses en grand. Cela n'a rien à voir avec un Crozemarie usurpateur (il n'était pas médecin, pour ne rien en dire d'autre), dont les escroqueries pourtant énormes ont mis des années à être révélées. Non pas découvertes (elles l'ont été assez rapidement), mais révélées.
Si on reproche à l'INCa d'avoir trop d'ambition, pourquoi ne pas formuler cette objection de la manière suivante : "-on n'est pas des Américains, revoyez votre budget et vos dépenses à la baisse !", ce qui aura le mérite d'appeler un chat un chat - plutôt que de distiller des insinuations malsaines et de jeter le bébé avec l'eau du bain. Pourquoi ne pas s'inspirer du pragmatisme des cultures anglo-saxonnes, plutôt que de l'Ancien Régime français avec ses "liaisons dangereuses" ?
Face à ces critiques à l'emporte-pièce, on ne peut que rester perplexe : le Professeur Khayat, cancérologue à réputation mondiale, veut faire les choses en grand. Cela n'a rien à voir avec un Crozemarie usurpateur (il n'était pas médecin, pour ne rien en dire d'autre), dont les escroqueries pourtant énormes ont mis des années à être révélées. Non pas découvertes (elles l'ont été assez rapidement), mais révélées.
Si on reproche à l'INCa d'avoir trop d'ambition, pourquoi ne pas formuler cette objection de la manière suivante : "-on n'est pas des Américains, revoyez votre budget et vos dépenses à la baisse !", ce qui aura le mérite d'appeler un chat un chat - plutôt que de distiller des insinuations malsaines et de jeter le bébé avec l'eau du bain. Pourquoi ne pas s'inspirer du pragmatisme des cultures anglo-saxonnes, plutôt que de l'Ancien Régime français avec ses "liaisons dangereuses" ?
"Depuis trois mois, l'institut vit en apnée, dans une atmosphère de fin de règne. L'Institut national du cancer (INCa) attendait en serrant les dents le rapport du Contrôle général économique et financier, qui devait être remis au gouvernement le 30 juin. Le Parisien en a publié l'essentiel, mardi 20 juin : il est accablant, et tombe au plus mal pour Jacques Chirac, qui pour son dernier 14-Juillet, rêvait d'un solide bilan dans la lutte contre le cancer, l'un des trois chantiers du quinquennat."
"'L'organisation des instances et surtout leur conduite comme l'animation des équipes n'ont pas été à la hauteur des enjeux et des difficultés de la lutte contre le cancer', tranchent les contrôleurs de Bercy. Ils regrettent 'les recrutements marqués par des liens de parentés', souhaitent 'renouveler la gouvernance', s'inquiètent des rémunérations des dirigeants, de la gestion des marchés et estiment cruellement que l'INCa 'n'assume pas son rôle de proximité avec les patients'. Terrible constat pour le professeur David Khayat, le charismatique cancérologue de la Pitié-Salpêtrière et président depuis un an de l'INCa. Il a indiqué au Parisien qu'il quitterait l'institut au plus tard le 24 novembre, ayant toujours dit qu'il partirait au bout de dix-huit mois.
L'INCa, qui doit s'installer sur l'île Seguin, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est une énorme machine : 90 millions d'euros de budget, dont 45 à distribuer en crédits de recherche, 185 personnes, et une onction présidentielle qui a jusqu'ici permis de s'affranchir des obstacles et des intermédiaires. Les ennuis sont arrivés le 3 mars dans un courriel anonyme d'une certaine 'Noëlle', assez remontée. Elle y dénonçait, entre autres, 'le train de vie' de l'institut, 'le règne des copains', c'est-à-dire le recrutement d'au moins huit personnes proches de la direction. Une autre lettre anonyme, qui visait cette fois la directrice générale, a été envoyée début juin à l'Elysée directement.
Le procédé est détestable, mais les accusations étaient suffisamment précises pour inquiéter en haut lieu, d'autant que la colère couvait déjà au ministère de la santé. A bout de patience, Didier Houssin, directeur général de la santé, a ainsi envoyé le 8 mars une note d'une rare violence à son ministre, Xavier Bertrand, en réclamant 'un contrôle approfondi' de l'INCa, 'dans un domaine, a ajouté Didier Houssin à la main, où les esprits restent marqués par l'affaire de l'ARC'... La flèche est assassine : Jacques Crozemarie, ancien président de l'Association pour la recherche sur le cancer (ARC), a été condamné en juin 2000 à quatre ans de prison ferme pour avoir largement puisé dans la caisse et, selon les juges, 'trahi sans vergogne' l'association.
La note n'est cependant pas sortie des cercles du pouvoir, et l'INCa pouvait espérer que l'orage était passé, lorsque Gérard Bapt, député PS de Haute-Garonne, s'est avisé qu'en tant que 'rapporteur spécial' à la commission des finances, il avait le pouvoir d'effectuer 'un contrôle sur pièces et sur place'. Son rapport du 6 avril n'a pas eu l'écho qu'il méritait, et l'INCa a pu indiquer dans un communiqué qu''à l'issue de ce contrôle, il avait indiqué ne pas avoir trouvé de confirmation des différentes accusations' lancées à propos de la gestion de l'INCa'.
L'institut a le sens du raccourci, mais le rapport Bapt est plus abrupt. Le député convient en effet que la lettre anonyme est 'largement diffamatoire', que les frais de fonctionnement ne représentent pas 32% de la dotation de l'INCa mais 19,5%. Il n'a pas trouvé trace du million d'euros de frais de restauration ou de frais de déplacement en hélicoptère du professeur Khayat. Enfin le réaménagement du bureau du président n'a probablement pas coûté 300 000 euros, puisque l'ensemble des travaux dans l'immeuble est revenu à 446 000 euros.
Reste que l'institut vit sur un grand train. L'ancien directeur général avait un traitement annuel de 180 000 euros. Son successeur, Christine Welty, gagne moins, mais quand même 23% de plus que lorsqu'elle était directrice d'hôpital, et a de surcroît gardé son logement de fonction à la Pitié-Salpêtrière.
David Khayat, lui, est bénévole. Il a expliqué que sa rémunération était assurée par son poste de professeur et de chef de service d'oncologie - sa consultation en libéral revient, il est vrai, à 500 euros. S'il se ravisait, une 'indemnité' de 120 000 euros a cependant été provisionnée pour lui en 2006. Le budget de la présidence n'est d'ailleurs pas inconfortable : 510 000 euros, dont 238 000 pour payer - assez largement - les deux secrétaires à sa disposition, 30 000 euros de colloques et de séminaires, 150 000 de frais de mission, 6 500 de 'collations', 25 700 de frais de bureau et 10 000 de téléphone...
En matière immobilière aussi, l'INCa a vu large. L'institut a passé près d'une année dans le 15e arrondissement de Paris, puis a déménagé à Boulogne-Billancourt. Le bail du 15e a été signé pour quatre ans : l'INCa n'y est plus, mais paye toujours 300 000 euros par trimestre.
Le député s'interroge sur le niveau de certaines dépenses en 2005 qui, 'sans être totalement injustifiées', lui 'sembleraient pouvoir faire l'objet d'une gestion plus stricte'. Notamment les frais d'entretien et de réparation des locaux (1 million d'euros), les frais de déplacements, de missions et de réception (1,04 million d'euros), dont 453 000 euros de frais de réception et 237 000 de voyages. Le député s'étonne aussi des achats de mobilier (880 000 euros, soit 4 400 euros par agent) : il a fallu acheter deux fois les bureaux, les premiers n'auraient pas supporté le déménagement, selon la direction.
Ces sommes semblent 'quelque peu excessives' au député, d'autant que l'INCa ayant commencé à fonctionner au premier semestre 2005, ces dépenses ne couvrent qu'une période de six mois. M. Bapt est d'autant plus inquiet que des sommes conséquentes sont provisionnées dans le budget 2006 pour la présidence, le magazine bimestriel (710 000 euros), les conférences de presse (123 000 euros), les colloques (257 000 euros), l'informatique (1,5 million d'euros). Il note que, pour débaucher des scientifiques d'autres organismes, l'INCa 'a pu proposer des salaires entre 10% et 30% supérieurs', et que six personnes embauchées 'appartiennent effectivement à la famille de certains directeurs'.
La directrice générale de l'Institut a répondu, le 2 mai, par une note de 11 pages qui conteste à peu près tous les points soulevés. Les proches des directeurs embauchés sont quatre et non pas six, les salaires ne sont pas plus élevés qu'ailleurs, les dépenses de mobilier par personne ne seraient que de 1 860 euros, le calcul des frais de mission n'est pas le même. Quant aux prévisions budgétaires, la direction admet que le magazine sera finalement 'sensiblement réduit dans ses ambitions', qu'il est 'fort probable' que la somme dévolue aux conférences de presse 'ne soit pas entièrement consommée' et que, pour l'informatique, 'certains postes aient été surestimés'.
Trois administrateurs de l'INCa, la Fédération hospitalière de France représentée par le député Claude Evin et le professeur Jean Faivre ; la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer avec le professeur Thomas Tursz, et la Ligue nationale contre le cancer avec le professeur Henri Pujol, avaient provoqué un conseil d'administration extraordinaire le 31 mars, où 'les choses avaient été dites'. Avec le rapport de Bercy, elles sont désormais prouvées."
Source :
© LE MONDE
Compte-rendu de Franck Johannès
"Des dépenses 'extrêmement opaques'"
"Didier Houssin, directeur général de la santé (DGS), a signé le 8 mars une note sur 'le fonctionnement de l'INCa' à Xavier Bertrand, ministre de la santé, dont nous publions l'essentiel.
'Les difficultés que soulèvent nos relations avec l'Institut du cancer (INCa) allant croissant, je tiens à vous faire part de mes nombreuses préoccupations à cet égard. (...)
Jusqu'à l'intervention de la convention sur le dépistage des cancers, la répartition des tâches entre l'INCa (expertise et communication) et la DGS (politique des dépistages et leur gestion administrative, juridique et financière) impliquait une étroite collaboration, laquelle n'a pas eu lieu, en particulier du fait que la plupart des saisines techniques de l'INCa par la DGS se sont heurtées à une fin de non-recevoir. (...)
Par ailleurs, la participation de l'INCa aux groupes techniques sur le dépistage organisé du cancer a été aléatoire et sa contribution globalement faible (...).
Force est de constater que l'organisation des réunions du conseil d'administration n'a pas été correcte jusqu'ici : (...) le contenu des documents transmis est trop souvent insuffisant pour permettre une prise de position (...).
Ainsi, lors du dernier conseil qui devait examiner le budget de l'INCa pour 2006, aucun programme d'activité 2006 permettant de juger de la pertinence de ce budget n'était joint. (...)
De manière générale, l'emploi des ressources de l'INCa est extrêmement opaque et ne permet aucun contrôle de notre part ; citons par exemple : l'affectation des crédits figurant sur certains postes de direction (notamment de son président), la ventilation des frais de déplacement, la location de meublés mis à disposition des experts, les travaux importants au siège peu avant le déménagement dans d'autres locaux, la qualité et le bien-fondé de certains recrutements (...), les procédures de mise en concurrence pour les marchés, l'utilisation des crédits attribués aux cancéropôles, l'attribution de subventions diverses... (...)
Les préoccupations que j'exprime sont totalement partagées par nos homologues du ministère de la recherche et ceux des autres administrations partenaires.'
(Didier Houssin a ajouté, à la main) : 'Le positionnement et le pilotage actuels de l'INCa pèsent négativement sur la dynamique du plan cancer. Dans un domaine où les esprits restent marqués par l'affaire de l'ARC, le contrôle approfondi de la gestion financière de l'INCa doit être effectué sans délai'."
Source :
© LE MONDE
Colloque ARC-INCa mercredi 21 juin
Santé et travail : Cancer, maintien de l'activité professionnelle et retour à l'emploi
Appel à projets 2006 INCa/ARC
"En raison des progrès de la recherche qui permettent un dépistage de plus en plus précoce et des traitements de plus en plus efficaces, le nombre d’actifs atteints ou ayant été atteints d’un cancer augmente. L’allongement de la durée de l’activité professionnelle accentue ce phénomène, qu’il est important de prendre en charge dès aujourd’hui.
L’INCa (Institut National du Cancer) et l’ARC, soucieux que le retour ou le maintien dans l’emploi des personnes touchées par un cancer se fassent dans les meilleures conditions, collaborent à deux niveaux :
- En lançant un appel à projets de recherches pluridisciplinaires qui vise à comprendre les différents aspects de cette question et à déterminer des moyens pour mieux accompagner les personnes concernées et leur entourage professionnel (Département Recherche en Sciences Humaines de l’INCa )
- En organisant un colloque :
Le mercredi 21 juin 2006
à la Bourse du Travail de Paris
de 9 h à 17 h 30
Ce colloque réunira des chercheurs en sciences humaines et sociales et des acteurs de l'insertion professionnelle des malades, qui feront le point sur l’état des connaissances, les pratiques actuelles, les problèmes récurrents et les pistes à explorer dans cette thématique. Les axes de l'appel à projets seront présentés et discutés à l'issue du colloque."
Télécharger le programme de la journée et les informations pratiques :
==> http://www.arc.asso.fr
Source :
www.arc.asso.fr
Doter les robots du sens du toucher grâce à la vision
"Un des plus grands défis dans l'ingénierie robotique est l'imitation du sens du toucher humain. La capacité de répondre à la texture et à la pression est essentielle pour certaines manipulations sensibles, comme en chirurgie. Dans cette optique, des chercheurs ont élaboré un nouveau type de capteur qui possède une acuité tactile comparable à celle du bout des doigts humains, 50 fois plus sensibles que les technologies précédemment développées.
La 'visualisation' du sens du toucher
Le dispositif, une couche mince électroluminescente, s'illumine en réponse à une pression appliquée. Le résultat est une image détaillée de la texture de tout objet qui touche le film. Les concepteurs, Vivek Maheshwari et Ravi Saraf de l'université de Lincoln Nébraska, ont démontré cet effet en appuyant une pièce de monnaie contre le dispositif (voir l'image). Comme le capteur produit les données sous forme optique, celles-ci peuvent aisément et rapidement être acquises, en photographiant tout simplement l'image. L'acquisition rapide des données est un pont critique pour l'exécution de tâches en temps réel, par exemple la préhension d'un outil par un bras robotisé. Si l'outil commence à glisser, l'image produite par le film électroluminescent montre immédiatement le mouvement de l'outil, et l'étreinte du robot peut alors être ajustée pour l'empêcher de tomber.
Cette nouvelle technologie, décrite dans un article de Science, offre également l'avantage de pouvoir être élaborée sous des formes complexes, comme des appendices de robots ou des instruments chirurgicaux. 'Il est possible de réaliser un dispositif sur une surface très incurvée, comme un cylindre, ou un endoscope. La plupart des technologies existantes sont trop rigides ; elles ne se plient pas suffisamment', indique Saraf.
La prochaine étape sera d'essayer d'utiliser la sensibilité de cette technologie pour discerner des cellules cancéreuses des cellules normales en chirurgie. En 'touchant' les tissus avec le capteur, le chirurgien devra pouvoir différencier et retirer uniquement les cellules malades, en laissant intacts les tissus sains. Plus tard, il sera également possible d'employer une technologie similaire pour détecter la température, ce qui conduira à des améliorations de la résolution des appareils photographiques infrarouges et des scanners à ultrasons."
Source:
http://www.techno-science.net
=> Scientific American
La 'visualisation' du sens du toucher
Le dispositif, une couche mince électroluminescente, s'illumine en réponse à une pression appliquée. Le résultat est une image détaillée de la texture de tout objet qui touche le film. Les concepteurs, Vivek Maheshwari et Ravi Saraf de l'université de Lincoln Nébraska, ont démontré cet effet en appuyant une pièce de monnaie contre le dispositif (voir l'image). Comme le capteur produit les données sous forme optique, celles-ci peuvent aisément et rapidement être acquises, en photographiant tout simplement l'image. L'acquisition rapide des données est un pont critique pour l'exécution de tâches en temps réel, par exemple la préhension d'un outil par un bras robotisé. Si l'outil commence à glisser, l'image produite par le film électroluminescent montre immédiatement le mouvement de l'outil, et l'étreinte du robot peut alors être ajustée pour l'empêcher de tomber.
Cette nouvelle technologie, décrite dans un article de Science, offre également l'avantage de pouvoir être élaborée sous des formes complexes, comme des appendices de robots ou des instruments chirurgicaux. 'Il est possible de réaliser un dispositif sur une surface très incurvée, comme un cylindre, ou un endoscope. La plupart des technologies existantes sont trop rigides ; elles ne se plient pas suffisamment', indique Saraf.
La prochaine étape sera d'essayer d'utiliser la sensibilité de cette technologie pour discerner des cellules cancéreuses des cellules normales en chirurgie. En 'touchant' les tissus avec le capteur, le chirurgien devra pouvoir différencier et retirer uniquement les cellules malades, en laissant intacts les tissus sains. Plus tard, il sera également possible d'employer une technologie similaire pour détecter la température, ce qui conduira à des améliorations de la résolution des appareils photographiques infrarouges et des scanners à ultrasons."
Source:
http://www.techno-science.net
=> Scientific American
Robotics Sensor Images the Sense of Touch
"One of the biggest challenges in robotics engineering is mimicking the human sense of touch. The ability to respond to texture and pressure is essential for delicate tasks, such as surgery. To that end, researchers have developed a new type of sensor that has a tactile sensitivity comparable to that of human fingertips--making it 50 times more sensitive than previously existing technology."
"The device, a so-called electroluminescent thin film, glows in response to applied pressure. The result is a finely detailed image of the texture of any object that touches the film. Designers Vivek Maheshwari and Ravi Saraf of the University of Nebraska-Lincoln demonstrated this effect by pressing a penny against the device (see image). Because the sensor produces data in the form of an optical image, the data can be quickly and easily collected by simply photographing the image. This represents a major step forward in the ease and efficiency of collecting information from tactile sensors. Quick data collection is critical to performing real-time tasks, for example grasping a tool with a robotic arm. If the tool starts to slip, the image produced by the electroluminescent film immediately shows the tool's motion, and the robot’s grip can then be adjusted to prevent it from falling.
The novel technology, described in today's issue of Science [In Science Magazine Perspectives: APPLIED PHYSICS: "Toward Robots That Can Sense Texture by Touch", article by Richard Crowder, Science 9 June 2006: 1478-1479], also offers an advantage over earlier ones because it is self-assembled. The thin film consists of layers of gold and semiconducting nanoparticles that are produced out of solution, so the sensor can be built to conform to complex shapes, such as those on robotic appendages or surgical instruments. 'You ultimately have to make a device on a very curved surface, like a cylinder, or an endoscope. Most of the existing technologies are too rigid; they won't bend that far,' Saraf says.
The next step for this technology, according to Saraf, is to try to use its sensitivity to discern cancer cells from normal cells during surgery. By 'feeling' tissue with the sensor, a surgeon may one day be able to differentiate and remove only diseased cells, leaving healthy tissue intact. In the future, it may also be possible to use similar technology to detect temperature as well as pressure, leading to improvements in the resolution of infrared cameras and ultrasound scans."
Source :
Science and Technology at Scientific American.com
=> http://www.sciencemag.org
"The device, a so-called electroluminescent thin film, glows in response to applied pressure. The result is a finely detailed image of the texture of any object that touches the film. Designers Vivek Maheshwari and Ravi Saraf of the University of Nebraska-Lincoln demonstrated this effect by pressing a penny against the device (see image). Because the sensor produces data in the form of an optical image, the data can be quickly and easily collected by simply photographing the image. This represents a major step forward in the ease and efficiency of collecting information from tactile sensors. Quick data collection is critical to performing real-time tasks, for example grasping a tool with a robotic arm. If the tool starts to slip, the image produced by the electroluminescent film immediately shows the tool's motion, and the robot’s grip can then be adjusted to prevent it from falling.
The novel technology, described in today's issue of Science [In Science Magazine Perspectives: APPLIED PHYSICS: "Toward Robots That Can Sense Texture by Touch", article by Richard Crowder, Science 9 June 2006: 1478-1479], also offers an advantage over earlier ones because it is self-assembled. The thin film consists of layers of gold and semiconducting nanoparticles that are produced out of solution, so the sensor can be built to conform to complex shapes, such as those on robotic appendages or surgical instruments. 'You ultimately have to make a device on a very curved surface, like a cylinder, or an endoscope. Most of the existing technologies are too rigid; they won't bend that far,' Saraf says.
The next step for this technology, according to Saraf, is to try to use its sensitivity to discern cancer cells from normal cells during surgery. By 'feeling' tissue with the sensor, a surgeon may one day be able to differentiate and remove only diseased cells, leaving healthy tissue intact. In the future, it may also be possible to use similar technology to detect temperature as well as pressure, leading to improvements in the resolution of infrared cameras and ultrasound scans."
Source :
Science and Technology at Scientific American.com
=> http://www.sciencemag.org
Biomedical : les voies d'innovation
"L’Observatoire Stratégique de la Sous-Traitance dans sa mission de veille anime plusieurs clubs dont l’un est dédié au médical. Partage de quelques tendances détectées dans ce domaine".
"Quels sont les fondements fondamentaux des innovations dans le secteur du biomédical ? Les attentes des patients deviennent plus fortes en diagnostic, traitement et qualité de vie. Les exigences de sécurité concernent tous les patients et les professions de santé. Les contraintes économiques impliquent aussi de réduire les dépenses de santé en améliorant le service rendu".
"Ainsi, l’EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne) innove notamment dans le champ de la robotique chirurgicale et de la simulation pour la chirurgie complexe en approche mini invasive. Les cliniciens apprécient cette assistance en navigation chirurgicale avec la possibilité de préparer et de répéter sans risques les opérations les plus délicates. Toutes les spécialités médicales sont concernées, à l’exemple de la chirurgie laparoscopique ou de l’orthopédie.
Le patient souhaite très légitimement réduire les douleurs, les cicatrices, l’hospitalisation inhérentes à une opération grâce aux avantages de la chirurgie à invasion minimale. Le chirurgien apprécie les aides de la navigation et de la simulation pour préparer et réaliser dans les meilleures conditions les opérations en chirurgie à invasion minimale.
En matière de traumatologie, l’innovation répond à deux questions. Comment assurer la meilleure prestation et sécurité au patient ? Comment faciliter le travail très spécifique du chirurgien intervenant en traumatologie ? Les leaders spécialisés, à l’exemple de Smith & Nephew, répondent par l’innovation. Les professionnels de la santé et les patients se rejoignent dans leurs souhaits d’éliminer ou de réduire les risques de contamination et de maladies nosocomiales (dispositifs et procédures de stérilisation, recours aux instruments à usage unique...).
Dans le domaine de l’orthopédie, les acteurs tendent à favoriser la reconstruction osseuse par la voie biologique avec des protéines de croissances et des facteurs bioactifs. Les surfaces des implants recouvertes de produits biologiques bioactifs font partie des progrès de la médecine.
En orthopédie, il importe d’augmenter la durée de vie et la sécurité des implants, de réduire les risques d’inflammation ou de rejets des dispositifs intégrés dans le corps humain. Les technologies de modélisation, de conception, de simulation de fonctionnement des implants articulaires se montrent très innovantes vis-à-vis de ces objectifs. L’EPFL évoque un nouveau concept très prometteur, il s’agit de la 'cyberthèse', qui correspond à la combinaison de la cybernétique et de l’orthèse. Ces équipements complexes, qui utilisent notamment la stimulation neuromusculaire électrique visent à proposer aux personnes concernées, des systèmes autonomes de mouvement et de marche contrôlé par l’utilisateur. Des centaines de milliers de personnes dans le monde pourraient en bénéficier à l’avenir. Le monde du biomédical attend les propositions des acteurs concernés par ces sujets".
Source :
Article d'Eric Valentini
http://www.thesame-innovation.com/Jitec/
Innovations en chirurgie cardiaque (Canada)
"Fondé en 1954 par le Dr Paul David, et affilié à l’université de Montréal, l'Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) est un centre ultraspécialisé voué aux soins tertiaires et quaternaires, à la prévention en maladies cardiovasculaires, à l’enseignement et à la recherche. L’ICM est un chef de file canadien reconnu mondialement et un partenaire recherché. Sa mission est aussi de contribuer à l’évaluation et au développement des nouvelles technologies et des nouveaux modes d’intervention en cardiologie."
"L’ICM planifie l’agrandissement de son bloc opératoire qui comprendra sept salles d’opération dotées de la toute dernière technologie en matière d’aménagement et de distribution des services ainsi que d’intégration audio-visuelle et de télémédecine. La planification du bloc opératoire est un exercice enrichissant d’observation des techniques actuelles et une occasion de se questionner sur les standards futurs en chirurgie cardiaque. C’est dans ce contexte que nous présentons quelques innovations spécifiques à la chirurgie cardiaque.
De nouvelles techniques de chirurgie cardiaque moins effractives ont fait leur apparition ces dernières années. Celles-ci visent à améliorer la qualité de la technique chirurgicale proprement dite, grâce à une meilleure visualisation des structures cardiaques et à améliorer la récupération du patient en diminuant les douleurs et les complications post-opératoires. L’ICM prévoit, entre autres, l’implantation de la chirurgie minimalement effractive de la valve mitrale, par voie endoscopique, au cours de l’année 2006. L’équipement requis est à toutes fins pratiques semblable à celui de la laparoscopie à la différence que l’endoscope doit être maintenu par un support et que le chirurgien travaille avec des instruments dans chaque main. Le défi est de réaliser une circulation extracorporelle par voie percutanée. Au lieu d’un clampage externe de l’aorte, celle-ci est obstruée au moyen d’un ballon gonflable. L’échocardiographie trans-œsophagienne est indispensable pour vérifier le positionnement du ballon dans l’aorte.
Une des salles d’opération sera dédiée à la recherche et au développement et intégrera un système de robotique chirurgical permettant de réaliser des interventions minimalement effractives (par exemple la réparation de la valve mitrale). Le robot permet de rendre le geste chirurgical plus minutieux et avec un degré de liberté opératoire plus large que celui du chirurgien.
Le système de robotique chirurgical est composé d’une console de commande pour le chirurgien et d’un robot proprement dit. Le robot comprend trois bras robotisés munis d'un endoscope et d'instruments chirurgicaux; il est conçu pour travailler par l'intermédiaire de petites incisions intercostales. La première incision, centrale, ouvre le passage au bras du robot qui tient une caméra tridimensionnelle à l'intérieur du thorax tandis que les autres incisions ouvrent le passage aux bras du robot munis de très fins outils de chirurgie cardiaque. Le chirurgien cardiaque 'opère' à la console par l’entremise de deux manipulateurs. Un système informatique transmet ses gestes démultipliés aux bras du robot, après en avoir filtré les tremblements associés à la fatigue. Un écran lui permet de visualiser l'image tridimensionnelle du champ opératoire fournie par l'endoscope. La circulation extracorporelle (CEC) tend également à se transformer, car elle peut engendrer des complications post-opératoires en activant le système immunitaire et la cascade de l’inflammation. Actuellement, une étude est en cours pour l’évaluation de la CEC 'mini circuit' ou 'mini système'.(...)"
Source :
Veille sur la technologie médicale au Canada
http://www.medtechwatch.ca
(Avril 2006, Vol. 4, N°1)
==> Télécharger la version complète de l'article au format PDF: cliquer ici.
"L’ICM planifie l’agrandissement de son bloc opératoire qui comprendra sept salles d’opération dotées de la toute dernière technologie en matière d’aménagement et de distribution des services ainsi que d’intégration audio-visuelle et de télémédecine. La planification du bloc opératoire est un exercice enrichissant d’observation des techniques actuelles et une occasion de se questionner sur les standards futurs en chirurgie cardiaque. C’est dans ce contexte que nous présentons quelques innovations spécifiques à la chirurgie cardiaque.
De nouvelles techniques de chirurgie cardiaque moins effractives ont fait leur apparition ces dernières années. Celles-ci visent à améliorer la qualité de la technique chirurgicale proprement dite, grâce à une meilleure visualisation des structures cardiaques et à améliorer la récupération du patient en diminuant les douleurs et les complications post-opératoires. L’ICM prévoit, entre autres, l’implantation de la chirurgie minimalement effractive de la valve mitrale, par voie endoscopique, au cours de l’année 2006. L’équipement requis est à toutes fins pratiques semblable à celui de la laparoscopie à la différence que l’endoscope doit être maintenu par un support et que le chirurgien travaille avec des instruments dans chaque main. Le défi est de réaliser une circulation extracorporelle par voie percutanée. Au lieu d’un clampage externe de l’aorte, celle-ci est obstruée au moyen d’un ballon gonflable. L’échocardiographie trans-œsophagienne est indispensable pour vérifier le positionnement du ballon dans l’aorte.
Une des salles d’opération sera dédiée à la recherche et au développement et intégrera un système de robotique chirurgical permettant de réaliser des interventions minimalement effractives (par exemple la réparation de la valve mitrale). Le robot permet de rendre le geste chirurgical plus minutieux et avec un degré de liberté opératoire plus large que celui du chirurgien.
Le système de robotique chirurgical est composé d’une console de commande pour le chirurgien et d’un robot proprement dit. Le robot comprend trois bras robotisés munis d'un endoscope et d'instruments chirurgicaux; il est conçu pour travailler par l'intermédiaire de petites incisions intercostales. La première incision, centrale, ouvre le passage au bras du robot qui tient une caméra tridimensionnelle à l'intérieur du thorax tandis que les autres incisions ouvrent le passage aux bras du robot munis de très fins outils de chirurgie cardiaque. Le chirurgien cardiaque 'opère' à la console par l’entremise de deux manipulateurs. Un système informatique transmet ses gestes démultipliés aux bras du robot, après en avoir filtré les tremblements associés à la fatigue. Un écran lui permet de visualiser l'image tridimensionnelle du champ opératoire fournie par l'endoscope. La circulation extracorporelle (CEC) tend également à se transformer, car elle peut engendrer des complications post-opératoires en activant le système immunitaire et la cascade de l’inflammation. Actuellement, une étude est en cours pour l’évaluation de la CEC 'mini circuit' ou 'mini système'.(...)"
Source :
Veille sur la technologie médicale au Canada
http://www.medtechwatch.ca
(Avril 2006, Vol. 4, N°1)
==> Télécharger la version complète de l'article au format PDF: cliquer ici.
"Cardiologie: les robots passent au bistouri" (Canada)
"Caméras endoscopiques, nanorobots, gants robotisés, système de visualisation en trois dimensions... 'La technologie chirurgicale explose actuellement et il ne faut pas laisser passer le train', lance le Dr Michel Pellerin, titulaire de la Chaire Michal et Renata Hornstein de l’Institut de cardiologie de Montréal."
"Expert en chirurgie minimalement invasive, le médecin promet que Montréal comptera d’ici quelques années ses propres robots chirurgiens. Mais il tient à rassurer le public, qui ne voit pas d’un bon œil l’arrivée d’un robot maniant le bistouri. 'Ce qu’il faut comprendre de la chirurgie robotique, c’est que le robot devient le prolongement de la main du chirurgien. Le mythe du médecin qui appuie sur un bouton afin d'entamer la chirurgie pour ensuite s’envoler au soleil est totalement faux.'
La technologie qui permet au médecin de manipuler un robot à distance existe déjà. Le Dr Pellerin le sait bien, puisqu'il a eu la chance de travailler auprès du Dr Alain Carpentier, grand architecte de la première chirurgie robotisée effectuée en 1998 à l’Hôpital Broussais de Paris. À l’aide de gants robotisés et d’un système de visualisation en trois dimensions, le chirurgien a procédé à une véritable opération à distance. Le robot a été digne de confiance : le patient célébrait son 70e anniversaire quelques jours plus tard, évitant une convalescence plus douloureuse.
Si les premières manipulations virtuelles se déroulaient à quelques mètres du lit des patients, rien n’empêche d’envisager qu’un médecin de Montréal puisse opérer à distance. 'La distance est un des avantages de la chirurgie robotisée. Un autre avantage réside dans le fait que, lorsque vous opérez avec vos gants, la précision de tous vos mouvements est décuplée. Un mouvement d’un centimètre peut équivaloir en réalité à un mouvement d’un seul millimètre. Cela a pour effet d’annuler tout tremblement de la main', souligne le Dr Pellerin.
Le développement d’une expertise propre à ce type de chirurgie représente un volet important de la Chaire, inaugurée le 4 novembre dernier à l’Université de Montréal. Toutefois, avant d’y parvenir, le chercheur consacrera de nombreux efforts à améliorer les techniques de chirurgie valvulaire pratiquées à l’Institut. Le Dr Pellerin compte en effet introduire le concept de chirurgies minimalement invasives, qui recourent à des caméras endoscopiques et à un écran de visualisation. Au lieu de procéder à une incision de 12 à 15 cm devant le sternum, il sera désormais possible de faire une incision dans le côté droit du thorax de seulement 5 à 7 cm. Les caméras deviennent alors les yeux du chirurgien pour bien discerner les structures cardiaques.
Le résultat pour le patient ? Un séjour à l'hôpital réduit de moitié et une convalescence plus courte. Même si la technologie relative à ce type de chirurgie existe depuis un moment déjà, elle n’a toujours pas reçu les approbations nécessaires au Canada, bien que ce ne soit qu’une question de temps, au dire du Dr Pellerin. 'L’acceptation a été relativement lente. On sait maintenant qu’il y a un créneau. Quelques essais ont été tentés dans des hôpitaux québécois, mais nous voulons être les premiers de la province à offrir cette intervention à grande échelle de façon extrêmement scientifique et rigoureuse'."
NB : Ce pôle d'excellence unique au Québec – la Chaire Michal et Renata Hornstein, en chirurgie cardiaque - a été créé en novembre 2004.
Source :
http://www.icm-mhi.org/fr/annee2004.html
"Expert en chirurgie minimalement invasive, le médecin promet que Montréal comptera d’ici quelques années ses propres robots chirurgiens. Mais il tient à rassurer le public, qui ne voit pas d’un bon œil l’arrivée d’un robot maniant le bistouri. 'Ce qu’il faut comprendre de la chirurgie robotique, c’est que le robot devient le prolongement de la main du chirurgien. Le mythe du médecin qui appuie sur un bouton afin d'entamer la chirurgie pour ensuite s’envoler au soleil est totalement faux.'
La technologie qui permet au médecin de manipuler un robot à distance existe déjà. Le Dr Pellerin le sait bien, puisqu'il a eu la chance de travailler auprès du Dr Alain Carpentier, grand architecte de la première chirurgie robotisée effectuée en 1998 à l’Hôpital Broussais de Paris. À l’aide de gants robotisés et d’un système de visualisation en trois dimensions, le chirurgien a procédé à une véritable opération à distance. Le robot a été digne de confiance : le patient célébrait son 70e anniversaire quelques jours plus tard, évitant une convalescence plus douloureuse.
Si les premières manipulations virtuelles se déroulaient à quelques mètres du lit des patients, rien n’empêche d’envisager qu’un médecin de Montréal puisse opérer à distance. 'La distance est un des avantages de la chirurgie robotisée. Un autre avantage réside dans le fait que, lorsque vous opérez avec vos gants, la précision de tous vos mouvements est décuplée. Un mouvement d’un centimètre peut équivaloir en réalité à un mouvement d’un seul millimètre. Cela a pour effet d’annuler tout tremblement de la main', souligne le Dr Pellerin.
Le développement d’une expertise propre à ce type de chirurgie représente un volet important de la Chaire, inaugurée le 4 novembre dernier à l’Université de Montréal. Toutefois, avant d’y parvenir, le chercheur consacrera de nombreux efforts à améliorer les techniques de chirurgie valvulaire pratiquées à l’Institut. Le Dr Pellerin compte en effet introduire le concept de chirurgies minimalement invasives, qui recourent à des caméras endoscopiques et à un écran de visualisation. Au lieu de procéder à une incision de 12 à 15 cm devant le sternum, il sera désormais possible de faire une incision dans le côté droit du thorax de seulement 5 à 7 cm. Les caméras deviennent alors les yeux du chirurgien pour bien discerner les structures cardiaques.
Le résultat pour le patient ? Un séjour à l'hôpital réduit de moitié et une convalescence plus courte. Même si la technologie relative à ce type de chirurgie existe depuis un moment déjà, elle n’a toujours pas reçu les approbations nécessaires au Canada, bien que ce ne soit qu’une question de temps, au dire du Dr Pellerin. 'L’acceptation a été relativement lente. On sait maintenant qu’il y a un créneau. Quelques essais ont été tentés dans des hôpitaux québécois, mais nous voulons être les premiers de la province à offrir cette intervention à grande échelle de façon extrêmement scientifique et rigoureuse'."
NB : Ce pôle d'excellence unique au Québec – la Chaire Michal et Renata Hornstein, en chirurgie cardiaque - a été créé en novembre 2004.
Source :
http://www.icm-mhi.org/fr/annee2004.html
Chirurgie cardiaque complexe par endoscopie à l'Institut de Cardiologie de Montréal
L'Institut de Cardiologie de Montréal réussit avec succès ses trois premiers cas de chirurgie cardiaque complexe par endoscopie
Cette nouvelle technique ne nécessite que de mini-incisions au thorax par lesquelles sont introduits une caméra et les instruments utilisés par le chirurgien.
MONTREAL /CNW Telbec/ - "Le mardi 9 mai dernier, une équipe
multidisciplinaire de l'Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) a réalisé pour la première fois une chirurgie valvulaire mitrale par endoscopie. Deux autres cas ont été traités dans les jours qui ont suivis, avec succès également. Les trois patients concernés se portent bien. Ces chirurgies, qui consistaient à réparer la valve mitrale, sont une première à l'ICM et constituent un avancement important dans le développement de la chirurgie mini-invasive, un programme unique de recherche financé par la Chaire Hornstein créée conjointement par l'ICM et l'Université de Montréal en 2004."
"L'équipe qui a réalisé la première intervention était composée des Drs Denis Bouchard, chirurgien cardiaque, Michel Pellerin, chirurgien cardiaque et titulaire de la Chaire Hornstein, et Pierre Couture, anesthésiologiste, ainsi que de trois infirmières, deux perfusionnistes et d'un inhalothérapeute. Les membres de cette équipe ont été formés par Dr Hugo Vanermen, un chirurgien belge ayant développé une grande expérience à Aalst, en Belgique, l'un des rares centres au monde à pratiquer ce type de chirurgie.
Une procédure mini-invasive aux nombreux bénéfices
Deux incisions ont été pratiquées, l'une de 5 cm sous le sein droit, entre deux côtes, et l'autre de 3 cm dans l'aine, pour assurer l'insertion de caméras et permettre une magnification de la valve mitrale. Les chirurgiens ont pu ainsi procéder à la réparation de la valve mitrale. Pour le patient, ce type d'intervention comporte plusieurs bénéfices : moins de douleurs puisque la cage thoracique demeure intacte contrairement à la chirurgie à coeur ouvert; une récupération plus rapide, soit une convalescence d'un mois comparativement à trois mois avec la chirurgie traditionnelle; et un résultat esthétique remarquable en raison de la longueur des incisions requises pour permettre la chirurgie par endoscopie.
Des résultats probants et surtout prometteurs
Il n'existe pas de profil type de patients atteints d'une pathologie valvulaire mitrale cardiaque. Cette pathologie touche des hommes et des femmes, de tous âges, indépendamment de leur style de vie. Cette maladie est due à une dégénérescence des tissus de soutien, qui rend la valve peu à peu 'insuffisante' et cause un essoufflement de plus en plus prononcé. Le premier patient, résidant d'Alma et âgé de 37 ans, a été diagnostiqué avec cette pathologie il y a six mois, ce qui a forcé son arrêt de travail. En faisant appel à la chirurgie valvulaire mitrale par endoscopie, l'équipe médico-chirurgicale de l'ICM a permis une amélioration notable de la qualité de vie de ces patients, une meilleure convalescence et un séjour hospitalier nettement réduit.
'Avant d'être opéré, j'étais constamment à bout de souffle et comme je travaille en menuiserie dans le secteur de la construction, j'ai dû cesser de travailler et réduire mes activités au minimum, ce qui n'est pas évident pour quelqu'un de mon âge qui a l'habitude d'être très actif', confie M. Stéphane Bouchard, le premier patient à bénéficier de cette chirurgie à l'ICM. 'Depuis mon opération, j'ai pu récupérer rapidement et la différence dans mon état de santé est énorme. J'apprécie chaque souffle et je suis très heureux d'avoir pu profiter de cette nouvelle approche et ainsi éviter une chirurgie à coeur ouvert'.
'L'ICM a développé une expertise de haut niveau en chirurgie de reconstruction des valves cardiaques et le succès de ces deux premières interventions représentent une percée importante dans le développement de chirurgies cardiaques mini-invasives', a affirmé le Dr Denis Bouchard.
'Seulement à l'ICM, plus de 700 patients ont subi une chirurgie valvulaire en 2005-2006, soit environ 40 pour cent de tous les cas de chirurgie cardiaque. Cette nouvelle technique, pratiquée à l'aide de caméras et d'instruments endoscopiques, pourrait s'appliquer à la majorité des cas de chirurgie de réparation mitrale qui sont effectuées annuellement à l'ICM; 281 chirurgies de réparation mitrale ont été réalisées en 2005-2006. A moyen terme, cette approche pourrait s'étendre au traitement de maladies coronariennes et de pathologies de la valve aortique, notamment par le biais de la chirurgie cardiaque robotique'.'
A propos de l'Institut de Cardiologie de Montréal
"Fondé en 1954, l'Institut de Cardiologie de Montréal vise constamment les plus hauts standards d'excellence dans le domaine cardiovasculaire par son leadership en prévention, en soins ultraspécialisés, en formation des professionnels, en recherche clinique et fondamentale et en évaluation des nouvelles technologies. Il est affilié à l'Université de Montréal et ses résultats cliniques sont parmi les meilleurs au monde. En 2005-2006, l'ICM a réalisé plus de 2 000 chirurgies, dont 1 821 chirurgies cardiaques".
Pour en connaître davantage sur l'Institut, visitez le site Web :
==> www.icm-mhi.org.
Source :
INSTITUT DE CARDIOLOGIE DE MONTREAL
Cancer : débat sur l'avenir des petits centres chirurgicaux
"Le nombre d'opérations réalisées par an ne devrait pas être le seul critère d'agrément pour les centres chirurgicaux."
"Le conseil national de la chirurgie (CNC) continue son travail d'évaluation et de propositions, en se penchant sur les chirurgiens spécialisés dans la chirurgie du cancer. C'est le second volet de son action après le rapport Vallancien sur la chirurgie dans les petits hôpitaux publics qui a fait grand bruit récemment (voir nos éditions du 19 avril 2006). La mesure n° 36 du plan cancer lancé par Jacques Chirac en 2002 évoque en effet les critères d'agrément pour la pratique de la cancérologie dans les établissements de soin, et un décret récent (6 mai 2005) établit que le traitement du cancer est une activité soumise à autorisation. Pour guider les agences régionales d'hospitalisation et aider à la rédaction des textes d'autorisation pour les établissements, un groupe de travail du CNC a oeuvré en parallèle à celui de l'Institut national du cancer (INCa)".
"Les interrogations et les inquiétudes du milieu chirurgical se concentrent sur les seuils d'activité. Le consensus étant qu'un trop petit nombre d'opérations par an ne permet pas le maintien de la qualité et de la compétence chirurgicales. Les chiffres de l'INCa sont d'ailleurs frappants. Ainsi en chirurgie urologique du cancer, un seuil minimal de 30 opérations par an éliminerait de l'agrément entre 40 et 60 pour cent des centres ! Et en chirurgie digestive cancérologique, ce même seuil ne permettrait à aucun centre de continuer à opérer en France. Précisons à ce sujet que l'INCa doit publier les seuils d'activité par spécialité depuis septembre 2005.
Le Dr Christian Espagno du CNC estime 'que les critères de seuil ne sont pas parfaitement cohérents avec l'activité chirurgicale du cancer, qui n'est pas dissociable selon lui des autres activités chirurgicales'. Le CNC souhaite la mise en place de niveaux de seuils progressifs, incitatifs et non coercitifs. Il faut aussi en toute transparence, que les équipes et les établissements communiquent sur leur activité.
Ecarter les établissements les moins motivés
Pour le Dr Espagno, des critères simples concernant le plateau technique (possibilités de radiologie interventionnelle, de diagnostics de gravité à partir des prélèvements de tumeurs réalisés pendant les opérations) et les praticiens (présence d'au moins deux chirurgiens, participation obligatoire des chirurgiens aux réunions de concertation pluridisciplinaire) écarteraient d'emblée les établissements les moins motivés. Combien ? Difficile à dire parait-il : 'La dispersion est énorme, et l'INCa rencontre beaucoup de difficultés dans ses études et estimations, le système de codage des actes n'étant pas assez efficient.' Dans ses propositions, le CNC insiste également 'sur l'activité en réseau qui permettra, en réponse à la pénurie annoncée, à tous les chirurgiens compétents de continuer à exercer'."
Source :
www.lefigaro.fr
Article de Jean-Michel Bader
(Rubrique Sciences et Médecine)
Biovalley (Alsace) : appel à projet collectifs
"Comme l’an passé, la DRIRE et le pôle Innovations Thérapeutiques lancent un appel à projets 'Actions Collectives' dans le cadre du pôle de compétitivité.
Cet appel à projets peut financer des actions collectives (au moins trois PME) menées dans le cadre du pôle 'Innovations Thérapeutiques'.
Vous trouverez toutes les informations utiles dans le document de présentation téléchargeable sur www.alsace-biovalley.com.
Nous vous invitons également à une réunion d’information le 31 mai à 17h30 dans les locaux d’Alsace BioValley. Cette réunion se fera en présence d’entreprises qui ont pu bénéficier l’an passé d’un soutien de la DRIRE dans le cadre du pôle de compétitivité."
Source :
Biovalley (France)
==> Voir aussi : www.biovalley.com
"BioValley is a leading trinational life sciences center and the best place for biotechnology in Europe. BioValley is located between Alsace in France, northwest Switzerland and South-Baden in Germany. It was established as a network active in the areas of science, business, economic development and transfer of technology. BioValley offers a wide range of services tailored to the needs of its members while also serving biotechnology companies intending to set up operations in the region covered by BioValley."
Cet appel à projets peut financer des actions collectives (au moins trois PME) menées dans le cadre du pôle 'Innovations Thérapeutiques'.
Vous trouverez toutes les informations utiles dans le document de présentation téléchargeable sur www.alsace-biovalley.com.
Nous vous invitons également à une réunion d’information le 31 mai à 17h30 dans les locaux d’Alsace BioValley. Cette réunion se fera en présence d’entreprises qui ont pu bénéficier l’an passé d’un soutien de la DRIRE dans le cadre du pôle de compétitivité."
Source :
Biovalley (France)
==> Voir aussi : www.biovalley.com
"BioValley is a leading trinational life sciences center and the best place for biotechnology in Europe. BioValley is located between Alsace in France, northwest Switzerland and South-Baden in Germany. It was established as a network active in the areas of science, business, economic development and transfer of technology. BioValley offers a wide range of services tailored to the needs of its members while also serving biotechnology companies intending to set up operations in the region covered by BioValley."
La biorobotique lance un défi aux ingénieurs
"ORLANDO, Floride — La biorobotique, qui permet la création de robots de plus en plus précis, encourage également les ingénieurs à devenir des neuroscientifiques, a confié un expert lors de la Conférence internationale sur la robotique et l’automatisation de l’IEEE.
'La biorobotique offre un nouveau paradigme aux ingénieurs', a déclaré Paolo Dario lors de son discours d’ouverture. 'Un ingénieur ne collabore plus simplement avec les neuroscientifiques, mais devient lui-même un scientifique pour découvrir les principes biologiques fondamentaux qui facilitent leur travail'.
M. Dario dirige les laboratoires ARTS (Advanced Robotics Technology and Systems) et MiTech (Microfabrication Technologies), et coordonne le Centre de Recherche en Microingénierie. Les trois centres sont basés dans l’établissement Scuola Superiore Sant’ Anna (Pise, Italie).
L’équipe de M. Dario valide ces nouveaux principes qui intègrent le contrôle 'bio-inspiré' et les stratégies d’apprentissage aux mécanismes et interfaces humains/robots. Ils étudient également la bioméchatronique ou la prothétique, des instruments pour la réhabilitation physique et des robots humanoïdes d’assistance aux personnes âgées. 'Les modèles bio-inspirés qui intègrent la robotique et les neurosciences sont plus faciles à créer et offrent de meilleures performances', affirme M. Dario.
Pour les applications de robotique humanoïde, le nouveau paradigme inclut trois modèles informatiques qui s’exécutent simultanément : un modèle du monde, un modèle de l’humain et un modèle de leur interaction. L’ingénieur/scientifique étudie d’abord les systèmes biologiques et formule des hypothèses sur leur fonctionnement. Le robot qui en résulte imite les procédures posées en hypothèse.
Une fois que le robot est débogué, les systèmes biologiques sont réévalués pour déterminer les erreurs d’un modèle et une nouvelle hypothèse est développée pour corriger ces erreurs. Enfin, le robot est reconstruit.
Selon M. Dario, la chirurgie robotique bénéficiera des avancées en biorobotique. La robochirurgie est conçue pour 'stabiliser la main' du chirurgien, et progresse vers des procédures neurologiques délicates qui sont quasiment impossibles à réaliser sans assistance robotique.
La biorobotique permet également la réalisation de nouvelles procédures qu’il serait impossible d’exécuter manuellement."
Source :
EEtimes
www.eeTimes.fr (le site francophone des ingénieurs et des cadres de l'industrie électronique)
'La biorobotique offre un nouveau paradigme aux ingénieurs', a déclaré Paolo Dario lors de son discours d’ouverture. 'Un ingénieur ne collabore plus simplement avec les neuroscientifiques, mais devient lui-même un scientifique pour découvrir les principes biologiques fondamentaux qui facilitent leur travail'.
M. Dario dirige les laboratoires ARTS (Advanced Robotics Technology and Systems) et MiTech (Microfabrication Technologies), et coordonne le Centre de Recherche en Microingénierie. Les trois centres sont basés dans l’établissement Scuola Superiore Sant’ Anna (Pise, Italie).
L’équipe de M. Dario valide ces nouveaux principes qui intègrent le contrôle 'bio-inspiré' et les stratégies d’apprentissage aux mécanismes et interfaces humains/robots. Ils étudient également la bioméchatronique ou la prothétique, des instruments pour la réhabilitation physique et des robots humanoïdes d’assistance aux personnes âgées. 'Les modèles bio-inspirés qui intègrent la robotique et les neurosciences sont plus faciles à créer et offrent de meilleures performances', affirme M. Dario.
Pour les applications de robotique humanoïde, le nouveau paradigme inclut trois modèles informatiques qui s’exécutent simultanément : un modèle du monde, un modèle de l’humain et un modèle de leur interaction. L’ingénieur/scientifique étudie d’abord les systèmes biologiques et formule des hypothèses sur leur fonctionnement. Le robot qui en résulte imite les procédures posées en hypothèse.
Une fois que le robot est débogué, les systèmes biologiques sont réévalués pour déterminer les erreurs d’un modèle et une nouvelle hypothèse est développée pour corriger ces erreurs. Enfin, le robot est reconstruit.
Selon M. Dario, la chirurgie robotique bénéficiera des avancées en biorobotique. La robochirurgie est conçue pour 'stabiliser la main' du chirurgien, et progresse vers des procédures neurologiques délicates qui sont quasiment impossibles à réaliser sans assistance robotique.
La biorobotique permet également la réalisation de nouvelles procédures qu’il serait impossible d’exécuter manuellement."
Source :
EEtimes
www.eeTimes.fr (le site francophone des ingénieurs et des cadres de l'industrie électronique)
Le GEFLUC attribue une subvention de 35 000 euros pour la lutte contre le cancer
Le GEFLUC attribue une subvention de 35 000 euros pour la lutte contre le cancer.
Communiqué: GEFLUC Rhône
"L’association GEFLUC a été créée il y a une quarantaine d’années au niveau national avec l’objectif de collecter des fonds auprès des entreprises pour financer divers projets destinés à faire reculer le cancer : projets de recherche ou de prévention contre la maladie, et projets d’aide aux malades et à leurs familles.
Ses ressources proviennent de dons, de legs, et de la fameuse opération 'Les Euros de l’Espoir' mise en place dans les entreprises, incitant chaque salarié à verser 1€ par mois abondé du même montant par son entreprise."
"Le GEFLUC Rhône est actif grâce à plusieurs entreprises donatrices fidèles, parmi lesquelles la société ALGOE : sensible à la démarche du GEFLUC et dans un mouvement de solidarité face au fléau du cancer, ALGOE a proposé pendant plusieurs années à chaque nouveau salarié entrant dans l'entreprise une adhésion sur la base du volontariat sous la forme d'un versement mensuel de 0.76 € prélevés sur son salaire, ALGOE versant également cette somme. L'ensemble des fonds recueillis par ALGOE au cours des dernières années, soit plus de 16.000 euros, a été remis à l'association GEFLUC Rhône en mai 2006.
Le GEFLUC Rhône doit fusionner prochainement avec le GEFLUC Auvergne, afin de constituer un GEFLUC Lyon-Auvergne-Rhône-Alpes, qui disposera d’un vivier d’entreprises plus large et d’un potentiel de ressources plus important. Il a décidé pour 2006 de financer deux projets facilitant l’information et la vie quotidienne des personnes atteintes d’un cancer.
N.B. La Fédération Nationale des GEFLUC, qui fédère les différentes associations créées au niveau des régions, est reconnue d’utilité publique et fait partie du Comité de la Charte de Déontologie des œuvres Humanitaires.
LES LAURÉATS DU PRIX GEFLUC Rhône 2006
Pour l’année 2006, le GEFLUC Rhône a décidé de financer deux initiatives :
- l’action de l’association VIVRE AVEC, menée avec persévérance par sa présidente fondatrice Régine GOINIERE en faveur des patients qui ont été touchés par un cancer,
- le projet du Professeur Franck CHAUVIN à St Etienne pour ses recherches sur l’éducation thérapeutique en cancérologie.
20.000€ destinés à Madame Régine GOINIERE, Présidente fondatrice de l’association VIVRE AVEC pour son action "Pour une citoyenneté retrouvée".
L’association VIVRE AVEC a été créée en 1990 par des personnes malades et des proches de malades pour 'préserver le patrimoine des patients pendant leur hospitalisation'. Tout récemment, elle a mis en place un partenariat multiple permettant l’accès à l’emprunt et à l’assurance aux personnes qui ont été touchées par un cancer. Partant du constat que la simple mention d’un cancer, même ancien et guéri, sur un questionnaire de santé constituait un obstacle souvent insurmontable, Régine Goinière, Présidente fondatrice de VIVRE AVEC, a lancé cette initiative permettant d’élargir l’accès des patients au crédit et à l’assurance.
Quelques chiffres importants justifient cette action : le cancer touche actuellement un homme sur deux et une femme sur trois. Selon l’Institut National du Cancer, le nombre de nouveaux cancers est passé de 160.000 à 278.000 par an de 1980 à 2000, soit une augmentation de 63 pour cent en 20 ans. Grâce aux avancées de la médecine et à l’efficacité des traitements, un nombre croissant de malades entrent en rémission longue ou sont guéris : actuellement, 2 millions de français ont été atteints par un cancer, tandis que 800.000 vivent avec la maladie. Il est donc important que le malade puisse investir, réaliser des projets personnels ou professionnels, et pour cela recourir à l’emprunt et donc à l’assurance.
L’association VIVRE AVEC propose aux malades de les accompagner dans leurs démarches de recours à l’emprunt et à l’assurance, grâce au soutien d’une équipe spécialement formée. Des partenaires se sont associés à cette action : la Mission Interministérielle de Lutte contre le Cancer (MILC), l’Institut National du Cancer (INCA), la Ligue Nationale contre le Cancer, le Conseil régional Rhône-Alpes et le Laboratoire Roche.
Aujourd’hui, au delà de cette action spécifique, l’objectif de VIVRE AVEC est bien d’aider les malades à retrouver tous leurs droits de citoyens. 'A quoi sert d’apporter des soins efficaces aux malades si, pour la société, ils ne sont jamais guéris ?' s’indigne Régine Goinière, Présidente fondatrice de VIVRE AVEC.
Un numéro indigo a été mis en place,
qui fonctionne de 9h à 12h et de 14h à 17h :
0 821 21 80 08
Pour soutenir cette action concrète, le GEFLUC Rhône remettra 20.000 euros à la Présidente de l’association VIVRE AVEC.
15.000€ destinés à Monsieur le Professeur Franck CHAUVIN pour le développement et l’évaluation de programmes d’éducation thérapeutique en cancérologie.
Les récentes avancées thérapeutiques laissent entrevoir une évolution de la maladie cancéreuse vers une maladie chronique pour un nombre important de patients. L’Organisation Mondiale de la Santé a préconisé le développement de programmes d’éducation thérapeutique pour les pathologies chroniques, pour augmenter la participation des patients à la prise en charge de leur maladie.
Le processus d’apprentissage de la maladie et de ses traitements devient un enjeu important de la prise en charge du patient : des études étrangères ont récemment montré que des symptômes comme la fatigue ou la douleur sont accessibles à des programmes éducatifs. En France, cette approche n’est encore que très peu développée.
Le programme conduit par Franck CHAUVIN, responsable du Centre régional de ressources pour l’information, la prévention et l’éducation sur les cancers à Saint Etienne, vise à mettre en place et évaluer des programmes d’éducation du patient (PEP) dans la prise en charge des principaux symptômes observés en cancérologie. L’objectif est d’améliorer les résultats thérapeutiques par une meilleure participation des patients à leurs traitements et à la prise en charge des complications.
Le programme est dans sa phase initiale de développement sur la prise en charge de la douleur et de la fatigue, deux symptômes les plus fréquents et les plus pénalisants pour les patients en cancérologie. La nutrition et une thérapeutique ciblée seront les prochains thèmes abordés. Les perspectives sont de développer la pratique de l’éducation thérapeutique en cancérologie selon des méthodes standardisées et évaluées, et de former les soignants à ce nouveau champ d’activité.
Le GEFLUC Rhône a décidé de financer ce projet à hauteur de 15.000 euros".
==> En savoir plus : www.gefluc.org
Source :
Lyon-communiques.com
France : politique industrielle - biotechnologies
Deux axes de recherche : nouveaux médicaments et futurs outils chirurgicaux
"Les objectifs du pôle Innovations thérapeutiques s'organisent en deux axes : le premier autour des gènes, de la chimie et du médicament, le second autour de l'imagerie et la robotique médicale et chirurgicale. Six projets ont été formalisés en cinq mois qui totalisent 17 millions d'euros de concours publics et privés".
"En moins de cinq mois, Innovations thérapeutiques a formalisé six projets, dont quatre relevant de son premier axe (du gène et de la chimie au médicament) et deux du second (imagerie et robotique médicale et chirurgicale). L'ensemble de ces dossiers totalisent un montant de 17 millions d'euros de concours publics et privés. (...)
· Imagerie et robotique médicale et chirurgicale :
- Anubis : il s'agit d'un développement de la chirurgie transgastrique par de nouveaux outils chirurgicaux dédiés et des formations ad hoc. L'introduction d'une optique dans l'abdomen du patient, permettant la réalisation du geste opératoire par le biais d'une caméra miniaturisée, a constitué la plus grande mutation que le monde de la chirurgie ait connue au XXe siècle : l'ère de la chirurgie 'mini-invasive'. Cette révolution, imaginée par des chirurgiens français, a permis le développement d'un marché considérable contrôlé par des compagnies américaines, japonaises et allemandes. Ce marché est sur le point de connaître un nouveau tournant, lié à l'apparition d'une nouvelle technique opératoire originale, la chirurgie transgastrique, qui remplacera à terme la chirurgie laparoscopique traditionnelle. Le projet Anubis a pour ambition de se positionner en leader mondial de cette nouvelle technique. Durée : trois ans".
==> Partenaires : Ircad, Lsiit, université Louis-Pasteur-CNRS, Karl Storz, Allemagne.
Source :
Les Echos
==> Visiter le site web de la société EndoGastric Solutions Inc.
"EndoGastric solutions Inc. is the pioneer in endoluminal procedures for the treatment of upper gastrointestinal diseases, including gastroesophageal reflux disease (GERD) and obesity."
Chirurgie : von wegen bessere OP-Roboter !
Der Chirurg ist nicht nur der Aufschneider
"Die deutsche Chirurgie befindet sich offenbar in einer Krise. Dabei handelt es sich vor allem um eine eher selbstverschuldete Identitätskrise. Die einst so selbstbewußte, ja selbstherrliche Zunft ist von Zweifeln über ihre Zukunft geplagt. Man fürchtet gar, die Patienten an 'andere', also an medizinische Konkurrenten wie Internisten oder Anästhesisten zu verlieren und auf das rein chirurgische Handeln im Operationssaal zurückgedrängt zu werden."
"Wirtschaftliche Zwänge drohten, den Chirurgen ganz in den Operationssaal zu verbannen, damit er sich ungestört seiner Kernkompetenz widmen könne. Das bedeute, wie der Präsident der Deutschen Gesellschaft für Chirurgie, Hans Detlef Saeger, am Dienstag abend bei der Eröffnung des Jahreskongresses in Berlin sagte, daß chirurgische Eingriffe möglichst marktorientiert, von höchster Qualität und in großer Zahl geleistet werden sollten. Gleichzeitig würden andere nicht nur vor und nach der Operation den Anspruch erheben, sich um den Patienten zu kümmern, sondern in den Gremien auch noch strategische Entscheidungen treffen. Damit würden die Chirurgen ins operationstechnische Abseits getrieben.
Warnung vor Eskalation des Streiks
Mit dieser Entwicklung wollen sich die Chirurgen nicht abfinden. Die Chirurgie sei die 'Schnittstelle der Medizin'. Der Chirurg sei nicht nur der Aufschneider, sondern Verbindungsglied und Schaltstelle und somit gleichberechtigt zwischen benachbarten Fächern. Einzig der Operateur greife direkt und mitten in den Organismus seines Mitmenschen ein, was der Chirurgie eine Sonderstellung verleihe. Doch, so fragte Saeger, seien sich die Chirurgen eigentlich dessen noch bewußt ?
Die Selbstzweifel liegen für Saeger vor allem darin begründet, daß sich das Gesundheitswesen im Umbruch befindet, der in Friedenszeiten wohl noch nie so tiefgreifend war. Die Chirurgen müßten vernetzter denken und globaler handeln als je zuvor. Hinzu kommen die aktuellen Auseinandersetzungen um die Honorierung der Ärzte. Erst im letzten Moment konnte aus Rücksicht auf den wissenschaftlichen Nachwuchs verhindert werden, daß die derzeitige Streikwelle auch den Kongreß erfaßt und lahmgelegt hätte. In einer Solidaritätsadresse haben sich die in der Deutschen Gesellschaft für Chirurgie zusammengeschlossenen Fachgesellschaften sowie der Berufsverband der Deutschen Chirurgen hinter die Forderungen der Klinikärzte gestellt und vor einer weiteren für die Universitätskliniken bedrohlichen Eskalation der Streikmaßnahmen gewarnt.
Forderung nach neuer Professionalität
Es fehlt in Berlin allerdings auch nicht an verhaltener Selbstkritik. So zitierte Saeger den amerikanischen Chirurgen William Sielen, der sagte, 'der Chirurg ist ein exzellenter Internist, der eine zusätzliche Behandlungsmöglichkeit hat, die Internisten nicht beherrschen'. Das bedeute, daß der am besten informierte Partner in einem Team auch der stärkste sei. Durch Wissensdefizite werde man daher leicht in die Defensive gedrängt, meinte Saeger.
Der Generalsekretär der Chirurgischen Fachgesellschaft, Hartwig Bauer, zog ebenfalls eine kritische Bilanz. Die Chirurgie sei, wie die gesamte Medizin, Opfer der eigenen Erfolge. Die zunehmende Komplexität führe zu immer weiterer Spezialisierung und zu einer exponentiellen Steigerung der Behandlungskosten. Die Kostendämpfung mit ihren überbordenden Maßnahmen führe letztlich dazu, daß Forschung und Lehre nur noch durch zusätzlichen Einsatz erbracht werden könnten. Die langfristigen finanziellen Perspektiven für Führungspositionen hätten sich aber so verschlechtert, daß es bald an Nachwuchs mangeln werde, der gewillt ist, diese Überlast zu tragen. Deshalb forderte Bauer eine neue Professionalität, die nicht nur das sucht, was wirksam ist, sondern auch das, was davon beim Patienten als Nutzen ankommt. Es gehe nicht nur darum, die Dinge richtig, sondern vor allem auch die richtigen Dinge zu tun.
Entwicklung der Roboter ist entglitten
Als ein extremes Beispiel für eine eklatante Fehlentwicklung hat sich die Roboterchirurgie erwiesen. (...)Auch in der Herzchirurgie hat diese Technik die Erwartung nicht erfüllt, so daß die Zahl der robotergestützten Eingriffe stark zurückgegangen ist. Wolfgang Plitz vom Institut für Biomechanik und Experimentelle Orthopädie des Universitätsklinikums München-Großhadern zeigte, wie bei den Hüftgelenksoperationen von Medizinern und Industrie von Anfang an allgemein bekannte medizinische Prinzipien mißachtet wurden.(...)
Wie bescheiden die Fortschritte bei der computergestützten Navigation bislang sind, machten verschiedene Vorträge in Berlin besonders deutlich. Die durch Computer erreichbare Präzision kann bei der Entfernung von Tumoren - etwa am Becken oder in der Leber - zwar erhöht werden, aber noch immer entscheiden vor allem das Geschick und die Erfahrung des Chirurgen über den Erfolg des Eingriffs."
Quelle :
www.FAZ.net
Artikel Von Rainer Flöhl
Text: F.A.Z., 04.05.2006, Nr. 103 / Seite 40
Plan cancer, un tournant positif
"Avec un léger retard sur le calendrier, le président de la République, Jacques Chirac, va célébrer, par une allocution à l'Elysée, jeudi 27 avril, le troisième anniversaire du Plan cancer. Le 24 mars 2003, il avait dévoilé les grandes lignes de ce programme ambitieux mobilisant un demi-milliard d'euros sur cinq ans. Aujourd'hui, malgré des nuances, le bilan est jugé plutôt positif. Jamais en France, un tel élan politique et de tels moyens financiers n'avaient été réunis. Même s'il reste beaucoup à faire, ce plan a marqué un tournant."
"Environ 300 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués chaque année en France, près de 150 000 décès sont dus à cette maladie et plus de 700 000 personnes sont sous traitement anticancéreux. Des chiffres accablants qui avaient conduit Jacques Chirac, dans son discours du 14 juillet 2002, à déclarer la lutte contre le cancer priorité nationale.
Le plan avait trois ambitions : 'Rattraper notre retard en matière de prévention et de dépistage, offrir à chaque malade la qualité des soins et l'accompagnement humain auxquels il a droit, donner une impulsion décisive à la recherche.' L'ensemble était articulé autour de six grands axes - prévention, dépistage, soins et innovations, social, formation et recherche -, déclinés en 70 mesures.
Dès le lancement du plan, le volet prévention a été mis en avant avec un effort d'amélioration du système de veille épidémiologique à l'échelle nationale en liaison avec l'Institut de veille sanitaire et un Observatoire des cancers a été créé. S'y sont ajoutées des mesures antitabac : le prix du paquet de cigarettes a augmenté de 42 pour cent entre le 1er janvier 2003 et le 1er janvier 2004 et la vente aux mineurs a été interdite. Une politique freinée, depuis, sous la pression des buralistes. Avec l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé (Inpes), des campagnes annuelles de prévention sur les dangers du tabac, de l'alcool, de l'exposition au soleil et d'une mauvaise nutrition ont également été lancées.
En matière de dépistage, le premier succès a été la généralisation à l'ensemble du territoire du dépistage gratuit du cancer du sein par la mammographie pour les femmes de 50 à 74 ans, devenu effectif au 1er janvier 2004. La même année, 22 départements participaient à une expérimentation similaire pour le cancer colorectal, laquelle devrait aboutir, selon le ministère de la santé, à la généralisation de son dépistage début 2007. Depuis 2005, le dépistage d'autres cancers (col de l'utérus, mélanome...) a été renforcé.
Parallèlement, un effort important d'équipement en matériels lourds, en imagerie et en radiothérapie, domaines où la France était en retard, a été fourni grâce aux contributions de l'assurance-maladie et du plan d'aide à l'investissement 'Hôpital 2007'. Les objectifs d'accroissement du parc d'appareils d'imagerie, quantifiés dans le plan, sont désormais atteints avec, à la clé, une réduction significative des délais d'attente. Pour une IRM, ils atteignaient 27,6 jours en moyenne en 2005, contre 43,6 jours deux ans auparavant.
La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2004 a levé les obstacles à l'accès aux traitements innovants en prévoyant la prise en charge de médicaments anticancéreux, hors tarification à l'activité, dans les établissements de santé. De même, le programme de soutien aux technologies innovantes, lancé en 2000 par la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins et géré depuis 2005 par l'Institut national du cancer (INCA), a permis de soutenir 22 projets.
De nombreuses mesures d'accompagnement social et humain, de l'ouverture du Numéro Azur Cancer Info Service (0810-810-821) au développement des soins et de l'hospitalisation à domicile, ont été mises en place.
Le 23 mai 2005, l'INCA était officiellement lancé, avec pour vocation d'être une 'tour de contrôle' du dispositif de lutte contre le cancer en France. Le professeur David Khayat en est le président, le professeur Dominique Maraninchi préside son conseil scientifique. Malgré les récents remous autour du management de l'Institut et les relations avec les cancéropôles (Le Monde du 14 mars), un nouvel essor a été donné. La création de sept cancéropôles a permis de faire travailler dans une même région des chercheurs qui oeuvraient séparément.
L'originalité du Plan cancer est aussi d'avoir été élaboré avec les associations de patients. C'est dans le domaine de l'organisation des soins que l'empreinte des patients et de la Ligue nationale contre le cancer est le plus perceptible. 'Après une phase d'expérimentation, le dispositif d'annonce du diagnostic au malade, avec notamment une consultation longue où on prend le temps de répondre à toutes ses questions, est en cours de généralisation, explique le professeur Henri Pujol, président de la Ligue. L'objectif est qu'en 2007 tout malade bénéficie d'un soutien psychologique et social.'
Parallèlement, l'élaboration par l'INCA de critères d'agrément pour la prise en charge de chaque type de cancer 'va constituer le socle d'une égalité des citoyens dans l'accès à des soins de qualité', résume le professeur Pujol. Dans son travail avec le département des soins de l'INCA, la Ligue a insisté sur l'introduction de critères qualitatifs comme l'existence d'un dispositif d'annonce du diagnostic, d'un travail en réseau, d'une réunion de concertation pluridisciplinaire ou de soins de support tout au long de la maladie. Elle expérimente aussi, dans six départements, un dispositif d'aide au retour à la vie quotidienne."
Source :
© Le Monde
Article de Paul Benkimoun
"Environ 300 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués chaque année en France, près de 150 000 décès sont dus à cette maladie et plus de 700 000 personnes sont sous traitement anticancéreux. Des chiffres accablants qui avaient conduit Jacques Chirac, dans son discours du 14 juillet 2002, à déclarer la lutte contre le cancer priorité nationale.
Le plan avait trois ambitions : 'Rattraper notre retard en matière de prévention et de dépistage, offrir à chaque malade la qualité des soins et l'accompagnement humain auxquels il a droit, donner une impulsion décisive à la recherche.' L'ensemble était articulé autour de six grands axes - prévention, dépistage, soins et innovations, social, formation et recherche -, déclinés en 70 mesures.
Dès le lancement du plan, le volet prévention a été mis en avant avec un effort d'amélioration du système de veille épidémiologique à l'échelle nationale en liaison avec l'Institut de veille sanitaire et un Observatoire des cancers a été créé. S'y sont ajoutées des mesures antitabac : le prix du paquet de cigarettes a augmenté de 42 pour cent entre le 1er janvier 2003 et le 1er janvier 2004 et la vente aux mineurs a été interdite. Une politique freinée, depuis, sous la pression des buralistes. Avec l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé (Inpes), des campagnes annuelles de prévention sur les dangers du tabac, de l'alcool, de l'exposition au soleil et d'une mauvaise nutrition ont également été lancées.
En matière de dépistage, le premier succès a été la généralisation à l'ensemble du territoire du dépistage gratuit du cancer du sein par la mammographie pour les femmes de 50 à 74 ans, devenu effectif au 1er janvier 2004. La même année, 22 départements participaient à une expérimentation similaire pour le cancer colorectal, laquelle devrait aboutir, selon le ministère de la santé, à la généralisation de son dépistage début 2007. Depuis 2005, le dépistage d'autres cancers (col de l'utérus, mélanome...) a été renforcé.
Parallèlement, un effort important d'équipement en matériels lourds, en imagerie et en radiothérapie, domaines où la France était en retard, a été fourni grâce aux contributions de l'assurance-maladie et du plan d'aide à l'investissement 'Hôpital 2007'. Les objectifs d'accroissement du parc d'appareils d'imagerie, quantifiés dans le plan, sont désormais atteints avec, à la clé, une réduction significative des délais d'attente. Pour une IRM, ils atteignaient 27,6 jours en moyenne en 2005, contre 43,6 jours deux ans auparavant.
La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2004 a levé les obstacles à l'accès aux traitements innovants en prévoyant la prise en charge de médicaments anticancéreux, hors tarification à l'activité, dans les établissements de santé. De même, le programme de soutien aux technologies innovantes, lancé en 2000 par la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins et géré depuis 2005 par l'Institut national du cancer (INCA), a permis de soutenir 22 projets.
De nombreuses mesures d'accompagnement social et humain, de l'ouverture du Numéro Azur Cancer Info Service (0810-810-821) au développement des soins et de l'hospitalisation à domicile, ont été mises en place.
Le 23 mai 2005, l'INCA était officiellement lancé, avec pour vocation d'être une 'tour de contrôle' du dispositif de lutte contre le cancer en France. Le professeur David Khayat en est le président, le professeur Dominique Maraninchi préside son conseil scientifique. Malgré les récents remous autour du management de l'Institut et les relations avec les cancéropôles (Le Monde du 14 mars), un nouvel essor a été donné. La création de sept cancéropôles a permis de faire travailler dans une même région des chercheurs qui oeuvraient séparément.
L'originalité du Plan cancer est aussi d'avoir été élaboré avec les associations de patients. C'est dans le domaine de l'organisation des soins que l'empreinte des patients et de la Ligue nationale contre le cancer est le plus perceptible. 'Après une phase d'expérimentation, le dispositif d'annonce du diagnostic au malade, avec notamment une consultation longue où on prend le temps de répondre à toutes ses questions, est en cours de généralisation, explique le professeur Henri Pujol, président de la Ligue. L'objectif est qu'en 2007 tout malade bénéficie d'un soutien psychologique et social.'
Parallèlement, l'élaboration par l'INCA de critères d'agrément pour la prise en charge de chaque type de cancer 'va constituer le socle d'une égalité des citoyens dans l'accès à des soins de qualité', résume le professeur Pujol. Dans son travail avec le département des soins de l'INCA, la Ligue a insisté sur l'introduction de critères qualitatifs comme l'existence d'un dispositif d'annonce du diagnostic, d'un travail en réseau, d'une réunion de concertation pluridisciplinaire ou de soins de support tout au long de la maladie. Elle expérimente aussi, dans six départements, un dispositif d'aide au retour à la vie quotidienne."
Source :
© Le Monde
Article de Paul Benkimoun
Les trois ans du plan cancer (France) : reportage du "Monde"
A l'occasion des trois ans du plan cancer, le Monde fera paraître dans son édition de demain un portrait du professeur David Khayat, qui dirige l'INCa et qui a coordonné ce plan de lutte contre le cancer - celle-ci constituant une priorité du quinquennat de Jacques Chirac.
Portrait : David Khayat, Monsieur cancer
Par Sandrine Blanchard
"Son agenda est surchargé. Alors, plutôt qu'une rencontre à heure précise, David Khayat accepte d'être suivi tout au long d'une de ses journées marathons. Ce lundi d'avril, les réunions se succèdent dans son bureau, à l'Institut national du cancer (INCa), qu'il dirige depuis sa création, en mai 2005. Il parle vite, questionne, commente, tranche."
"L'après-midi, il enfile sa blouse blanche et part se 'ressourcer' dans son service de cancérologie, à l'hôpital parisien de La Pitié-Salpêtrière, où il enchaîne les consultations jusqu'au soir. Il a gardé deux demi-journées par semaine une activité hospitalière pour ne pas s'éloigner de sa vocation première, le soin. 'Assurer deux fonctions, ce n'est pas facile. C'est la première et la dernière fois, assure-t-il, je n'ai plus de vie à côté.' La polémique que vient de vivre l'INCa et la mise en cause de sa gestion de l'Institut ? Il balaie le sujet d'un revers de la main. Jure que 'les enjeux de pouvoir' ne l'intéressent pas. Reconnaît uniquement qu'il 'n'a peut-être pas suffisamment communiqué avec certaines personnes'. Accusé d'hégémonie par certains responsables de canceropoles, visé par une lettre anonyme évoquant des malversations financières qui n'ont, jusqu'à ce jour, pas été prouvées, David Khayat a tangué mais n'est pas tombé. Plus d'une centaine de professeurs d'oncologie médicale, outrés par les attaques parues dans la presse, étaient prêts à publier une lettre de soutien. Le cancérologue a refusé qu'elle soit rendue publique afin de 'ne pas transformer en événement un non-événement'. Soit. Mais cette polémique - durant laquelle il s'est entendu qualifier de 'cancérologue à l'huile d'olive', allusion à ses origines de juif tunisien - l'a meurtri, profondément, lui qui n'avait jusqu'à présent connu que le succès.
A 50 ans, ce professeur réputé de cancérologie a eu un parcours fulgurant. Plus jeune chef de service de France, fondateur du Sommet mondial contre le cancer - 'le summum de mon combat' -, professeur au Cancer Center de Houston, au Texas, il multiplie les titres et les distinctions. Dans son bureau de La Salpêtrière, il a, comme ses confrères américains, encadré et affiché tous ses diplômes mais aussi trois tableaux que César, soigné dans son service, lui a offerts avant de mourir.
David Khayat est déconcertant lorsqu'il énumère les trois épisodes fondateurs de sa vie. 'A 8 ans, j'ai décidé d'être médecin', dit-il. Atteint durant son jeune âge de rhumatisme articulaire aigu, il 's'émerveillait' de constater à quel point la visite du médecin rassurait ses parents, dans le petit appartement niçois de cette famille de rapatriés. 'A 13 ans, j'ai trouvé la femme que je voulais épouser.' Il s'est marié quelques années plus tard et ne l'a jamais quittée. 'A 19 ans, j'ai su que je serais cancérologue.' La femme de son meilleur ami était atteinte d'un cancer et il voulait 'comprendre cette maladie'. 'J'ai réglé les grands problèmes de ma vie très tôt', s'amuse-t-il. Une vie dont il se dit 'heureux'. Même son seul 'regret', celui de n'avoir pas assez vu ses trois filles grandir, ne lui pèse pas trop : 'Elles m'ont dit que ce n'était pas grave parce que je faisais un métier formidable.'
Il connaît beaucoup de monde, David Khayat, et du 'beau monde'. La moitié du gouvernement - Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin -, mais aussi Luc Ferry ou Jack Lang. Normal, quand on est un ponte de la cancérologie à Paris. Ils sont nombreux, ces VIP, à se tourner vers lui lorsqu'un ami ou un proche plonge dans cette 'monstrueuse' maladie.
On le dit 'proche' de Jacques Chirac. Il l'a vu pour la première fois en 2000, lors de la signature de la Charte de Paris contre le cancer. Un an plus tard, le président de la République l'a convié à dîner. 'Il voulait tout savoir sur le cancer, comment cette maladie fonctionnait et il m'a dit : Si je le peux, un jour, je ferai une mobilisation nationale', se rappelle-t-il. C'est ainsi qu'après l'annonce présidentielle, le 14 juillet 2002, d'un grand chantier en faveur de la lutte contre le cancer, David Khayat a été appelé par l'Elysée.
Cet après-midi d'avril, dans ses consultations, ce ne sont pas des gens connus qui défilent mais des hommes et des femmes de toutes conditions et de tous âges venus parfois pour un deuxième avis ou en désespoir de cause, en espérant se voir proposer un énième traitement qui prolongera la vie. La notoriété attire souvent les cas les plus difficiles. 'Ce qui est impressionnant, c'est leur nombre, leur angoisse, leur âge, leur envie de vivre', dit-il en remontant souffler dans son bureau entre deux rendez-vous. Etre spectateur de ces consultations, c'est être forcément ému - par la souffrance et l'inquiétude des patients - et forcément impressionné - par la qualité d'écoute et l'humanité de ce médecin.
En moins d'un an à la tête de l'INCa, David Khayat a bousculé la cancérologie, lancé l'accréditation des établissements. Et ne s'est pas fait que des amis. Son action dérange, mais chacun s'accorde à reconnaître que la lutte contre le cancer avance. Il a, avec lui, la jeune génération des cancérologues, les quadras à qui il a offert une place de choix pour superviser la recherche, cancer par cancer. 'L'INCa est un cadeau superbe, la force de Khayat a été de convaincre Chirac et le gouvernement de doter la lutte contre le cancer d'un réel budget', se félicite le professeur Xavier Pivot, cancérologue au CHU de Besançon. 'Brillant, intelligent, moteur d'idées', estime le professeur Olivier Rixe qui le seconde dans son service de La Salpêtrière, mais aujourd'hui 'jalousé', résument plusieurs de ses confrères.
'Peut-être ces joutes sont-elles une préparation à sa succession', suggère le professeur Pivot. Car David Khayat ne fera pas carrière à l'INCa. Il l'a dit dès son premier discours et jure de tenir parole. 'Ma vie est ailleurs, c'est la liberté de soigner', résume-t-il. Sa plus grande fierté aura été d'obtenir il y a quelques mois un protocole temporaire de traitement pour une forme grave de cancer du sein. 'Avec l'Herceptine, on a sauvé 4 000 femmes.' Dans quelques mois, il quittera la gestion de l'Institut et retournera à ses malades, à l'écriture, sa 'psychanalyse', et à la gastronomie, son péché mignon. L'un de ses meilleurs amis, le grand cuisinier Guy Savoy, ne tarit pas d'éloges sur cet homme 'plein d'humanité'. "Ce n'est pas un cancérologue lugubre, il aime la vie."
Parcours
"1956
Naissance à Sfax (Tunisie).
1960
Arrive avec sa famille en France.
1985
Doctorat d'Etat en médecine.
1990
Nommé chef du service d'oncologie médicale de La Pitié-Salpêtrière.
2000
Initiateur de la Charte de Paris et du Sommet mondial contre le cancer.
2005
Nommé président de l'Institut national du cancer (INCA)."
Source :
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